Fichegénérale Nom de l'institution Médiateur de la République de la Côte d'Ivoire Pays Côte d'Ivoire Adresse 28 B.P. 1006 ABIDJAN 28 Statut de la personne à contacter Cabinet du médiateur Téléphone 225 / 22-44-21-91 Fax (225) 22 44 21 44 Email mediateur@ internet de l'institution mediateur-republique.ci Régime politique
Vous êtes ici Accueil Rôle et po... L’autorité judiciaire l’ordre judiciaire et la Cour de cassation Point clé résumé de la fiche de synthèse Condition d’un véritable État de droit, l’indépendance de l’autorité judiciaire est affirmée par la Constitution qui charge le Président de la République d’en être le garant. Un Conseil supérieur de la magistrature l’assiste dans l’exercice de cette mission et constitue l’organe de contrôle compétent en matière de nominations et de discipline. Ses prérogatives sont plus importantes à l’égard des magistrats du siège, dont l’inamovibilité est constitutionnelle, qu’à l’égard de ceux du parquet qui relèvent de l’autorité du garde des juridictionnelle française se caractérise par son caractère pyramidal et sa stricte séparation des ordres judiciaire et administratif. Au sein de l’ordre judiciaire, les affaires civiles sont jugées en première instance par les tribunaux d’instance ou de grande instance, tandis que les affaires pénales, auxquelles s’applique une procédure de type inquisitoire, sont jugées par des juridictions pénales distinctes selon la gravité des sommet de l’ordre judiciaire, la Cour de cassation, qui est le juge des décisions des juges et peut aussi donner des avis à la demande des juridictions, contribue à l’élaboration de la jurisprudence et est la garante de l’application de la loi par les tribunaux. La conception française de la séparation des pouvoirs fait de l’ordre judiciaire une véritable autorité, distincte tant du pouvoir législatif que du pouvoir exécutif. Les juridictions, qui tranchent les litiges en faisant application des lois, constituent en ce sens une des garanties essentielles d’un État de judiciaire est consacrée par le titre VIII de la Constitution du 4 octobre 1958, qui institue le Président de la République comme garant de son indépendance et prévoit l’inamovibilité des magistrats du siège article 64. En outre, la Constitution érige l’autorité judiciaire en gardienne de la liberté individuelle article 66.Indépendante, la magistrature n’en est pas moins soumise à une forme de contrôle. L’organisation judiciaire française est hiérarchisée et garantit le plus souvent un double degré de juridiction. La Cour de cassation, plus haute juridiction de l’ordre judiciaire français, assure l’unité de cet ordre et de sa jurisprudence. I. – Une magistrature indépendante mais contrôlée Sous l’Ancien Régime, les fonctions judiciaires étaient des charges vénales et transmissibles. Après un éphémère système d’élection des magistrats durant la période révolutionnaire, la Constitution de l’an VIII 1799 marqua le passage à une magistrature composée d’agents publics dépit d’une inamovibilité de principe, des vagues d’épuration des magistrats marquèrent les principales crises politiques au cours du XIXème magistrats sont, comme l’ensemble des fonctionnaires, recrutés par concours. Ils sont formés dans une école spécialisée, l’ École nationale de la des magistrats du siège est désormais inscrite dans la Constitution. Le Conseil constitutionnel fait une application stricte du principe d’inamovibilité dans son contrôle des lois organiques relatives au statut des magistrats non seulement ce principe s’oppose à ce qu’un juge soit révoqué ou suspendu mais aussi à ce qu’il soit déplacé d’une juridiction à une autre sans son consentement. L’autorité judiciaire dispose ainsi d’un statut constitutionnel fermement établi qui garantit son leur part, les magistrats du parquet, qui constituent le ministère public, et sont à ce titre chargés de défendre les intérêts de la société et d’exécuter les décisions de justice, relèvent de l’autorité du garde des Sceaux qui peut leur donner des instructions afin de mettre en œuvre la politique pénale définie par le Gouvernement. Il ne peut s’agir que d’instructions générales, la loi du 25 juillet 2013 relative aux attributions du garde des Sceaux et des magistrats du ministère public en matière de politique pénale et de mise en œuvre de l’action publique ayant posé le principe de l’interdiction des instructions dans des affaires séparation entre siège et parquet n’est cependant pas hermétique, les magistrats pouvant au cours de leur carrière passer, et à plusieurs reprises, de l’un à l’ que l’indépendance n’ait pas pour conséquence l’irresponsabilité, un organe de contrôle de la magistrature a été institué dès la Constitution de 1946 le Conseil supérieur de la magistrature CSM. La loi constitutionnelle du 23 juillet 2008 en a modifié la composition et les compétences telles qu’elles étaient précisées à l’ article 65 de la Constitution de 1958. La loi organique du 22 juillet 2010 a précisé la composition et le fonctionnement du CSM ainsi que les obligations déontologiques auxquelles ses membres sont soumis. Afin de garantir l’indépendance de l’institution et dans un souci d’ouverture, la révision constitutionnelle a d’abord mis fin à la présidence du Conseil par le Président de la République et à sa vice-présidence par le garde des Sceaux, la présidence de chacune des deux formations du Conseil étant désormais respectivement confiée au premier président de la Cour de cassation et au procureur général près cette cour. Les deux formations du Conseil supérieur de la magistrature sont, chacune, chargées de faire des propositions ou de donner leur avis pour les nominations des magistrats, du siège pour l’une, du parquet, pour l’autre, et de remplir à leur égard un rôle composition de ces deux formations a été modifiée celle qui est compétente à l’égard des magistrats du siège comprend cinq magistrats du siège et un magistrat du parquet ; celle qui est compétente à l’égard des magistrats du parquet comprend cinq magistrats du parquet et un magistrat du siège. Les autres membres du Conseil supérieur de la magistrature sont communs aux deux formations il s’agit d’un conseiller d’État, d’un avocat et de six personnalités, n’appartenant ni au Parlement, ni à l’ordre judiciaire, ni à l’ordre administratif et désignées respectivement par le Président de la République, le Président de l’Assemblée nationale et le Président du Sénat. Une représentation majoritaire de personnalités extérieures au corps judiciaire est ainsi assurée au sein du Conseil, excepté lorsqu’il siège en matière disciplinaire. Dans ce cas, le Conseil est composé d’un nombre égal de magistrats et de membres n’appartenant pas à la magistrature. La formation plénière, chargée notamment de répondre aux demandes d’avis formulées par le Président de la République au titre de l’ article 64 de la Constitution et de se prononcer sur les questions relatives à la déontologie des magistrats, est pour sa part composée d’une représentation équilibrée des différents niveaux de la hiérarchie nouvelle rédaction de l’article 65 de la Constitution offre désormais la possibilité pour les justiciables de saisir le Conseil supérieur de la magistrature d’une demande de poursuites disciplinaires à l’encontre d’un magistrat. La loi organique du 22 juillet 2010 a ainsi précisé la procédure d’examen de ces plaintes par le mars 2013, un projet de loi constitutionnelle portant réforme du Conseil supérieur de la magistrature, destiné à modifier principalement la composition et les attributions du Conseil, a été déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale. Tel qu’issu de son adoption conforme par l’Assemblée nationale en deuxième lecture le 26 avril 2016, ce projet de révision prévoit de renforcer le rôle du Conseil supérieur de la magistrature à l’égard des magistrats du parquet, tant en matière de nomination que de discipline. Toutefois ce projet n’a pas été présenté au référendum ou soumis au Parlement réuni en Congrès par le Président de la loi organique du 8 août 2016 relative aux garanties statutaires, aux obligations déontologiques et au recrutement des magistrats ainsi qu’au Conseil supérieur de la magistrature a pour sa part renforcé les garanties d’indépendance relatives à l’exercice de leurs fonctions par les magistrats – en particulier les juges de la liberté et de la détention –, accru leurs obligations déontologiques afin de prévenir les risques de conflits d’intérêts, amélioré la garantie de leurs droits fondamentaux et ouvert davantage la magistrature sur la société. II. – Une organisation judiciaire hiérarchisée L’organisation judiciaire française actuelle est, dans son architecture générale, issue de la période révolutionnaire. Ses principes sont la hiérarchisation existence de plusieurs niveaux de juridiction, la suppression de la plupart des juridictions d’exception et la séparation de l’ordre judiciaire et de l’ordre deux degrés de juridiction civile sont la première instance et l’appel. En première instance, la juridiction compétente est, selon l’importance des litiges, le tribunal d’instance ou le tribunal de grande instance. Il peut cependant exister dans certains cas des tribunaux d’attribution, composés pour partie par des juges non professionnels les tribunaux de commerce, en matière de droit commercial ; les conseils de prud’hommes, en matière de droit du travail ; les tribunaux paritaires des baux ruraux, en matière de droit rural ; les tribunaux des affaires de sécurité sociale, en matière de droit de la sécurité sociale, etc. Jusqu’en 1958, des juges de paix étaient chargés de juger les plus petits litiges. La création des juridictions de proximité en 2002 a manifesté la volonté de rétablir un niveau juridictionnel de proximité pour certains petits litiges, tant en matière civile qu’en matière décisions des juridictions de première instance sont, selon l’importance du litige, soit rendues en dernier ressort, soit rendues en premier ressort. Dans ce dernier cas, elles sont susceptibles d’appel devant une cour d’ matière pénale, il existe trois types de juridictions les tribunaux de police, compétents en matière de contraventions ; les tribunaux correctionnels, compétents en matière de délits ; les cours d’assises, compétentes en matière de crimes. La compétence de l’une ou l’autre de ces juridictions est donc déterminée par la gravité des faits qui sont jugés et par les conséquences pénales qu’ils emportent pour les contraventions, une simple amende ; pour les délits, une amende et jusqu’à dix ans de prison ; pour les crimes, une amende et des peines de prison pouvant aller jusqu’à la perpétuité, éventuellement assortie d’une période de sûreté pendant laquelle la personne détenue ne peut en aucun cas être libérée même si elle bénéficie de remises de peine. L’appel des décisions des tribunaux de police et des tribunaux correctionnels a lieu devant la cour d’appel, comme en matière décisions des cours d’assises sont susceptibles d’appel devant une autre cour d’assises, en application d’une loi du 15 juin 2000. Outre trois magistrats, la cour d’assises de premier ressort comprend neuf jurés citoyens de plus de 23 ans tirés au sort sur les listes électorales et la cour d’assises d’appel, douze loi du 10 août 2011 sur la participation des citoyens au fonctionnement de la justice pénale et le jugement des mineurs a institué des citoyens assesseurs au sein du tribunal correctionnel et de la chambre des appels correctionnels. La loi prévoyait que deux citoyens, dont les noms étaient tirés au sort sur les listes électorales, devaient siéger aux côtés de trois magistrats dans des affaires de vols avec violence, d’agressions sexuelles, de destruction et de dégradation de biens dangereuses pour les personnes. Cette expérimentation, lancée dans les ressorts des cours d’appel de Toulouse et Dijon, a fait l’objet d’une évaluation, remise à la garde des Sceaux le 28 février 2013, qui a conclu à la faible efficacité du dispositif, jugé lourd et coûteux. Celui-ci a donc été abandonné au printemps procédure pénale française présente un caractère inquisitoire. C’est ce qui explique l’existence d’un juge d’instruction, chargé d’instruire, à charge et à décharge, les crimes et les affaires les plus complexes. Les magistrats du parquet peuvent, quant à eux, sous l’autorité du garde des Sceaux, mener une véritable politique pénale, puisqu’ils sont juges de l’opportunité des poursuites, ce qui leur permet de classer ou à l’inverse de poursuivre une d’assurer non seulement l’égalité des citoyens devant la loi mais également l’égalité dans l’accès à la justice, l’aide juridictionnelle permet aux personnes ne disposant pas de ressources suffisantes d’obtenir gratuitement l’assistance d’un avocat dans une décisions rendues au fond par les juridictions ont l’autorité de chose l’ordre judiciaire est incompétent à l’égard du contentieux administratif, qui relève des juridictions de l’ordre administratif. Cette séparation, justifiée par le principe selon lequel le seul juge légitime de l’administration est l’administration elle-même, peut parfois provoquer des conflits de compétence, soit lorsque chacun des ordres de juridiction renvoie le règlement d’un litige à l’autre ordre de juridiction conflit de compétence négatif, soit lorsque le juge judiciaire s’estime compétent alors que l’administration en juge autrement conflit de compétence positif. Afin de résoudre ces conflits de compétence, un Tribunal des conflits, composé de quatre représentants de l’ordre judiciaire et de quatre représentants de l’ordre administratif et présidé par le garde des Sceaux, est alors chargé de statuer. En outre, depuis 1960, les juridictions souveraines des deux ordres de juridiction peuvent renvoyer au Tribunal des conflits la résolution de questions soulevant une difficulté sérieuse et mettant en jeu la séparation des autorités administratives et judiciaires. III. – La Cour de cassation, plus haute juridiction de l’ordre judiciaire français Les décisions prononcées en dernier ressort par les juridictions du premier degré et les décisions des cours d’appel peuvent faire l’objet d’un pourvoi devant la Cour de cassation. Le pourvoi en cassation doit se fonder sur un motif sérieux, relatif à une question d’application de la règle de droit par la juridiction du fond. En outre, hormis en matière pénale et pour le contentieux relatif aux élections professionnelles, l’assistance d’un avocat aux Conseils » officier ministériel titulaire d’une charge et qui a le monopole de la représentation des parties devant la Cour de cassation, le Conseil d’État et le Tribunal des conflits est Cour de cassation ne juge pas les affaires au fond elle juge uniquement, en droit, les décisions des juges. C’est pourquoi, le plus souvent, la Cour de cassation, si elle casse la décision contestée devant elle, renvoie à une autre juridiction du fond le jugement de l’affaire. La cassation sans renvoi a lieu quand elle n’implique pas un nouveau jugement sur le fond, ou bien lorsque les faits constatés et appréciés souverainement par le juge du fond permettent d’appliquer la règle de droit Cour de cassation est composée de six chambres de jugement, chacune étant spécialisée dans certains types de contentieux trois chambres civiles, une chambre commerciale, une chambre sociale et une chambre ministère public devant la Cour de cassation est assuré par un procureur général et des avocats généraux. Dans chaque affaire, tant en matière civile qu’en matière pénale, le ministère public émet un avis, afin d’éclairer les juges du affaires sont soumises à une formation de jugement – restreinte, de section ou plénière – de l’une des six chambres. Lorsqu’une affaire pose une question de principe importante ou lorsqu’elle correspond à des divergences d’interprétation entre chambres de la Cour ou à un partage égal des voix entre magistrats, deux autres formations de jugement sont possibles la chambre mixte composée de membres d’au moins trois chambres différentes, ou l’assemblée plénière formation de jugement la plus solennelle, comprenant les présidents ainsi que des membres de chacune des six chambres. Lorsqu’une décision rendue par un juge du fond après cassation est à nouveau attaquée en cassation, l’arrêt doit être rendu par l’assemblée plénière et toute juridiction de renvoi est tenue de se conformer à cette 1991, la Cour de cassation peut aussi être amenée à émettre, sur demande expresse des juridictions, des avis en matière civile et pénale, sur des questions de droit nouvelles, présentant une difficulté sérieuse et se posant dans de nombreux litiges. L’avis donné par la Cour de cassation ne lie pas la juridiction, mais il est communiqué aux que, durant la période révolutionnaire, les juges devaient se borner à appliquer la loi et, en cas de silence de la loi, s’adresser obligatoirement au législateur par la voie du référé législatif, la suppression, dès 1804, de cette procédure a donné aux juges un pouvoir d’interprétation de la loi. Par ses jugements comme par ses avis, la Cour de cassation assure l’unité d’interprétation et l’unité symbolique de l’ordre judiciaire français. En fondant parfois ses jugements sur des visas de principe, la Cour de cassation manifeste d’autre part le rôle de création normative de la article 61-1 de la Constitution créé par la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008 a introduit dans le droit français la question prioritaire de constitutionnalité. Lorsqu’à l’occasion d’une instance en cours devant une juridiction, il est soutenu qu’une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit, le Conseil constitutionnel peut être saisi de cette question sur renvoi du Conseil d’État ou de la Cour de cassation qui se prononce dans un délai de trois mois sur la recevabilité de la question.
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Médiateur de la République au service des particuliers • Dans quels cas s'adresser au médiateur ? En cas de litige avec une administration, le médiateur de la République est là pour vous aider. Au service de tout individu, il faut d'abord avoir effectué une démarche auprès de l'administration en question avant de s'adresser à que peut résoudre le médiateur Dans quels cas s'adresser au médiateur ? • A quoi sert le médiateur de la République ? Vous êtes en désaccord avec une administration et vous ne parvenez pas à lui faire entendre raison ? Vous avez peut-être intérêt à faire appel au médiateur de la République. Nommé par décret, pour six ans , il aide gratuitement les personnes qui contestent une décision ou un comportement des administrations de l'État, des collectivités territoriales, des établissements publics ou de tout autre organisme qui a une mission de service public. Depuis avril 2004 et jusqu'en avril 2010 , cette fonction est exercée par l'ancien ministre de la Fonction publique, Jean-Paul Delevoye. • Qui peut s'adresser à lui ? Tous les particuliers ainsi que les personnes morales les associations, par exemple. Mais il faut avoir effectué une première démarche auprès de l'administration avec laquelle vous avez un différend pour lui demander des explications ou contester sa décision. Peu importe que vous ayez ou non déjà engagé une procédure devant les tribunaux administratifs. Mais, attention, saisir le médiateur ne suspend pas les délais légaux dont on dispose pour engager une action en justice ! • Pour quels litiges ? Le médiateur est compétent , par exemple, pour les réclamations liées au système de protection sociale assurance maladie, vieillesse, invalidité, accidents du travail - sauf dans la Fonction publique -, indemnisation du chômage, aide sociale… Il traite aussi, notamment, les litiges qui portent sur les impôts de l'État ou les impôts locaux, la redevance télé, etc. • Que pouvez-vous espérer ? Si le médiateur estime que vous avez raison , il engagera avec l'administration concernée une négociation pour trouver une solution amiable. Il peut exiger une réponse dans un délai donné et, si elle ne le satisfait pas, engager par exemple des poursuites disciplinaires contre l'agent responsable, formuler des recommandations et les rendre publiques ou demander des études à la Cour des comptes, au Conseil d'État… À titre exceptionnel , il peut demander à l'administration de revenir sur sa décision, même si celle-ci est conforme à la loi, si elle entraîne des conséquences insupportables ou inéquitables pour la personne concernée. En pratique, dans plus de 85 % des cas , la médiation est une réussite et débouche sur une solution. • Dans quels délais ? En moyenne, quand le problème peut être traité localement par un délégué, il faut compter 2 mois. Lorsque le dossier est transmis au médiateur lui-même, le délai varie en général de 4 à 8 mois.
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Accueil Modèles de lettre Juridique Juge - Tribunal Lettres pour déposer une requête au greffe, agir en justice ou faire un recours La Justice en France En France, l'organisation judiciaire repose sur des principes forts qui garantissent le respect des libertés fondamentales des citoyens. Elle se divise en deux grandes familles l'ordre judiciaire et l'ordre administratif. L'ordre judiciaire peut être saisi pour régler les litiges opposant les personnes privées physiques ou morales et pour sanctionner les infractions pénales. Au civil, il comprend les tribunaux judiciaires, de proximité, de commerce et le conseil des prud'hommes. Au pénal, il comprend les tribunaux de police, correctionnel et la Cour d'assises. En seconde instance, certains jugements peuvent être jugés par une Cour d'appel et faire l'objet d'un recours en cassation. L'ordre administratif est compétent lorsqu'une personne publique administration, collectivité territoriale ou une personne privée chargée d'une mission de service public est mise en cause par une personne privée ou une autre administration. Il est composé du tribunal administratif, de la Cour d'appel administrative et du Conseil d'Etat. Note lorsqu'un conflit de compétences né entre les juridictions judiciaires et administratives, c'est le tribunal des conflits qui est chargé de le trancher. Agir en justice Prendre la décision d'entamer des poursuites judiciaires ou de formuler une requête à un juge est loin d'être un acte anodin. Il est indispensable de préparer un dossier solide avec des preuves, des arguments qui s'appuient sur une base légale, voire des témoignages. C'est la même chose pour se défendre lorsqu'on est mis en cause, il indispensable de se faire assister par un juriste, même lorsque la présence d'un avocat n'est pas obligatoire. Des modèles de lettre à adapter Nous vous proposons ici des modèles de lettre pour écrire au greffe d'un tribunal ou formuler une requête à un Juge. Nous avons choisi des exemples où la représentation d'un avocat n'est pas obligatoire afin de faire valoir vos droits auprès d'un tribunal civil, pénal ou administratif. Ainsi, nos courriers vous permettront de demander la réparation d'un préjudice, une libération conditionnelle, de placer un proche sous le régime de la tutelle, de faire appel d'un jugement, porter plainte ou reporter une audience, mais aussi obtenir la copie d'une décision de justice, demander une pension alimentaire pour son enfant ou encore pour informer la Cour d'assises de son impossibilité d'être juré populaire, etc. Porter plainte ou Saisir un tribunal Pour entamer une procédure judiciaire, il faut dans un premier temps porter plainte auprès du procureur de la République ou saisir le tribunal compétent en tenant compte de la nature de l'affaire civile, pénale, administrative, des délais de prescription et du domicile de la partie adverse ou du lieu où a été commise l'infraction. Porter plainte auprès du Procureur de la République Dénoncer un abus de confiance et porter plainte Se constituer partie civile lors de la plainte ou du procès Retirer sa plainte auprès du procureur de la République Demander une indemnisation pour préjudice moral Requête en injonction de faire au tribunal Saisir le Conseil des Prud'hommes ou se désister Saisir le tribunal judiciaire ou de proximité Saisir le pôle social du tribunal judiciaire Saisir le tribunal administratif Requête au Juge des affaires familiales JAF Le juge aux affaires familiales JAF est un magistrat spécialisé qui siège au sein du tribunal judiciaire ou de proximité. Il est compétent pour trancher les litiges en matière de divorce, d'autorité parentale ou en lien avec les obligations alimentaires au sein de la famille. Annuler ou modifier une procédure de divorce Demander la séparation judiciaire des biens du mariage Demander ou faire reviser une pension alimentaire enfant Demander la révision d'une prestation compensatoire Demander ou contester l'obligation alimentaire parent Requête au juge des contentieux de la protection JCP Le juge des contentieux de la protection JCP peut être saisi pour toutes les affaires relevant de la protection des majeurs curatelle, tutelle, du surendettement des particuliers, des litiges relatifs aux crédits à la consommation et ceux issus des baux d'habitation et des expulsions des occupations sans titre. Demander ou contester une mise sous tutelle ou curatelle Saisir le juge des contentieux de la protection JCP Jugement et Application des peines L'un des principes du droit français est la possibilité de contester un jugement en appel, par voie d'opposition ou en cassation selon la procédure qui peut s'appliquer. Au civil, les difficultés liées à l'application des jugements peuvent être portées à la connaissance du juge de l'exécution JEX. Au pénal, les personnes condamnées à des peines d'emprisonnement sont placées sous le contrôle du juge d'applications des peines. Demander la copie d'un jugement Faire appel du jugement après une condamnation ou un rejet Faire opposition à un jugement rendu par défaut Contester une ordonnance d'injonction de payer Contester une saisie sur salaire Saisir la Cour de cassation avec un pourvoi Demander la révision d'une décision de justice Demander une réduction de peine Demander une libération conditionnelle Demander un permis de visite en prison Divers modèles pour les procédures judiciaires Nous vous proposons également des modèles pour gérer vos démarches judiciaires Attestation sur l'honneur Demander l'aide juridictionnelle Demander le report d'une audience au tribunal Demander une dispense d'être juré d'assises motif légitime Se désister d'une procédure judiciaire Nos exemples de courrier pour faire une demande à un juge ou écrire au greffe Bien que nos courriers précisent les textes de loi et les procédures qui peuvent s'appliquer, nous vous rappelons que tous nos modèles gratuits de lettres juridiques vous sont proposés à titre informatif et pédagogique uniquement. Il est indispensable de consulter un avocat ou une association spécialisée afin de vous assurer du bien-fondé de votre démarche. ➤ Faire un recours amiable avant une action en justice
Tribunaljudiciaire de Nantes. Dernière modification le 14 décembre 2021 - Ministère de la Justice. Tél : 02 51 17 95 00. Fax : 02 51 17 98 31. Courriel : tj-nantes@justice.fr.

Définitions de la lettreA Abrogation fait de mettre fin, pour l'avenir, à une règle générale ou à une mesure individuelle. Acquiescement aux faits si, malgré une mise en demeure adressée par la juridiction, une partie ne produit pas de mémoire en défense,, le juge considère qu’elle a admis les faits tels qu’ils sont présentés dans la requête. Le juge vérifie néanmoins que cette version des faits présentés dans la requête n’est pas contredite par les pièces du dossier et confronte les faits aux règles de droit. L’acquiescement aux faits d’une partie n’implique pas nécessairement que le juge donne raison à l’autre partie. Acte réglementaire à la différence des actes administratifs "individuels", qui s'adressent à des destinataires identifiables, les actes réglementaires ont une portée générale et impersonnelle et visent ou concernent des catégories envisagées abstraitement et dans leur ensemble. Aide juridictionnelle possibilité offerte aux personnes à faibles revenus de bénéficier d’une prise en charge totale ou partielle par l’État de leurs frais de justice honoraires d'avocat notamment selon le niveau des ressources dont elles disposent. Amende pour recours abusif lorsque le juge considère que le requérant a déposé un recours de façon abusive c'est-à-dire sans cause réelle ou sérieuse, ou en sachant sa requête manifestement mal fondée, il peut le condamner à payer une amende d'un maximum de 10 000€. Amicus curiae personne dont la compétence ou les connaissances peuvent éclairer les juges sur la solution à donner au litige. Cette personne est invitée par les juges à produire des observations d’ordre général sur certains points, sans avoir accès aux pièces du dossier. Son avis est consigné par écrit, puis communiqué aux parties. L’amicus curiae n’est ni rémunéré, ni indemnisé. Annulation anéantissement de l'acte par le juge. L'acte est alors censé n'avoir jamais existé et ne peut en principe produire aucun effet. Le juge peut décider, en cas de nécessité, de donner à l'annulation un effet différé dans le temps. Appel possibilité pour une partie de faire rejuger l'affaire par la juridiction supérieure si elle n’a pas obtenu, en tout ou partie, satisfaction devant un tribunal administratif ou une autre juridiction de premier ressort. En règle générale, c’est la cour administrative d’appel dont dépend le tribunal administratif qui a rendu le jugement contesté qui est compétente. Dans certains cas particuliers, l’appel doit être porté devant le Conseil d'État. Appel incident si une partie qui n’a pas obtenu satisfaction devant le juge en premier ressort forme un appel dit principal, la partie en défense peut elle aussi former un appel dit incident si le jugement de premier ressort ne lui avait pas donné entièrement satisfaction. Cet appel incident formé en réaction à l’appel principal peut être dirigé contre l’auteur de cet appel principal l’appelant ou contre d’autres parties en défense. Arrêt décision rendue par une cour administrative d'appel. Pour le Conseil d'État, le terme employé est celui de décision ». Arrêté acte émanant d'une autorité administrative autre que le Président de la République ou le Premier ministre ministre, préfet, maire. Assemblée du contentieux l'Assemblée du contentieux est une des formations solennelles du Conseil d’État, où sont jugées les affaires qui présentent une importance remarquable. Astreinte lorsque le juge prononce une injonction, c'est-à-dire oblige l'administration à prendre certaines normes pour exécuter sa décision, il peut prononcer une astreinte c'est-à-dire prévoir que l'administration devra verser une somme d'argent en cas de retard d'exécution. Audience publique séance publique à laquelle sont convoquées les parties et leurs avocats lorsqu’elles sont représentées. Durant l’audience publique, le rapporteur présente brièvement l’affaire. Puis, le rapporteur public prononce ses conclusions sauf s’il en a été dispensé par le président de la formation de jugement. La parole est ensuite donnée aux parties ou à leurs avocats qui peuvent présenter des observations orales. Autorité de chose jugée lorsqu’un jugement est prononcé, on dit qu’il acquiert l’autorité de la chose jugée. Cette autorité fait obstacle à la méconnaissance ou la contestation de ce qu’il juge. Avis consultatif Le Conseil d'État peut ou doit être consulté par le Gouvernement sur ses projets de textes. Son avis est obligatoire sur les projets de loi et d'ordonnance avant qu'ils ne soient soumis au Conseil des ministres, et sur certains projets de décret, certaines grandes opérations d'équipement….. A l'issue de son examen, le Conseil d'État propose un texte amendé au Gouvernement qui peut le suivre, ou non. Avis contentieux article L. 113-1 du code de justice administrative La procédure d’avis contentieux permet à un tribunal administratif ou à une cour administrative d’appel de transmettre au Conseil d’Etat une question de droit nouvelle posée dans une requête. Cette question doit présenter une difficulté sérieuse et être posée dans de nombreux litiges. Le Conseil d’Etat examine alors la question dans un délai de trois mois. Définitions de la lettreC Capacité pour agir aptitude à déposer un recours devant un tribunal, reconnue à toute personne physique ou morale y ayant un intérêt. Pour une personne privée, il faut être majeur et ne pas être sous tutelle. Cassation le recours en cassation devant le Conseil d'État, juridiction suprême de l’ordre administratif, n'est pas destiné à faire juger une nouvelle fois la totalité de l'affaire. Seuls un vice de forme, un vice de procédure, une erreur de droit ou une violation de la loi commis par les juges du fond c'est-à-dire du tribunal administratif ou de la cour administrative d’appel peuvent être invoqués devant le juge de cassation. En revanche, les appréciations de fait sauf dénaturation ne peuvent plus être discutées. Chambre les tribunaux administratifs et cours administratives d’appel sont organisés en chambres. Elles peuvent être spécialisées dans une ou plusieurs matières. Une chambre est composée d’un président, d’un président assesseur dans les cours administratives d’appel, d’un rapporteur public et de deux ou trois rapporteurs. Au Conseil d’État, les anciennes sous-sections » de la Section du contentieux sont désormais appelées chambres ». Chacune est composée d’un président, de deux présidents assesseurs, de deux rapporteurs publics et de cinq à dix rapporteurs. Chambre jugeant seule la chambre jugeant seule juge des affaires ne posant pas de difficultés particulières et, en particulier, rejette les pourvois en cassation qui ne sont pas admis. La formation de jugement est composée du président de la chambre chargée de l'affaire, de l'un de ses deux assesseurs et du rapporteur article R122-10 du code de justice administrative. La chambre jugeant seule ne peut délibérer que si au moins trois membres ayant voix délibérative sont présents article R122-14 du code de justice administrative. Le rapporteur public expose la solution qui lui paraît devoir être adoptée, mais ne prend pas part à la délibération. Chambres réunies les chambres réunies jugent des affaires présentant une difficulté juridique particulière. La formation de chambres réunies » correspond à deux chambres, dont l'une a instruit l'affaire considérée comme de difficulté moyenne et qui la juge avec l'appoint de certains membres d'une autre, sous la présidence de l'un des trois présidents-adjoints de la section du contentieux, voire du président de cette section. Clôture de l'instruction fin de l’instruction et du débat contradictoire entre les parties. La clôture de l’instruction intervient à l’initiative du juge ou automatiquement à une date fixée par le code de justice administrative. Les mémoires produits après cette date ne sont en principe pas pris en compte par la formation de jugement, qui considère que l’affaire est en état d’être jugée. Code recueil d'un ensemble de lois et de décrets dans une matière déterminée ; par exemple, code du travail, code de l'urbanisme... Code de justice administrative recueil des lois et décrets relatifs à l'organisation et au fonctionnement de la juridiction administrative. Compétence - en parlant d'une autorité administrative aptitude légale à prendre certains actes juridiques, dans un ensemble de matières déterminées, une circonscription territoriale donnée, et pendant la période allant de sa nomination à la fin de ses fonctions ; - en parlant d'une juridiction la question de la compétence consiste à se demander de quelle catégorie de juridiction relève un litige juge judiciaire litiges relatifs à l'état civil, aux titres de propriété, aux accidents causés par des véhicules..., ou juge administratif montant des impôts directs, régularité des élections municipales,... ; puis à déterminer la juridiction qui, au sein de l'ordre juridictionnel compétent, doit être saisie en fonction de la matière et du lieu. Compétence liée une autorité administrative est en situation de compétence liée lorsqu’elle est obligée de prendre une décision précise si elle constate que certaines conditions sont remplies. Elle n’a alors aucun pouvoir d’appréciation. Conclusions 1. les conclusions d’une requête ou d’un mémoire désignent ce que le justiciable, qu’il soit demandeur ou défendeur, sollicite du juge administratif par exemple, annulation d'une décision, condamnation d’une personne publique au versement d’une indemnité, remboursement des frais de procédure, rejet de la requête. 2. les conclusions du rapporteur public sont l’exposé lors de l’audience par ce magistrat des éléments de l’affaire et de la solution qu’il propose en toute indépendance à la formation de jugement. Dans certains contentieux, le rapporteur public peut être dispensé, à sa demande, de prononcer lors de l’audience ses conclusions. Conseil d'État le Conseil d’Etat est la juridiction suprême de l'ordre administratif. Principalement juge de cassation des décisions de justice rendues par les cours administratives d’appel, les tribunaux administratifs et les juridictions administratives spécialisées, le Conseil d’Etat est également juge d’appel et juge de premier ressort dans certaines matières. En plus de ces attributions contentieuses, il exerce un rôle de conseil juridique du Gouvernement il est obligatoirement consulté au cours de l’élaboration des projets de loi et de certains projets de décret les décrets en Conseil d’Etat ». Il peut également être saisi par le Parlement, pour donner un avis juridique sur une proposition de loi Cour administrative d'appel juridiction statuant en principe sur les appels dirigés contre les jugements rendus par les tribunaux administratifs. Dans certaines matières, cette juridiction est saisie directement en premier ressort. Il y a huit cours administratives d'appel Bordeaux, Douai, Lyon, Marseille, Nancy, Nantes, Paris, Versailles. Cour de cassation juridiction placée au sommet de la hiérarchie des juridictions civiles et pénales de l'ordre judiciaire. Définitions de la lettreD Décharge effacement d’une dette par le juge, notamment en matière fiscale. Décision les décisions » désignent les jugements rendus par le Conseil d’Etat. Au sens large, les décisions juridictionnelles ou décisions de justice désignent tout jugement. Décision préalable en principe, on ne peut former un recours que contre une décision. Ainsi, si l'on veut obtenir l'indemnisation d'un dommage, il faut d'abord s'adresser à l'administration. Ce n'est qu'en cas de refus qu'il sera possible de soumettre le litige au juge administratif. Décret acte administratif signé par le Président de la République ou le Premier ministre. On distingue les décrets individuels nominations... et les décrets réglementaires. Dans la hiérarchie des normes juridiques, au sommet de laquelle se trouve la Constitution, les décrets occupent une place inférieure aux traités, aux lois et aux principes généraux du droit mais supérieure aux arrêtés ministériels, préfectoraux, municipaux Décret en Conseil d'État décret pris après consultation obligatoire du Conseil d'État par le gouvernement sur son projet de décret. Défendeur dans un procès devant une juridiction administrative, le défendeur est l'adversaire du requérant. Déféré préfectoral recours par lequel le préfet demande au tribunal administratif d'annuler, pour cause d'illégalité, certaines décisions des collectivités locales commune, département, région... Délai de recours contentieux Période pendant laquelle peut être présentée au juge une requête en annulation d'un acte ou une demande d'indemnisation. En principe, la requête doit être enregistrée au greffe de la juridiction dans un délai de deux mois à partir de la publication ou de la notification de la décision contestée Délibéré phase du jugement d’une affaire. Le délibéré a lieu après l’audience publique, il est secret. Les membres de la formation de jugement débattent alors de l’affaire et prennent une décision sur la solution à y donner. Le rapporteur public n’y participe pas. Dépens part des frais engendrés par le procès frais d'expertise notamment normalement supportés par la partie perdante. Les honoraires d'avocat ne sont pas compris dans les dépens voir frais exposés non compris dans les dépens. Désistement le requérant peut toujours se désister, c'est-à-dire renoncer à son recours avant que la juridiction ne se prononce. Il le fait par exemple quand il a obtenu satisfaction, en tout ou partie, de l’administration avant le jugement, ou quand l’affaire ne présente plus d’intérêt pour lui. Détournement de pouvoir illégalité consistant, pour une autorité administrative, à mettre en œuvre l'un de ses pouvoirs dans un but autre que celui pour lequel il lui a été confié en poursuivant par exemple un intérêt purement personnel, ou un but exclusivement financier. Directive droit de l'Union européenne dans le but d'harmoniser les législations en vigueur dans les différents États membres de l'Union européenne, les institutions de l'Union peuvent prendre des directives par lesquelles elles fixent aux États des résultats à atteindre, dans un délai déterminé, mais en leur laissant le choix des formes et des moyens. Dispositif partie finale d’une décision de justice, qui vient à la suite de l’exposé des motifs et statue sur les demandes dont le juge est saisi par exemple, annulation de la décision attaquée, rejet du recours, charge des dépens. Le dispositif est présenté sous la forme d’articles. Dommage demander la réparation d'un dommage, c'est réclamer l'indemnisation financière d'un accident, d'une nuisance causés par l'activité administrative ou des conséquences d'une décision administrative illégale. Définitions de la lettreE Effet dévolutif de l'appel obligation, pour le juge d’appel, de réexaminer l’ensemble du litige lorsqu’il n’annule pas le jugement de première instance pour un vice de forme ou de procédure. Si le juge d’appel estime que les motifs du jugement du tribunal administratif sont erronés, il réexamine les autres moyens qui avaient été présentés devant le tribunal administratif. Erreur manifeste d'appréciation une décision est entachée d'une erreur manifeste d'appréciation lorsque l'administration s'est trompée grossièrement dans l'appréciation des faits qui ont motivé sa décision. Ester en justice participer à une instance en justice en tant que requérant, défendeur ou intervenant. Evocation pouvoir du juge d’appel de statuer directement sur le litige, tel que présenté devant le tribunal administratif, lorsqu’il annule le jugement du tribunal administratif en raison d’un vice de forme ou de procédure. Exception d'illégalité moyen soulevé par une des parties qui consiste à mettre en avant l'illégalité de l'acte administratif sur le fondement duquel a été pris l'acte attaqué. Excès de pouvoir recours dans lequel il est demandé au juge d’annuler un acte administratif en raison de son illégalité, pour l’avenir mais également pour le passé par exemple, incompétence de l’auteur de l’acte, violation de la loi. Exécution du jugement les jugements et arrêts des juridictions s'imposent aux parties, qui doivent les exécuter. Il est possible de demander au juge d'ordonner à l'administration qu'elle exécute le jugement dans un certain délai, sous astreinte le cas échéant. Expertise mesure ordonnée par le juge qui consiste à demander l'avis d'un expert sur des éléments techniques par exemple médicales, géologiques, d’ingénierie. Le rapport de l’expert aide le juge à apprécier, par exemple, la part de responsabilité de chaque partie, le montant de chacun des préjudices subis, etc. Ce rapport est transmis par l’expert à la juridiction, qui le communique aux parties, afin qu’elles puissent en prendre connaissance et en débattre. Définitions de la lettreF Fin de non-recevoir moyen de défense consistant à soutenir que la requête présentée au juge est irrecevable. Forclusion irrecevabilité à saisir le juge au-delà de l'expiration du délai de recours contentieux. Frais exposés et non compris dans les dépens article L. 761-1 du code de justice administrative frais de justice autres que les frais d’expertise et d’enquête appelés les dépens, voir déf.. Il s’agit essentiellement des honoraires d’avocats. A l’issue du procès, la partie perdante peut être tenue de rembourser les frais non compris dans les dépens qu’une autre partie a exposés. Définitions de la lettreG Greffe dans une juridiction, ensemble des agents qui sont chargés de la réception et de l’enregistrement des requêtes, qui assistent les magistrats dans la conduite de l’instruction, qui organisent les audiences et qui notifient les décisions de justice. Grief 1. une décision faisant grief est une décision qui a un impact sur la situation juridique d'une personne et qui peut en conséquence être contestée devant le juge. A titre de contre-exemple, un avis donné par une commission consultative ne fait pas grief et ne peut pas être attaqué seule la décision prise par l'administration en se fondant sur cet avis pourra l’être. 2. dans le contentieux électoral, le terme grief » est synonyme de moyen. Il désigne les arguments juridiques mis en avant pour demander l’annulation des résultats d’une élection. Définitions de la lettreI Incompétence 1. une décision administrative est entachée d’incompétence lorsque l’autorité qui l’a adoptée n’avait pas le pouvoir de la prendre. 2. le juge administratif peut se déclarer incompétent pour examiner une affaire lorsque celle-ci ne devait pas être présentée devant une juridiction de l’ordre administratif mais devant une juridiction de l’ordre judiciaire par exemple tribunal d’instance, tribunal de police…. Injonction ordre adressé par le juge à l’administration afin qu’elle prenne les dispositions nécessaires à l’exécution d’une décision de justice. Cet ordre peut consister à obliger l’administration à prendre une mesure dans un sens déterminé ou bien à la contraindre à procéder à un nouvel examen d’une demande. Instance succession des actes de procédure allant du dépôt de la requête jusqu'au moment où le jugement est rendu. Instruction phase de la procédure qui débute par la communication de la requête au défendeur par la juridiction. Grâce aux échanges de mémoires écrits contradictoires entre les parties et aux mesures qui peuvent être ordonnées par le juge par exemple demande de pièces, expertise, l’instruction a pour objet de mettre l’affaire en état d’être jugée. Cette phase est secrète et prend fin lors de la clôture de l’instruction voir Clôture de l’instruction Intérêt à agir pour saisir le juge d'un recours en annulation, un requérant doit justifier d'un intérêt pour agir l'acte qu'il conteste doit l'affecter de façon suffisamment directe et certaine. Intervention fait pour une personne de se joindre spontanément à une procédure en cours devant le juge sans l’avoir initiée et sans y être appelée par le juge. En général, l’intervention a pour objectif d’appuyer la position du requérant intervention en demande ou celle du défendeur intervention en défense. Irrecevabilité une requête est irrecevable si elle ne respecte pas les règles de la procédure contentieuse par exemple, dépôt de la requête dans un délai précis, exposé de conclusions et moyens, intérêt pour agir. Dans ce cas, sauf régularisation de l’irrecevabilité quand elle est possible, la requête doit être rejetée par le juge. Définitions de la lettreJ Jonction fait de statuer par une seule décision sur plusieurs requêtes. Judiciaire juridiction les juridictions de l'ordre judiciaire jugent d'une part, les affaires pénales, et d'autre part, les litiges entre les particuliers mettant en jeu les règles du droit civil droit de la famille, du droit du travail, du droit commercial... . Elles relèvent du contrôle de la Cour de cassation. Jugement décision rendue par un tribunal administratif. Par extension, le mot jugement » peut être employé comme un synonyme de décision de justice ». Jugement avant dire droit jugement intervenant au cours de la procédure, notamment pour ordonner une mesure provisoire ou une mesure d'instruction, avant qu'intervienne le jugement final sur la requête. Juridiction institution par exemple, tribunal, cour chargée de juger au nom du peuple français. Jurisprudence ensemble des décisions de justice qui interprètent, précisent le sens des textes de droit, et le cas échéant, complètent les lois et les règlements. Définitions de la lettreL Lecture du jugement date à laquelle le jugement est "lu", c'est-à-dire rendu public par le juge. Légalité externe règles de compétence, de forme et de procédure que doit respecter une décision administrative pour être légale. Légalité interne conditions de fond que doit respecter une décision administrative pour être légale. Litige désaccord sur un fait ou un droit donnant lieu à un procès. Définitions de la lettreM Mémoire document par lequel une partie demandeur ou défendeur présente ses conclusions ce qu’elle demande au juge et les arguments de droit et de fait qui les appuient. Motifs éléments de droit et de fait sur lesquels est fondée une décision administrative ou la solution retenue par une décision de justice. Motivation exposé des motifs d’une décision administrative ou d’une décision de justice. Une décision de justice comporte obligatoirement une motivation. Moyen d'ordre public moyen que le juge a l’obligation d’examiner, même s’il n’a pas été invoqué par les parties par exemple, le moyen tiré de l’incompétence de l’auteur de la décision administrative attaquée. Moyen inopérant moyen invoqué par une partie mais qui n’a aucune conséquence sur la solution à apporter au litige par exemple, un moyen fondé sur la méconnaissance d’un texte non applicable à la situation du requérant. Moyens pour convaincre le juge que ses demandes sont fondées, raisons argumentées en droit et/ou en fait, invoquées par chaque partie dans son ou ses mémoires par exemple, incompétence du signataire de l’acte, méconnaissance d’une disposition législative ou réglementaire. Définitions de la lettreN Non-lieu si le recours a perdu son utilité, le juge le constate en prononçant un non-lieu à statuer. Cette situation se produit notamment lorsque l’administration a donné satisfaction au requérant en cours de procédure. Note en délibéré observations écrites que les parties peuvent transmettre à la formation de jugement après la tenue de l’audience lorsque l’affaire a été mise en délibéré et que la décision de justice n’a pas encore été rendue. Notification 1. fait pour l’administration de communiquer une décision à la personne directement concernée. La date de notification marque le point de départ du délai de recours, durant lequel cette personne peut contester la décision. 2. fait de communiquer une décision de justice aux parties au procès. Le dernier article du dispositif de la décision de justice précise les personnes auxquelles cette décision est notifiée. La date de notification fait courir le délai de recours contre cette décision. N’est pas fondé à se plaindre expression utilisée par le juge d’appel lorsqu’il confirme la solution du juge de première instance sur un fondement différent Définitions de la lettreO Ordonnance 1. décision de justice prise par un seul juge sans audience par exemple, une ordonnance constatant l’irrecevabilité de la requête ou par le juge des référés. 2. le terme d’ordonnance désigne également certaines mesures d’instruction par exemple, ordonnance de clôture d’instruction. Ordre de juridiction les juridictions sont groupées dans deux ordres ordre judiciaire contentieux civil et pénal, ordre administratif contentieux administratifs. Les conflits de compétence entre les deux ordres de juridictions sont réglés par le Tribunal des conflits. Définitions de la lettreP Parties ce sont le les requérants, le les défendeurs, et dans certains cas les tiers intéressés par le litige. Pendante se dit d'une affaire portée devant une juridiction et non encore tranchée. Plein contentieux ou contentieux de pleine juridiction dans les matières qui relèvent du plein contentieux, le requérant peut obtenir du juge autre chose ou davantage que l'annulation d’une décision administrative. Le juge peut, par exemple, annuler ou valider un acte administratif mais également le réformer modifier voire lui en substituer un nouveau. Il peut aussi condamner l’administration à des dommages et intérêts indemnités. Le contentieux de pleine juridiction recouvre des recours d’une très grande variété contentieux contractuel, contentieux de la responsabilité, contentieux fiscal, contentieux électoral… Pourvoi nom donné au recours formé devant le Conseil d'État, afin d'obtenir la cassation d'une décision de justice rendue en dernier ressort dans la majorité des cas par une cour administrative d’appel. Préjudice tort causé par une activité ou une décision. Les préjudices peuvent être essentiellement matériels perte de revenu..., corporels invalidité... ou moraux perte d'un être cher.... On parle aussi de dommage. Prescription délai dont l'expiration modifie une situation juridique prescription quadriennale par exemple pour les dettes des personnes publiques. Procédure d'admission des pourvois en cassation procédure préalable qui permet de déterminer si un pourvoi en cassation présenté devant le Conseil d’Etat est, ou non, admis à être jugé. Pour cet examen préalable, la procédure n’est pas contradictoire le Conseil d’Etat examine uniquement le pourvoi présenté par le requérant. Si ce pourvoi est irrecevable ou ne contient aucun moyen sérieux, il peut faire l’objet d’une décision de non-admission, qui contient des motifs très brefs et met fin au procès. Si, à l’inverse, le pourvoi est admis en cassation, il est alors communiqué au défendeur dans le cadre de l’instruction contradictoire et fera l’objet d’une décision motivée. Protestation nom donné au recours dirigé contre les résultats d’une élection. Définitions de la lettreQ Question préjudicielle procédure qui permet au juge de transmettre une question échappant à sa compétence et posant une difficulté sérieuse à la juridiction compétente et de sursoir à statuer dans l’attente de sa réponse par exemple, lorsque le juge administratif transmet au juge judiciaire une question portant sur la nationalité du requérant. Lorsque la question pose une difficulté sérieuse portant sur l’interprétation ou la validité d’un acte de l’Union européenne, elle est transmise à la Cour de justice de l’Union européenne. Question prioritaire de constitutionnalité QPC procédure prévue par l'article 61-1 de la Constitution, par laquelle tout justiciable peut soutenir à l'occasion d'un procès, qu’une loi porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit. Lorsqu’une QPC est soulevée devant un tribunal administratif ou une cour administrative d’appel, celle-ci est transmise au Conseil d’État dans les meilleurs délais, si les conditions légales sont remplies. Dans un délai de trois mois, le Conseil d’État procède alors à un second examen de cette question. Il la transmet au Conseil constitutionnel si la loi contestée est applicable au litige, si elle n’a pas déjà été déclarée conforme à la Constitution et si la question est nouvelle ou présente un caractère sérieux. A l’occasion d’un litige porté devant lui, le Conseil d’Etat peut aussi être directement saisi d’une telle question. Définitions de la lettreR Rapporteur magistrat chargé de l’instruction de l’affaire. Il étudie l’affaire et la met en état d’être jugée en prenant ou proposant les mesures d’instruction nécessaires par exemple, communication de mémoire, demande de pièces, expertise. Lors de l’audience, c’est le rapporteur qui présente brièvement le litige. Il prend part au délibéré et à la rédaction du jugement. Rapporteur public magistrat chargé de faire connaître, en toute indépendance, son appréciation de l’affaire et de proposer la solution qu’il retiendrait à la formation de jugement. Il prononce ses conclusions au cours de l’audience publique, sauf dispense voir Conclusions. Ayant pris position publiquement, il ne participe pas au délibéré. Ses conclusions peuvent être ou non suivies par la formation de jugement. Recevable se dit d'une requête présentée conformément aux règles de la procédure contentieuse, notamment de délais. Recours 1. recours administratif demande faite à l’administration de revenir sur sa décision. Il peut s’agir d’un recours gracieux, adressé à l’autorité qui a pris la décision, ou bien d’un recours hiérarchique, adressé au supérieur. Dans certains cas, ce recours est obligatoire avant la saisine du juge. 2. recours contentieux action en justice par laquelle un requérant demande, par exemple, l’annulation d’une décision administrative ou la condamnation d’une personne publique à réparer un préjudice. Ce terme désigne aussi la demande d’annulation ou de réformation d’une décision juridictionnelle par exemple, recours en appel. Recours en appréciation de légalité recours visant à obtenir du juge administratif, non pas l'annulation d'un acte, mais la simple déclaration de son illégalité. Il s'agit d'un recours exercé à l'occasion d'une instance devant le juge judiciaire, lorsque celui-ci, confronté à la question de la légalité d'un acte administratif, sursoit à statuer jusqu'à ce que la juridiction administrative se soit prononcée. Recours gracieux recours administratif présenté à l'autorité qui a pris l'acte que l'on conteste. Recours hiérarchique recours administratif présenté au supérieur hiérarchique de l'autorité qui a pris l'acte que l'on conteste. Recours pour excès de pouvoir recours ayant pour objet de demander au juge l'annulation d'un acte administratif considéré comme illégal. Recours préalable avant de saisir le juge, il est possible et parfois obligatoire de commencer par adresser une réclamation à l'auteur de la décision contestée recours gracieux ou à son supérieur recours hiérarchique pour lui demander de retirer sa décision ou d'attribuer une indemnité. Référé procédure permettant à un justiciable d’obtenir rapidement des mesures provisoires. Référé constat procédure visant à faire ordonner par le juge la constatation, par un expert, d'une situation de fait susceptible de donner lieu à un litige, afin notamment de sauvegarder en temps utile des éléments de preuve. Référé instruction procédure d'urgence permettant au juge d'ordonner toutes mesures d'instruction utiles en vue de la solution du litige. Référé liberté la procédure du référé liberté, prévue par l’article L. 521-2 du code de justice administrative, permet au juge d’ordonner, dans un très bref délai en principe 48 h, toutes mesures nécessaires à la sauvegarde d'une liberté fondamentale à laquelle une administration aurait porté, dans l'exercice d'un de ses pouvoirs, une atteinte grave et manifestement illégale. Pour obtenir satisfaction, le requérant doit justifier d’une situation d’urgence qui nécessite que le juge intervienne dans les quarante-huit heures. Référé provision procédure d'urgence permettant aux créanciers d'obtenir une avance sur la somme qui leur est due lorsque cette dette n'est pas sérieusement contestable. Référé suspension procédure qui permet à un justiciable d’obtenir dans un bref délai la suspension d’un acte administratif, en attendant que le juge se prononce définitivement sur sa légalité, lorsque deux conditions sont réunies simultanément il faut qu’il y ait une situation d’urgence justifiant la suspension et qu’il y ait un doute sérieux sur la légalité de la décision administrative contestée. Régularisation acte de procédure accompli par une partie en temps utile durant l’instance, qui a pour effet de rendre recevable son recours ou ses écritures par exemple, lorsque le requérant n’a pas produit la décision qu’il attaque, il régularise son recours en la versant au dossier. Requérant personne qui s'adresse au tribunal pour lui soumettre un litige. Requête document par lequel un justiciable saisit une juridiction d’un recours contentieux. Retrait acte par lequel l’administration décide de faire disparaître pour l’avenir comme pour le passé une décision qu’elle a prise. Cette décision est alors supposée n'avoir jamais existé. Rôle liste des affaires inscrites à l'audience, en vue d’être jugées. Elle est affichée dans les locaux de la juridiction. Définitions de la lettreS Sans qu'il soit besoin de ... formule employée par le juge lorsqu’il n’est pas nécessaire de trancher certaines questions ou de répondre à certains moyens pour trancher le litige par exemple, lorsque le juge peut annuler la décision attaquée en ne retenant qu’un seul des moyens. Section du contentieux Substitution de base légale lorsque le fondement juridique base légale de la décision attaquée est erroné, mais que la même décision aurait pu être prise sur un autre fondement juridique, le juge peut le substituer à celui que l’administration avait initialement retenu. Le juge ne peut toutefois procéder à cette substitution que si elle ne prive le requérant d’aucune garantie. Substitution de motifs lorsque l’administration constate que les motifs de sa décision ne permettent pas de la justifier légalement, elle peut demander au juge de leur substituer un autre motif. Sursis à statuer report du jugement d’une affaire jusqu’à un événement déterminé par exemple, la réponse à une question préjudicielle, la remise d’un rapport d’expertise. Définitions de la lettreT Tribunal administratif juridiction, distincte des tribunaux judiciaires, chargée de résoudre les conflits mettant en cause un acte ou une décision de l'administration. Tribunal des conflits composée paritairement de membres de Conseil d'État et de la Cour de cassation, cette juridiction est chargée principalement de trancher les conflits de compétence qui surviennent entre les deux ordres de juridiction. Il peut s'agir de "conflits positifs" lorsque le préfet conteste la compétence d'un tribunal de l'ordre judiciaire pour juger d'une affaire dont ce dernier est saisi ou de "conflits négatifs" lorsque deux ordres de juridiction se sont successivement déclarés incompétents pour juger d'une affaire ou, depuis 1960, lorsque le deuxième ordre saisi éprouve des doutes sur sa compétence. Définitions de la lettreV Visas première partie d’une décision juridictionnelle, qui résume la procédure en présentant notamment l’ensemble des mémoires produits par les parties, ce qu’elles demandent à la juridiction et les moyens qu’elles invoquent. Les visas recensent ensuite les textes sur lesquels le juge s’appuie pour rendre sa décision. Voie de fait il y a voie de fait de la part de l'administration lorsqu'elle procède irrégulièrement à l'exécution forcée d'une décision et que cela porte atteinte à la liberté individuelle ou aboutit à une privation de propriété. Il y a également voie de fait lorsque l'administration prend une décision qui a le même effet et ne se rattache à aucun de ses pouvoirs. En cas de voied e fait, seul le juge judiciaire est compétent. Voies de recours actions permettant un nouvel examen d'une décision, par l'administration elle-même ou par un tribunal voir appel, cassation.

Leprocureur de la république est un magistrat nommé par décret du président de la république sur avis simple du Conseil supérieur de la magistrature. Il est sous l’autorité du procureur général et du garde des sceaux. Il siège au parquet et représente la société au nom de laquelle il est chargé de faire appliquer la loi. Il exerce donc une action publique et assure que la loi LE VOCABULAIRE DE LA JUSTICE permet de comprendre le lexique utilisé dans une enquête judiciaire, qu’on trouve notamment dans les polars et les romans policiers. Il peut être aussi intéressant d’aller assister à des audiences au tribunal de grande instance ouvertes au public de votre ville. On y découvre comment se passe un procès ! Vous trouverez ci-dessous, par ordre alphabétique, une partie des mots courants du vocabulaire judiciaire. Le tribunal civil ou de grande instance juge les conflits entre les tribunal de police juge les tribunal correctionnel juge les cour d’assises juge les crimes. Lexique Acquittement Se dit pour un arrêt de cour d’assises déclarant l’accusé non coupable. En correctionnel, le prévenu est relaxé. Accusé Désigne la personne mise en examen », après son renvoi devant la cour d’assises. Amende Condamnation pécuniaire versée au trésor public. À distinguer des dommages et intérêts. Amnistie Décision qui résulte de l’application d’une loi générale ou spéciale. Elle peut concerner des peines inférieures à un seuil précis qui sont effacées lors d’événements particuliers. élection du président de la République, etc République etc…. Elle peut aussi concerner des faits qui ne sont donc plus poursuivables crimes et délits commis en relation avec la guerre d’Algérie, etc…. Il est interdit de faire état d’une condamnation amnistiée. Mais les faits appartiennent à l’Histoire. Appel Faire appel contester une décision d’un tribunal, des prud’hommes, du conseil de la concurrence, etc. devant la cour d’appel. Interjeter appel n’est pas encore archaïque. L’arrêt de la cour peut confirmer ou infirmer la décision, totalement ou partiellement. Assigner Citer quelqu’un directement devant le tribunal par le biais d’une assignation. Voir aussi citation directe. Audience Un procès, même s’il dure une semaine ou un mois ne comporte qu’une seule audience. Dans un long procès ne pas écrire au cours de l’audience de mercredi…», mais lors des débats de mercredi…» Barreau Ensemble des avocats attachés à un tribunal de grande instance. Bâtonnier Il est d’usage d’attribuer définitivement ce titre à tout avocat ayant un jour été élu chef de son ordre. Ce qui impose la formule le bâtonnier en exercice…» pour désigner le chef actuel de l’ordre. Citation directe Moyen qui permet de poursuivre quelqu’un sans déposer une plainte. Il n’y aura pas d’instruction. Cette personne sera citée directement devant le tribunal pour répondre du délit invoqué par la partie civile. À l’audience, le parquet décidera de se joindre à la poursuite ou de laisser l’affaire entre parties. Le parquet peut aussi recourir à la citation directe dans les affaires simples. Commission rogatoire Mission donnée par un juge à l’un de ses collègues ou à un officier de police judiciaire pour procéder, en son nom, à des actes d’instruction perquisition, audition, etc. Comparution immédiate Procédure de jugement rapide autrefois nommée flagrants délits ». Contrôle judiciaire Ensemble des mesures contraignantes imposées à une personne mise en examen et laissées en libertécaution financière, remise du passeport, pointage au commissariat, etc…. Contumace Cette procédure a été supprimée par la loi 9 Mars s’agissait du jugement et de la condamnation d’un accusé absent devant la cour d’assises. Le condamné s’appelait alors le contumax. adjectif latin signifiant obstiné», orgueilleux» qui a dérivé en rebelle». Désormais, il faut parler de défaut criminel ». Le jugement est de pures formes, car le condamné, une fois arrêté, sera rejugé dans les formes normales. Cour d’assises Juridiction criminelle départementale. On écrit la cour d’assises du Nord» et non pas la cour d’assises de Douai. Comme on le voit, elle n’est pas toujours dans le chef-lieu… Délibéré Par extension de la notion de délibération, désigne le temps consacré par les juges à la rédaction de la décision. Varie de quelques minutes à plusieurs mois. Par une autre extension, désigne aussi le fait que la décision ne sera pas rendue à l’issue des débats on dit sur le siège » mais mise en délibéré ». Détention provisoire Incarcération décidée par une juridiction d’instruction pour des motifs limités. Depuis 1970, on ne devrait plus parler de détention préventive. La liberté n’est jamais provisoire. Diffamation Propos ou écrit portant atteinte à l’honneur ou à la considération du plaignant. C’est un délit jugé en correctionnel selon une procédure particulièrement complexe. Si le plaignant a choisi de poursuivre devant le tribunal civil, l’auteur des propos litigieux peut être condamné pour une faute dont il doit réparer le préjudice. Dommages et intérêts Réparation financière d’un préjudice qui est versé à la victime ou à ses ayants droit familles, héritiers, etc... À distinguer de l’amende qui est une peine. Débouté N’est pas archaïque. C’est le mot juste indiquant que le plaignant n’a pas obtenu satisfaction et que ses demandes ont été rejetées. Défaut Absence d’un prévenu au tribunal correctionnel. Il peut faire opposition au jugement le condamnant par défaut et sera rejugé. Ne pas confondre avec le prévenu absent mais cité à comparaître dans les formes régulières qui sera jugé dans un débat réputé contradictoire. Celui-ci ne pourra que faire appel de sa condamnation. Selon une procédure un peu différente, le défaut a remplacé la contumace en matière criminelle. Enquête préliminaire Investigations effectuées sous la seule autorité du parquet. Juges Magistrats du siège. Ce sont les seuls à rendre des décisions judiciaires. La confusion avec les membres du parquet se lit parfois dans des organes sérieux. Ainsi, la formule le juge X de la section anti-terroriste du parquet de Paris…» contient une lourde erreur qui a la vie dure. Magistrats Terme général pour désigner les juges même les membres non professionnels d’un jury et les représentants du parquet. Mise en examen Nouvelle terminologie pour l’inculpation. Dans le Code de procédure pénale, le législateur a remplacé l’inculpé» par cette interminable locution la personne mise en examen». Le mot inculpation» et ses dérivés restent valables pour les personnes poursuivies avant le 24 août 1993 et pour les procédures étrangères. Non-inscription au B2 Formule par laquelle les magistrats décident que la condamnation ne figurera pas au casier judiciaire. Non-lieu Contraction de la formule non lieu à poursuivre». Blanchi l’intéressé de tout soupçon lorsque cette décision devient définitive. Parquet Corps hiérarchisé de la magistrature. Soumis à l’autorité du ministère de la justice. Dispose de l’opportunité des poursuites en décidant ou non douvrir une information judiciaire» qui sera menée par un juge d’instruction ou de saisir le tribunal correctionnel. À tous les stades de la procédure le parquet présentera des avis sous forme de réquisitions, dans un réquisitoire. Ce corps est formé de bas en haut par les substituts, les procureurs, des substituts généraux, les procureurs généraux. À l’audience de la cour d’assises, même si c’est un jeune substitut qui occupe le siège du ministère public autre nom du parquet, il est de règle de lui donner le titre d’avocat général même dans le compte rendu d’audience. Au tribunal, la courtoisie judiciaire veut que l’on s’adresse au parquet par la formule Madame ou Monsieur le Procureur». Mais dans un article cette formule ne sera reprise que s’il s’agit effectivement du procureur du lieu qui s’est dérangé en personne. Sinon ce sera X…substitut du procureur de la République ou la le substitut X…,, la le représentante du parquet, le parquet ou le ministère public. Dans plusieurs décisions récentes, la Cour Européenne des droits de l’Homme considère que le parquet français n’est pas une autorité judiciaire indépendante au sens de l’article 5 de la Convention de Sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales. Partie civile La victime ou sa famille. Il arrive qu’une partie civile soit irrecevable. Période de sûreté période pendant laquelle le condamné ne pourra bénéficier d’aucun aménagement de la peine permission de sortir, semi-liberté, etc . C’est une mesure dexécution de la peine. La locution peine de sûreté» est une grave erreur que sa fréquence n’excuse pas. La peine est le temps d’incarcération figurant sur l’arrêt de condamnation. Permission de sortir Autorisation de sortir de prison accordée à un détenu pour une période précise. Écrire permission de sortie» est une faute tant sur le plan juridique que sur celui de la syntaxe. Plainte Elle peut être contre X… ou contre personne dénommée. Elle peut être déposée au parquet ou devant le doyen des juges d’instruction ou à son cabinet. Attention aussi à la différence entre l’annonce de l’intention de déposer une plainte très courante et le réel dépôt de la plainte moins fréquent- à vérifier. Dans certains cas, il n’est vraiment effectif qu’après le versement d’une consignation. On peut se désister en retirant sa plainte. Porter plainte» devrait être réservé au langage parlé. Outre sa forme populaire et imagée, cette locution empêche de s’interroger sur la forme réelle de la plainte. Pourvois Terme réservé aux recours devant la Cour de Cassation. Ce n’est pas un nouvel appel. La Cour de Cassation n’examine pas le fond de l’affaire. Elle vérifie seulement la légalité de la décision contestée. Prescription Délais au terme duquel aucune poursuite ne peut plus être engagée. Il est de 10 ans pour les crimes et de trois ans pour les délits. Attention, le point de départ de ce délai est parfois difficile à déterminer, car la prescription peut avoir été interrompue par certaines circonstances ou certains actes judiciaires. La loi et la jurisprudence prévoient des cas particuliers crimes sur les mineurs et les délits continus » comme le recel, abus de biens sociaux…. Les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles. Dans les conflits civils, la prescription est de trente ans. Prévenu Personne renvoyée devant le tribunal correctionnel. La qualification juridique retenue contre lui constitue la prévention. Le premier sens du mot prévenir», en latin praevenire -venir devant- était celui de citer en justice». Ensuite, dans le langage courant, il a dérivé vers aller au-devant, puis alerter. Réclusion criminelle Forme de condamnation réservée à la cour d’assises. En langage judiciaire, cela signifie que la personne sera incarcérée ira en prison pour une durée déterminée. Procédure civile d’urgence principalement destinée à faire cesser un trouble manifestement illicite ou à figer une situation pour préserver les intérêts du plaignant. Le juge ou le tribunal des référés ne se prononcent jamais sur le fond du litige. Aussi, celui qui a obtenu satisfaction provisoirement ne peut dire qu’il a gagné son procès, car l’affaire sera examinée au fond ultérieurement par le tribunal civil. En outre, certaines mesures comme les saisies conservatoires sont souvent accordées automatiquement. Il peut aussi être décidé qu’il n’y a pas lieu à référé. Ce qui peut signifier seulement qu’il n’y a pas urgence ou que le trouble n’est pas manifestement illicite. Relaxe C’est une déclaration de non-culpabilité réservée aux délits et qui correspond à l’acquittement pour les crimes. Le prévenu est relaxé des poursuites engagées. du latin relaxare desserrer» ou élargir»; ce dernier mot est encore utilisé dans le sens de libérer, mettre en liberté. Sursis Partie de la peine que le condamné est dispensé d’exécuter s’il n’est pas à nouveau condamné dans un délai de cinq ans. Auteur Maurice Peyrot, journaliste, chroniqueur judiciaire pour Le Monde Pour aller plus loin Ilest nommé directeur général adjoint en charge de l'aval au sein de la SNPC, soit le raffinage et la distribution, et administrateur général
Pour accomplir ses missions, la Chancellerie dispose de 75 000 agents à travers le territoire qui travaillent auprès des nom du Gouvernement, la Chancellerie prépare les projets de loi et de règlements dans plusieurs domaines droit de la famille, procédure pénale, etc.. Le ministère assure la gestion des juridictions et des services de la Justice. Il prend en charge les personnes qui lui sont confiées par l’autorité judiciaire mineurs délinquants ou en danger, etc.. Le ministère est en charge de définir et de mettre en œuvre des politiques publiques en matière de Justice comme l’aide aux victimes et l’accès au droit par la tête du ministère se trouve le garde des Sceaux, ministre de la Justice. Il est nommé garde des Sceaux puisqu'il est le gardien du grand sceau de France, apposé sur la Constitution et les grandes lois de la République. Il est assisté des membres de son cabinet et du Porte-parole. Auprès du ministre, l’inspection générale contrôle le fonctionnement des juridictions et des services de la justice. L’administration centrale du ministère dispose d’un Secrétariat général et de cinq directions. Le Secrétariat général a une mission transversale il est chargé de la stratégie de modernisation du ministère. Il conduit notamment les politiques ministérielles pour l’accès des citoyens au droit et à la Justice, l’aide aux victimes ainsi que les affaires européennes et internationales. La direction des affaires civiles et du sceau DACS prépare des projets de loi et de réglementation en matière de droit civil et commercial. Elle participe aussi à l’élaboration du droit public et constitutionnel. Elle règlemente les professions judiciaires et juridiques avocat, notaire, huissier de Justice, etc.. La direction des affaires criminelles et des grâces DACG est compétente en matière de Justice pénale. Elle gère, par exemple, le casier judiciaire national où sont enregistrées toutes les condamnations pénales des citoyens. Elle examine les recours en grâce adressés au président de la République. La direction des services judiciaires DSJ est en charge de l’organisation et du bon foonctionnement des cours et des tribunaux. Elle conduit notamment une politique de modernisation des juridictions et améliore leurs conditions de travail. La direction de l’administration pénitentiaire DAP participe à l’exécution des peines et à la réinsertion des personnes qui lui sont confiées. La direction de la protection judiciaire de la jeunesse DPJJ définit et met en œuvre les politiques de protection pour les mineurs. Elle évalue les situations des mineurs délinquants ou en danger pour aider les magistrats dans leurs décisions. Elle est en charge de l’insertion sociale, scolaire et professionnelle des mineurs ayant commis des infractions, ainsi que du contrôle de la qualité des prises en charge dans les établissements éducatifs.
Al’issue de cette audition, si le Consulat général estime que le mariage est susceptible d’être annulé au titre des articles 180, 184 ou 191 du code civil, il peut décider de surseoir à la transcription de l’acte de mariage et saisir le procureur de la République de Nantes. Si le procureur de la République de Nantes ne poursuit MALTRAITANCE SIGNALEMENT, MODE D'EMPLOI Maltraitance Le signalement, mode d’emploi PAR MAITRE FITOUSSI avocate au Barreau de Paris La faiblesse de l'évaluation des besoins de l'enfant et de sa famille, ont été à l'origine de la loi n° 2007-293 du 5 mars 2007 réformant la protection de l'enfance. Cette loi améliore le dispositif d'alerte, d'évaluation et de signalement en créant dans chaque département une cellule chargée du recueil, du traitement et de l'évaluation des informations préoccupantes relatives aux mineurs en danger ou qui risquent de l'être. Pour le législateur en 2007 L'objectif était de croiser les regards sur une situation familiale et de favoriser les analyses conjointes ». Mais le signalement reste un cas de conscience, le choix personnel d’un professionnel ou l’acte de courage d’un simple témoin qui ose dénoncer, signaler c’est prendre la responsabilité de faire évoluer une situation familiale complexe dont on ne maitrise pas tous les ressorts, mais c’est aussi l’obligation de faire cesser un délit dont on a pu avoir connaissance. Le signalement est quelquefois instrumentalisé par un parent contre l’autre, pour obtenir la garde d’un enfant, on pour gagner » dans une procédure de divorce, mais il n’en demeure pas moins un acte de citoyenneté essentiel et quelquefois vital pour celui qui ne peut pas parler, muré dans sa douleur et l’horreur de son quotidien l’enfant victime de violence. Je vous propose une fiche pratique pour vous aider à parler de l’indicible et à réagir devant l’intolérable la souffrance d’un enfant. Qu’est ce que le signalement ? Le signalement est un "écrit objectif comprenant une évaluation de la situation d'un mineur présumé en risque de danger ou en danger nécessitant une mesure de protection administrative ou judiciaire". Il apparaît donc indispensable de cerner précisément et objectivement le signalement car il est déterminant pour assurer la protection des enfants qui ont besoin d'aide ou qui sont en danger. Le signalement se distingue de l'information. En effet, informer consiste à porter à la connaissance des équipes de professionnels assistantes sociales, psychologues, médecins ou infirmières scolaires.. par voie orale entretien, téléphone ou écrite courrier, télécopie la situation d'un enfant potentiellement en danger inquiétude sur des comportements inhabituels, faits observés, propos entendus ou rapportés, alors que signaler consiste à alerter l'autorité administrative ou judiciaire, après une évaluation pluridisciplinaire si possible de l'enfant, en vue d'une intervention institutionnelle. Cette distinction information/signalement est de nature à apporter une réponse administrative ou judiciaire justifiée et adaptée à la situation de l'enfant. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que des maltraitances entendues au sens large ne recouvrent pas systématiquement des infractions pénales. Qui doit signaler ? D’une manière générale, la loi impose à chacun de ne pas se taire et d’agir lorsqu’il a connaissance de la situation d’un enfant en danger ou en risque de l’être. Ainsi, l’article 434-1 du code pénal fait obligation à quiconque, ayant connaissance d’un crime dont il est encore possible de prévenir ou de limiter les effets ou dont les auteurs sont susceptibles de commettre de nouveaux crimes qui pourraient être empêchés, d’en informer les autorités judiciaires ou administratives. L’article 434-3 du code pénal oblige pareillement quiconque, ayant connaissance de privations ou de mauvais traitements ou d’atteintes sexuelles infligées à un mineur de 15 ans, ou à une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge, d’une maladie, d’une infirmité, à en informer les autorités judiciaires ou administratives. Par ailleurs, le code pénal réprime à la fois l’omission d’empêcher une infraction article 223-6 alinéa 1er ainsi que l’omission de porter secours article 223-6 alinéa 2 Si ces dispositions obligent tous les citoyens, elles s’imposent avec d’autant plus de force à l’égard des fonctionnaires de l’Education nationale qui, en application de l’article 40 du code de procédure pénale, sont tenus de donner avis sans délai au procureur de la République de tout crime ou délit dont ils ont connaissance dans l’exercice de leurs fonctions et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs. Il faut éviter de rester seul face à une situation préoccupante d’enfant en danger ou en risque de l’être. En cas de besoin, tout personnel de l’éducation nationale pourra prendre l’attache des services sociaux ou médicaux pour un conseil technique. Les personnes-ressources au sein de l’Education Nationale sont les assistantes sociales scolaires, les médecins scolaires, ect…Dans les cas de présomption de violence physique, le médecin scolaire ou le médecin, responsable départemental doit être averti en urgence pour un éventuel constat médical. À qui signaler ? 1. Au Président du Conseil Général du département où réside l'enfant. La transmission d’informations préoccupantes au Conseil Général service de l’aide sociale à l’enfance, Cellule Enfance en Danger est effectuée dans les cas de situations préoccupantes d’enfant en risque ou de suspicion de maltraitance sans forcément que les faits soient avérés. La Cellule Enfance en Danger du Conseil Général est chargée du recueil, du traitement, et de l’évaluation de ces informations. Après évaluation, la Cellule Enfance en Danger du Conseil Général peut saisir, si nécessaire l’autorité judiciaire 2. Au procureur de la République représenté par le substitut des mineurs au tribunal de grande instance dans les cas d'extrême gravité ou d'urgence Le signalement au Procureur de la République est effectué pour les situations d’urgence avérées nécessitant une protection immédiate du mineur maltraitance avérée avec si possible constat de coups, violences sexuelles ou suspicion de violences sexuelles,… Tout personnel de l’Education Nationale à l’origine de la transmission d’informations préoccupantes au Président du Conseil Général ou d’un signalement au Procureur, est tenu d’en informer - Le directeur d’école ou le chef d’établissement - L’inspecteur de l’Education Nationale chargé de circonscription - L’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux Un double de ces écrits doit systématiquement être transmis sous pli portant la mention " confidentiel " à l'Inspecteur d'Académie. La hiérarchie ne se substitue pas à la responsabilité individuelle de celui qui a eu connaissance d’un crime ou d’un délit art. 40 du code de procédure pénal. La conseillère technique départementale du service social élèves est responsable, sous couvert de l’Inspecteur d’Académie, du recueil de tous les signalements émanant de l’Education Nationale. Ces données permettront une lecture statistique des situations de mineurs maltraités recensées dans les établissements scolaires du département. La conseillère technique départementale informe le Conseil Général Mission de protection de l’enfance des signalements adressés au Procureur. Que signaler ? Tous les éléments qui peuvent constituer une présomption ou une constatation de sévices, de privation ou de délaissement, etc. L'auteur du signalement n'est pas tenu d'apporter la preuve des faits Lorsqu’un professionnel est amené à recueillir les confidences d’un enfant, il veille particulièrement à ne poser que des questions non suggestives et à retranscrire mot à mot les paroles du mineur ainsi que les questions éventuelles auxquelles elles font suite. Pour la rédaction des propos de l’enfant, il convient d’utiliser les guillemets ou à défaut le conditionnel. Il note avec précision le contexte et les circonstances dans lesquelles l’enfant a fait ses révélations. Dans les cas de présomption de violence physique, le médecin scolaire ou le médecin, responsable départemental doit être averti en urgence pour un éventuel constat médical. Lorsqu’un professionnel est amené à recueillir les confidences d’un enfant, il veille particulièrement à ne poser que des questions non suggestives et à retranscrire mot à mot les paroles du mineur ainsi que les questions éventuelles auxquelles elles font suite. Pour la rédaction des propos de l’enfant, il convient d’utiliser les guillemets ou à défaut le conditionnel. Il note avec précision le contexte et les circonstances dans lesquelles l’enfant a fait ses signaler ? Par écrit Une lettre simple contenant - Les coordonnées de la personne qui signale, votre situation ou profession, votre service le cas échéant, vos coordonnées. - Les coordonnées du mineur concerné identité de l'enfant, âge ou date de naissance, noms des parents, adresses des parents - Un Descriptif circonstancié des faits faits constatés ou rapportés sans jugement de valeur. Par téléphone dans tous les cas d'urgence Un signalement téléphoné par un professionnel doit toutefois être confirmé par un écrit. Le téléphone vert national est le 119 Le 119 est service d'accueil téléphonique national gratuit est chargé de recueillir les signalements concernant les enfants maltraités. Il fonctionne 24h/24h et a pour vocation à la fois le recueil de signalements et l'écoute des personnes et mineurs en difficulté pour leur apporter aide et conseils. L’appel peut rester anonyme et n’apparaitra pas sur la facture de téléphone. Quelles suites au signalement ? - Sur plan administratif Les suites administratives concernent - Les enfants maltraités ou présumés tels dont il est possible d'évaluer la situation et pour lesquels la famille accepte l'intervention des services médicaux du Conseil Général Ainsi, tout signalement d'enfant en situation de risque fait l'objet d'une évaluation par une équipe pluridisciplinaire de circonscription assistante sociale, médecin etc.. Après l'évaluation, 4 possibilités sont ouvertes - Classement sans suite dans le cas où le danger n'est pas avéré. - Suivi social et/ou protection maternelle infantile - Intervention au titre de l'Aide Sociale à l'Enfance mandatée par l'inspecteur de l'ASE mesures éducatives, proposition de placement etc. - S'il se confirme que l'enfant est en danger et/ou que la famille n'adhère pas à l'intervention du service, l'inspecteur signale la situation de l'enfant au Procureur de la République - Sur le plan judiciaire Le signalement prendra une tournure judiciaire lorsque le mineur se met lui même en danger ou dans le cadre de la délinquance le mineur en cause paraît avoir été victime d'une infraction pénale portant atteinte à sa personne dans son intégrité physique et morale violences, agressions sexuelles etc. Ce signalement est adressé au Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance qui pourra décider d'aviser le juge des enfants de la situation. Le juge pourra alors opter pour une mesure d’assistance éducative en milieu ouvert et désigner une personne ou un service pour apporter aide et conseil à la famille. Il peut aussi subordonner le maintien de l’enfant dans son milieu à des obligations particulières ex fréquenter un établissement sanitaire ou d’éducation, etc.. En dernier recours, le juge peut retirer l’enfant de son milieu et le placer. Mais les liens avec la famille doivent être maintenus dans la mesure du possible. Quelle que soit la mesure prise, les parents restent titulaires de l'autorité parentale et peuvent faire appel de la décision Dans le cadre d’un signalement au sein de la famille, les conseils et l’aide d’un avocat sont donc essentielles pour agir. Cameroun- Sérail: Le Directeur général de la CNPS Mekulu Mvondo Akame sous le coup d’une enquête du Tribunal Criminel Spécial Procédure pénale un processus en trois étapes La procédure pénale désigne l’ensemble des règles qui organisent la procédure de recherche des auteurs de l’infraction et de répression des infractions pénales. L’application du droit pénal est en effet soumise à des règles de procédure très encadrées, définies dans le Code de procédure pénale. Besoin d'un avocat ? Nous vous mettons en relation avec l’avocat qu’il vous faut, près de chez vous Trouver mon Avocat La procédure pénale définit les différentes phases ou différentes étapes qui jalonnent le déroulé de la procédure du dépôt de plainte jusqu’au procès. Il est possible de distinguer trois grandes étapes successives Le dépôt de plainte. L’enquête. Le procès = l’audience de jugement. D’un point de vue juridique, la procédure pénale met en jeu deux parties Le ministère public, c’est-à-dire le procureur ou l’avocat général. Le ministère public est chargé de défendre les intérêts de la société et porte l’accusation. L’auteur présumé de l’infraction. Cette personne est qualifiée de prévenu » en cas de délit ou de contravention, et d’ accusé » en cas de crime. La procédure pénale décrit la procédure au cours de laquelle le ministère public cherche à s’assurer de la réalité de l’infraction, à identifier l’auteur de l’infraction et à le faire punir devant la justice pénale tribunal correctionnel pour les délits, cour d’assises pour les crimes. La victime d’une infraction ne fait pas partie au sens strict de la procédure pénale. Son rôle est un rôle de déclencheur dépôt de plainte et de témoignage. Elle peut toutefois demander réparation du préjudice subi par l’auteur de l’infraction en se constituant partie civile au procès. Porter plainte l’élément déclencheur de la procédure pénale Le dépôt de plainte est la première étape de la procédure pénale. Une personne qui s’estime victime d’une infraction peut porter plainte pour déclencher des poursuites à l’encontre de l’auteur de l’infraction. Le dépôt de plainte s’effectue généralement en se déplaçant auprès d’un commissariat ou d’une gendarmerie. Il est possible également de porter plainte en adressant une lettre recommandé directement au procureur de la République. Le procureur, en fonction des éléments constitutifs de la plainte et des preuves disponibles, pourra décider de lancer une enquête approfondie avec désignation d’un juge d’instruction ou de classer l’affaire sans suite. La procédure pénale peut également être déclenchée au moyen d’une procédure accélérée appelée citation directe ». Dans le cadre d’une citation directe, l’auteur présumé de l’infraction est traduit directement devant le juge pénal procès pénal, sans passer par la case enquête ». L’enquête judiciaire identifier l’auteur de l’infraction L’enquête judiciaire désigne l’ensemble des procédures et des mesures prises dans le but de rechercher les auteurs d’une infraction, de réunir les preuves et de mettre au jour les conditions et les modalités de commission de l’infraction. L’enquête est le plus souvent menée par les officiers ou agents de police judiciaire PJ. Dans des cas relativement rares, l’enquête est menée directement par le procureur de la République. Elle fait suite au dépôt de plainte et précède le procès pénal. L’enquête judiciaire ne concerne que les délits et les crimes. Dans le cadre d’une enquête judiciaire, les responsables de l’enquête peuvent utiliser plusieurs procédures La garde à vue, qui consiste à retenir par la contrainte un suspect pour obtenir de lui des informations et faire avancer l’enquête. La perquisition, qui consiste à fouiller un lieu afin d’y rechercher des indices matériels de l’infraction. Les écoutes téléphoniques. Pour les infractions les plus complexes, le procureur peut décider d’une enquête plus approfondie en désignant un juge d’instruction dans le cadre de la procédure d’information judiciaire. L’information judiciaire avec désignation d’un juge d’instruction est obligatoire pour les crimes. Le juge d’instruction peut procéder à des mises en examen. En se constituant partie civile, la victime de l’infraction peut saisir directement le juge d’instruction pour demander l’ouverture d’une information judiciaire. Procès pénal et audience de jugement Le procès pénal, dans son sens commun, fait référence à l’audience de jugement, au cours de laquelle le juge entend successivement le prévenu, les témoins, les experts, le ministère public, la victime puis à nouveau le prévenu. L’audience s’achève par le rendu de la décision de justice condamnation ou relaxe. Si la décision des juges ne les satisfait pas, le ministère public, le prévenu ou la victime ont le droit de faire appel pour que l’affaire soit jugée une deuxième fois. Le procès pénal se déroule au tribunal correctionnel pour les délits, et à la Cour d’assises s’il s’agit d’un crime. L’accusé qui comparaît devant la Cour d’assises doit obligatoirement se faire représenter par un avocat. Les audiences sont publiques, sauf décision contraire du président de l’audience.

LaFrance rétrogradée au rang de la IV République. Pauvre Général ! N'ayant pas la majorité absolue pour gouverner, telle a été la volonté du

Jean-Augustin ERNOUF 1753-1827 général de la Révolution et de l'Empire. de Sarrelibre 30 germinal II 19 avril 1794, au CenDesneuillers accusateur public au tribunal révolutionnaire à Arras » ; 2 pages in-fol., en-tête Le Chef de l'État-Major de l'Armée de la Moselle. Récit des dernières victoires de l'armée de Moselle commandée par Jourdan, dont Ernouf est le chef d'État-Major. Frère, le fameux Beaulieu a eu le même sort que Cobourg, il a reçu la même leçon de Jourdan. Les troupes de la république ont attaqué l'ennemi près Arton le 27 courant au soir la canonnade et la fusillade furent extrêmement vives ». Malgré son excellente situation géographique, toutes ces défenses de l'art et de la nature ont été inutiles le 28 au matin et la valeur républicaine les a emportés au pas de charge. La majeure partie des troupes ennemies n'a pas attendu le choc, ils ont fui avec précipitation ». Ils n'ont perdu que 100 hommes, alors que l'an passé nous perdîmes deux mille hommes pour nous emparer de cette place. Les bonnes dispositions que Jourdan a faites et le parfait accord qui a régné dans les différentes divisions pendant l'attaque sont la cause du peu de pertes »… Etc. .
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  • au tribunal il est général ou de la république