Pourses dĂ©buts dans la musique, Lourdes Leon, qui affiche fiĂšrement sa pilositĂ©, a frappĂ© fort. Ben dĂ©cidĂ©e Ă  suivre les pas de sa cĂ©lĂšbre mĂšre, Madonna, l’AmĂ©ricaine, dont le nom d
Ne pas faire l'amour pendant un certain temps peut ĂȘtre salutaire pour certains. Getty Images "J'ai connu une premiĂšre histoire d'amour assez longue, du lycĂ©e jusqu'Ă  la fin de mes Ă©tudes supĂ©rieures, raconte CĂ©line, 34 ans. Mais finalement, nous nous sommes sĂ©parĂ©s. J'avais alors 23 ans. Et pendant presque quatre ans, il n'y a eu personne. Je ne saurais pas trop expliquer pourquoi. Est-ce que j'avais besoin de faire mon deuil de celui dont je pensais qu'il serait le pĂšre de mes enfants ? Est-ce que j'Ă©tais accaparĂ©e par le dĂ©but de ma vie professionnelle ? Difficile Ă  dire, mais le fait est que pendant quatre ans, rien." Un no man's land sexuel que la jeune femme n'a pas vraiment mal vĂ©cu. "Je me sentais bien sĂ»r un peu seule parfois, mais je ne peux pas dire que j'ai Ă©prouvĂ© un manque physique. D'abord, j'ai toujours Ă©tĂ© assez dĂ©complexĂ©e au sujet de la masturbation, donc le plaisir, je savais comment le trouver. Ensuite, ces trois annĂ©es ont Ă©tĂ© riches de rencontres amicales et d'expĂ©riences professionnelles." LIRE AUSSI >> Asexuel peut-on s'aimer sans jamais faire l'amour? "Une vĂ©ritable pression sociale""Et puis je m'occupais de moi, je n'oubliais pas pour autant que j'avais un corps, reprend CĂ©line. Mon entourage s'inquiĂ©tait plus que moi Ă  vrai dire. Il y a une vĂ©ritable pression sociale sur le sujet." Cette pĂ©riode d'abstinence prend fin un beau jour de dĂ©cembre. "Une soirĂ©e chez des amis, 'il' Ă©tait lĂ , j'Ă©tais sans doute prĂȘte et je me suis rĂ©veillĂ©e chez lui. Ça n'a pas durĂ©, mais quelques mois aprĂšs, j'ai rencontrĂ© mon mari. Et sexuellement, ça se passe trĂšs bien", souligne la jeune femme. CĂ©line ne regrette pas ces annĂ©es sans sexe. Avec le recul, elle confie avoir appris Ă  se suffire Ă  elle-mĂȘme, Ă  ne pas compter sur un autre pour se sentir "entiĂšre". "Surtout, je ne me serais pas respectĂ©e de faire l'amour sans en avoir envie. Qu'il n'y ait pas de sentiments, ce n'est pas un problĂšme. J'ai connu de trĂšs belles rencontres d'un soir. Mais il faut du dĂ©sir. Et Ă  ce moment-lĂ , je n'en avais pas. Il Ă©tait peut-ĂȘtre ailleurs, sur le plan professionnel ou amical. Quand il est revenu, c'Ă©tait encore plus fort qu'avant, je me suis dĂ©couvert une sensualitĂ© que je ne me connaissais pas. Peut-ĂȘtre avais-je besoin de me prouver certaines choses, de ne plus faire l'amour pour comprendre Ă  quel point j'aimais ça." "Oui, les mains d'un homme sur mon corps me manquent"Autre histoire, autre ressenti, celui d'Armelle, 42 ans. Cela fait deux ans qu'elle n'a pas eu de rapports sexuels. "J'ai divorcĂ© de mon mari, qui est parti pour une autre. Je commence tout juste Ă  remonter la pente. Mes amies me disent de m'inscrire sur Tinder, mais je n'en ai pas la force. J'ai trop peur de ne pas trouver un seul homme qui s'intĂ©resse Ă  moi. Et puis l'idĂ©e de me mettre Ă  nu devant un inconnu, Ă  un Ăąge oĂč le corps n'est plus aussi tonique, avec les stigmates de mes grossesses, cela me terrifie." "Avec mon mari, je n'y faisais pas attention, il connaissait mon corps, mes vergetures, ma cellulite, il les aimait mĂȘme. Enfin, je pensais qu'il les aimait. Mais lĂ , honnĂȘtement, j'aurais du mal." Armelle souffre de cette "mise en sommeil". "La solitude, je m'y fais, d'autant que j'ai mes enfants une semaine sur deux et pas mal d'amis. Mais j'ai toujours aimĂ© faire l'amour et oui, ça me manque. Les mains d'un homme sur moi, le dĂ©sir qui monte, l'orgasme. La seule chose de positive, c'est de ne plus avoir Ă  penser Ă  une contraception. Mais pour le reste, je ne vois pas. J'espĂšre vaincre mes angoisses et avoir le courage de me lancer de nouveau bientĂŽt." LIRE AUSSI >> Appli de rencontre laquelle choisir pour trouver l'amour? L'impression de ne plus ĂȘtre dĂ©sirableCe manque, Claire, 45 ans, le ressent aussi, alors mĂȘme qu'elle est en couple. "Je n'aurais jamais pensĂ© faire partie de ces gens mariĂ©s qui petit Ă  petit ne font plus l'amour. Mais la vĂ©ritĂ©, c'est qu'on n'a rien fait depuis un an. Certes, ce n'est pas si long Ă  l'Ă©chelle d'une vie, mais quand on se couche tous les soirs avec la mĂȘme personne et que plus rien ne se passe, c'est une Ă©ternitĂ©." "Mon mari a Ă©tĂ© infidĂšle. Je l'ai dĂ©couvert, on a eu une grosse crise, et finalement, on a dĂ©cidĂ© de rester ensemble. Mais quelque chose a Ă©tĂ© cassĂ©, on n'y arrive plus. Le pire, c'est qu'on n'en parle mĂȘme pas. C'est l'Ă©lĂ©phant dans la piĂšce." Au-delĂ  de ce que cette abstinence dit de son couple, Claire supporte de moins en moins cette impression de ne plus ĂȘtre dĂ©sirable "Je n'ai que 45 ans. Je ne me vois pas me priver de rapports charnels pour toujours. D'autant que je vois bien que je compense en mangeant compulsivement. C'est comme si mon corps Ă©tait dĂ©clarĂ© inapte, comme s'il ne pouvait plus servir." LIRE AUSSI >> "Faisons-nous l'amour assez souvent?" "Cette parenthĂšse sexuelle nous a sans doute sauvĂ©s"Des problĂšmes de dĂ©sir, il y en a eu aussi pour Marie et CĂ©dric, mariĂ©s depuis quinze ans. "On a eu une longue traversĂ©e du dĂ©sert. Je travaillais beaucoup, lui aussi, on a finit par 'oublier' de se toucher. Mais au bout de longs mois Ă  ne plus faire l'amour, on a rĂ©ussi Ă  en parler et je suis allĂ©e voir un sexologue", raconte Marie. "HonnĂȘtement, cela venait tout de mĂȘme surtout de moi. Mon thĂ©rapeute m'a appris Ă  'dĂ©focaliser', Ă  ne pas faire du sexe une obsession. Petit Ă  petit, on a appris Ă  se redĂ©couvrir avec CĂ©dric. On a essayĂ© des choses qu'on ne faisait pas avant, une nuit Ă  l'hĂŽtel en pleine semaine, on s'est envoyĂ© des sextos. J'ai fait du sport, des massages", Ă©numĂšre Marie. "Cela semble peut-ĂȘtre idiot mais j'en avais besoin. Et c'est revenu. Mieux qu'avant. Beaucoup mieux, en vĂ©ritĂ©. Je n'y croyais pas, mais on a en quelque sorte rattrapĂ© le temps perdu. Et aujourd'hui, je me dis que cette parenthĂšse dans notre vie de couple nous a sans doute sauvĂ©s. Elle nous a poussĂ©s Ă  nous retrouver, paradoxalement." Comme quoi, l'abstinence peut parfois ĂȘtre la promesse d'une sexualitĂ© Ă  venir plus Ă©panouie. Caroline Franc Desages Les plus lus OpinionsTribunePar Carlo Ratti*ChroniquePar Antoine BuĂ©no*ChroniqueJean-Laurent Cassely
Nevous mĂ©prenez pas : nous avons TOUS un travail intĂ©rieur Ă  faire, et il ne sera jamais complet. Mais si vous ne trouvez pas l’amour en ce moment, c’est peut-ĂȘtre parce qu’il y a des choses trĂšs importantes sur lesquelles vous devez travailler. 📌 À lire aussi : L’amour de sa vie : 5 Ă©tapes Ă  passer pour l’accueillir vraiment.
Tous les jours, une personnalitĂ© s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Cette semaine, un invitĂ© exceptionnel, le cinĂ©aste Claude Lelouch qui remonte le temps en se livrant autour de cinq de ses films rĂ©alisateur, producteur, scĂ©nariste, cadreur et passionnĂ© de cinĂ©ma, Claude Lelouch est l'invitĂ© exceptionnel du Monde d'Elodie toute cette semaine. Celui que le cinĂ©ma n’a jamais quittĂ© depuis ses sept ans, pĂ©riode pendant laquelle sa mĂšre le plongeait dans les salles obscures pour Ă©chapper Ă  la Gestapo, Ă©voque ses souvenirs heureux et moins heureux. Parmi ses 50 films, on remonte celui de sa vie avec Un homme et une femme 1966, L’aventure, c’est l’aventure 1972, Les uns et les autres 1981, ItinĂ©raire d’un enfant gĂątĂ© 1988 et Roman de gare 2007. Claude Lelouch, aprĂšs avoir Ă©tĂ© l’acteur principal de son pĂšre, cinĂ©aste amateur, est devenu celui du documentaire de Philippe Azoulay sorti en mai 2022 Tourner pour vivre. franceinfo Chaque film constitue votre chemin de vie, le temps qui passe. Sandrine Bonnaire dit de vous que vous lui faites penser Ă  Maurice Pialat car vous avez cette vĂ©ritĂ© et cette mĂȘme libertĂ©. Vous ĂȘtes un homme libre dans vos choix, dans votre façon d'ĂȘtre ? Claude Lelouch Je n'ai pas besoin de demander l'avis Ă  beaucoup de gens pour faire un film. Je me pose surtout la question est-ce qu'il faut le faire ou pas le faire ? Et trĂšs souvent, c'est l'irrationnel qui me donne la rĂ©ponse. Je suis un homme libre. J'ai fait des films d'amateur et les amateurs n'ont pas les mĂȘmes contraintes, les mĂȘmes rĂ©sultats que les autres. J'ai fait des films pas chers. Quand je suis pauvre, je fais des films de pauvre et quand je suis riche, je fais des films de riche. Je m'adapte en permanence. J’ai l’impression que ce qui vous fait peur, c’est le montage parce qu’il n’y a plus de marche arriĂšre possible. VoilĂ . D’abord, il y a le film qu’on rĂȘve, il y a le film qu’on Ă©crit et il y a le film qu’on tourne. Et puis il a le film qu’on monte et lĂ , c’est le verdict. Si le film est ratĂ©, c’est lĂ  qu’on le voit. C’est le moment oĂč vous ĂȘtes le plus heureux ou celui oĂč vous avez envie de vous suicider si ça ne marche pas. Vous avez raison, j’ai trĂšs peur au moment du montage. Ça fait donc six dĂ©cennies que vous jouez Ă  la roulette russe et pourtant on a l’impression qu’à aucun moment vous n’avez faibli. Parce que quand on a fait un film qui est ratĂ©, on peut en faire un autre. Je n’ai pas fait de films ratĂ©s, j’ai fait des films qui n’ont pas rencontrĂ© le public. À un moment donnĂ©, le public m’a fait cocu, ou c’est moi qui l’ai fait cocu, je ne sais pas. Et quand on est cocu, on est de mauvaise humeur, voilĂ . Mais, ça ne vous empĂȘche pas de recommencer Ă  draguer. Comment vous dĂ©finissez-vous ? Comme un homme trĂšs curieux. Tout m'intĂ©resse, je suis une concierge. Tout m'intĂ©resse, tout me fascine. Si vous voulez, je suis dans un film d'Hitchcock, la vie est un suspense permanent. Chaque seconde prĂ©pare celle d'aprĂšs. Je n'ai pas le temps de m'ennuyer et il ne faut surtout pas que je m'ennuie. "Je me dis qu'Ă  tout moment, la vie a tellement d'imagination qu'elle va peut-ĂȘtre m'amener sur un terrain auquel je n'aurais pas pensĂ©." Claude LelouchĂ  franceinfo Il y a un personnage qui est rĂ©current depuis votre premier tournage, c'est la musique. Il y a une vraie musicalitĂ© dans votre façon de tourner. Je pense au compositeur Francis Lai. La musique est vraiment un personnage prioritaire ? Oui, parce que la musique, c'est le langage universel. La musique, c'est ce qui nous rassure. Moi, le premier mĂ©dicament que je prends quand je ne vais pas bien, c'est de la musique. Et je suis ravi que vous me parliez de Francis Lai. Je l’ai connu grĂące Ă  Pierre Barouh qui me dit un jour "Il faut que je te prĂ©sente un musicien qui a accompagnĂ© Edith Piaf, sa musique ressemble Ă  tes films". C’était au dĂ©but de notre carriĂšre Ă  tous. Et ce petit bonhomme arrive avec son accordĂ©on, un jour comme ça, chez moi. Non pas dans mon bureau, mais dans ma chambre de bonne, mais on n’appelait ça un bureau parce qu'il ne fallait pas faire peur Ă  ceux qui venaient. "Francis Lai est venu avec son accordĂ©on, il a commencĂ© Ă  jouer et lĂ , je me suis mis Ă  rĂȘver comme jamais j'avais rĂȘvĂ©. Il Ă©tait la personne Ă  qui je racontais mes films, mes histoires." Claude LelouchĂ  franceinfo Je lui disais Ă©coute, je vais te raconter l'histoire d'Un homme et d'une femme, c'est comme ça que ça a commencĂ© et je lui ai demandĂ© est-ce que tu es capable de me raconter la mĂȘme histoire avec des notes de musique ? Trois jours aprĂšs, il m'a rappelĂ© et il m'a racontĂ© la mĂȘme histoire avec des notes de musique. On avait trouvĂ© une complĂ©mentaritĂ© qui fait qu'aujourd'hui il me manque beaucoup et tous les films que je vais faire maintenant lui seront dĂ©diĂ©s puisqu'il y aura toujours des thĂšmes de Francis Lai que je vais reprendre. Cette chambre de bonne, vous l'avez toujours conservĂ©e indirectement. Il y a pas mal de clins d'Ɠil, notamment dans le film ItinĂ©raire d'un enfant gĂątĂ©, puisque la fameuse scĂšne entre Richard Anconina et Jean-Paul Belmondo est ce tĂȘte-Ă -tĂȘte, tournĂ© dans une chambre de bonne Ă  Paris. On a fait le tour du monde avec ItinĂ©raire d'un enfant gĂątĂ©. On est allĂ©s dans les plus beaux endroits et la scĂšne dont tout le monde se souvient, c'est une scĂšne tournĂ©e dans une chambre de bonne. Cette scĂšne n’était pas dans le scĂ©nario, elle m'est venue dans la tĂȘte, le matin. J'avais Ă©coutĂ© une Ă©mission de radio, en voiture, en allant sur le tournage et puis il y a un gars qui a dit "La chose la plus importante dans la vie, c'est de dire bonjour". Je suis arrivĂ© sur le tournage et j'ai Ă©crit la scĂšne. Je ne sais mĂȘme pas qui a dit que c’était important de dire bonjour, mais je me suis dit c’est vrai. Quand vous dites bonjour, c'est comme si vous racontiez votre vie aux gens. Il y a dans le "Bonjour" tout ce que vous ĂȘtes. En dehors du CĂ©sar pour Jean-Paul Belmondo, que vous a apportĂ© ItinĂ©raire d'un enfant gĂątĂ©, qui est un film majeur dans votre filmographie ? Je pense que c'est un de mes films les plus importants dans la mesure oĂč c'est un film sur les contradictions qu'il peut y avoir chez un homme. Et on montre que tout avoir, c'est trop. Cet homme a tout et c’est parce qu’il a tout qu’il s'aperçoit qu'il faut trouver autre chose. Ce film est une synthĂšse de Jean-Paul et de moi. Au moment oĂč on fait ce film, tous les deux, on traverse une pĂ©riode d'enfants gĂątĂ©s. Nos films marchent un peu moins, d'un seul coup, le public s'Ă©loigne de nous et donc on se dit "Peut-ĂȘtre que maintenant on fait chier le public. Peut-ĂȘtre qu’il nous a usĂ©s et peut-ĂȘtre que le moment est venu de partir". C'est ça dont parle le film. Moi, quand je fais ce film, j'ai envie de fuir. Et je suis vraiment parti avec ma voiture. Puis, arrivĂ© Ă  Fontainebleau, j'ai appelĂ© Jean-Paul en disant Ă©coute, j'ai peut-ĂȘtre une idĂ©e de film et je lui ai racontĂ©. Il me dit "Rentre vite, on va faire un film". ConversationprivĂ©e dĂ©sactivĂ©e. Si vous ne parvenez pas Ă  participer Ă  des conversations dans Microsoft Teams, l’administrateur informatique de votre Ă©tablissement scolaire peut avoir dĂ©sactivĂ© la conversation privĂ©e. Si c’est le cas, vous pouvez toujours communiquer avec votre classe ou poser une question Ă  votre enseignant.
Ils ont choisi de travailler moins... quitte Ă  gagner moins. Pour s’occuper de leurs enfants, planter des fleurs, s’investir dans une association ou, comme FrĂ©dĂ©ric et Laure, profiter de la vie. Ce jeune couple, qui avait dĂ©taillĂ© son porte-monnaie sur Rue89, expliquait avoir fait le choix de vie » de travailler moins pour avoir plus de temps. Ils rĂ©pĂštent d’ailleurs Ă  l’envi le mot temps ».La suite aprĂšs la publicitĂ© Laure est salariĂ©e Ă  80% dans la fonction publique et FrĂ©dĂ©ric, au chĂŽmage, ne cherche pas systĂ©matiquement des contrats mais s’occupe des enfants, retape la maison et jardine. Ils vivent modestement » avec 2 320 euros par mois, sans chercher Ă  gagner plus ». En France, les salariĂ©s bossent en moyenne 39 heures par semaine Insee, 2012. Depuis 1950, la baisse de la durĂ©e du travail, observĂ©e dans tous les pays dĂ©veloppĂ©s, s’accompagne de la hausse du travail Ă  temps partiel 18,7% en France, en 2011. Qu’il soit voulu ou subi un tiers des salariĂ©s Ă  temps partiel dĂ©clarent n’avoir pas trouvĂ© mieux. Ceux qui ont rĂ©pondu Ă  l’appel Ă  tĂ©moins de Rue89 ont un jour dĂ©cidĂ© de diminuer le nombre d’heures de travail pour faire autre chose. La dĂ©cision se prend souvent Ă  deux car, comme dans le cas de Sylvain, elle a des consĂ©quences sur le budget d’un couple. Est-elle pour autant tenable Ă  plus long terme ? suite aprĂšs la publicitĂ© 1Charlie, 28 ans Les fins de mois sont dĂ©licates » A 20 ans, je suis parti en Angleterre oĂč j’ai eu un coup de foudre pour une Polonaise. On a travaillĂ© dans des palaces, de 21 Ă  25 ans – j’étais chef de rang et sommelier. On gagnait bien notre vie on Ă©tait logĂ©s et nourris, on voyageait beaucoup. Puis on est allĂ©s en Corse, pendant deux ans. On avait un peu d’économies et on a eu l’occasion d’acheter une ferme – une trĂšs belle affaire – Ă  cĂŽtĂ© de PĂ©rigueux, d’oĂč je suis originaire. J’ai toujours Ă©tĂ© Ă  fond dans la nature ; mes grands-parents Ă©taient agriculteurs. Alors on a tout annulĂ© et on s’est installĂ©s en Dordogne. On a rĂ©novĂ© la ferme avec mon pĂšre et des copains pendant plus d’un an, avant d’emmĂ©nager en fĂ©vrier suite aprĂšs la publicitĂ© Je ne touche plus le chĂŽmage depuis mars. Je bosse au “black” pour 300 euros, ma conjointe est Ă  mi-temps dans le bar de mon frĂšre pour 800 euros. Je taille les haies des voisins ou je trouve des petits boulots par copinage. Ma compagne est trĂšs Ă©colo et vĂ©gĂ©tarienne. On a des lĂ©gumes, une dizaine de poules et, avec des copains maraĂźchers, on se dĂ©brouille pour faire des Ă©changes... On cherche Ă  ĂȘtre auto-suffisants. Avant, on ne regardait pas mais aujourd’hui, on fait parfois les fonds de tiroir les fins de mois sont dĂ©licates. Au supermarchĂ©, on regarde toujours les prix au kilo. Si nous avions conservĂ© notre ancien mode de vie, notre fille aurait Ă©tĂ© nourrie avec BlĂ©dina et par une nounou... Nos lĂ©gumes et fruits sont ultra-bio, elle est belle et jamais malade. » 2Xavier, 41 ans Je peux profiter de la vie » La suite aprĂšs la publicitĂ© Au dĂ©part, c’était un concours de circonstances. Il y a deux ans, j’ai quittĂ© un CDI Ă  temps complet pour un nouveau travail, toujours dans l’informatique, oĂč les salariĂ©s sont aux quatre cinquiĂšmes. On pouvait choisir quelle journĂ©e on ne voulait pas travailler. Je perdais environ 5 000 euros par an de salaire, sans compter l’essence – au lieu de me rendre au boulot en RER, j’utilisais ma voiture. Au dĂ©but c’était bizarre mais ça m’a donnĂ© un grand bol d’air. J’étais usĂ© par mes journĂ©es de douze heures. Avec ces quatre cinquiĂšmes, j’avais un grand week-end toutes les semaines. Mais au bout de sept mois, ils ne m’ont pas gardĂ©. J’ai retrouvĂ© un travail dans la finance, comme administrateur rĂ©seau, et j’ai tout de suite proposĂ© de travailler aux quatre cinquiĂšmes. Ils ont acceptĂ©. J’ai encore gagnĂ© en qualitĂ© de vie je suis deux jours en tĂ©lĂ©travail, deux jours dans l’ suite aprĂšs la publicitĂ© FinanciĂšrement, je gagne un peu moins qu’avant mais ce n’est pas grave. J’ai un petit prĂȘt familial qui se termine bientĂŽt et mon Ă©pouse, plus jeune que moi, travaille Ă  temps complet. On s’y retrouve. Pendant ma journĂ©e de libre, je fais du jardinage, du bricolage, je m’occupe de mon association... J’ai le temps de penser Ă  ce que j’ai Ă  faire. Le temps partiel, je ne peux pas m’en passer. Je pensais que j’allais m’ennuyer mais en fait, je peux m’occuper un peu de moi et profiter de la vie. » 3Sylvain SaĂŻd, 47 ans Je voulais faire le vide » Aide-soignant Ă  temps complet depuis prĂšs de vingt ans, je travaille Ă  mi-temps depuis juin dernier. C’est en voyant passer une offre de poste de nuit dans une autre unitĂ© que je me suis dĂ©cidĂ©. La suite aprĂšs la publicitĂ© J’ai eu envie de me consacrer davantage Ă  ma vie privĂ©e, Ă  des choses essentielles de la vie. Je voulais faire le vide de ce boulot qui est assez difficile – les conditions de travail ne s’étant pas amĂ©liorĂ©es ces derniĂšres annĂ©es. Depuis juin, je travaille sept nuits par mois, de 20h15 Ă  6h15, et parfois quelques nuits supplĂ©mentaires pour remplacer des collĂšgues malades. Mon salaire a Ă©tĂ© divisĂ© par deux je gagnais 1 500 euros net, je touche aujourd’hui un peu plus de 800 euros. ForcĂ©ment, je fais un peu plus attention. Je paie les charges, le crĂ©dit de ma maison mais je vis quand mĂȘme “aux crochets” de ma compagne, qui est prof et qui Ă©lĂšve des vaches sur l’Aubrac. Ma perte de revenus, si je n’avais pas eu en septembre de bugs de prĂ©lĂšvements qui ont entraĂźnĂ© des rejets bancaires et des frais exorbitants, est largement compensĂ©e par une vie emplie de joies du quotidien. Je fais de la musique, je compose, je m’occupe des vaches de ma compagne, j’écris... »La suite aprĂšs la publicitĂ© 4Perrine, 28 ans Commencer une formation en menuiserie » J’ai choisi il y a un an de travailler moins et de gagner moins pour reprendre une formation en... menuiserie. J’ai travaillĂ© pendant environ deux ans Ă  temps plein dans une entreprise qui donne des cours du soir en information-communication. Le travail de bureau me pesait Ă©normĂ©ment et je ressentais le besoin de faire autre chose, de plus crĂ©atif, de plus manuel, plus technique... et surtout, plus utile ! J’avais l’impression qu’il me manquait quelque chose. Devant un reportage sur une fille menuisiĂšre, ça a Ă©tĂ© le dĂ©clic. J’ai hĂ©sitĂ© pendant des mois et mon compagnon m’a convaincue en septembre 2012, j’ai commencĂ© une formation en suite aprĂšs la publicitĂ© Je ne pouvais pas me permettre financiĂšrement d’abandonner mon boulot je suis donc passĂ©e aux quatre cinquiĂšmes – je n’ai pas pris de gros risques. Un jour par semaine, je suis en stage non rĂ©munĂ©rĂ© chez un menuisier. J’ai aussi deux soirĂ©es de cours. J’ai trouvĂ© un meilleur Ă©quilibre. Je ne considĂšre pas cette activitĂ© comme du travail je le fais avec plus de plaisir que le bureau. Ça m’a donnĂ© un bol d’air. Au dĂ©but, c’était une intuition, c’est devenu une passion. La diffĂ©rence de salaire entre un temps plein et les quatre cinquiĂšmes n’est pas Ă©norme. J’étais Ă  1 600-1 700 euros net, je suis passĂ©e Ă  1 400 euros. Je fais un peu plus attention moins de restos, moins de sorties... Et puis, en dĂ©cembre dernier, j’ai perdu mon emploi. Paradoxalement ça a Ă©tĂ© un soulagement enfin du temps pour faire d’autres choses, plus intĂ©ressantes ! MĂȘme si c’est difficile pour moi, le chĂŽmage. J’aimerais maintenant trouver une activitĂ© Ă©panouissante qui pourrait me rapporter un revenu suffisant pour vivre. »La suite aprĂšs la publicitĂ© 5Marie, 33 ans Le temps libre, une richesse quand on en profite » Je suis enseignante en maternelle. Quand j’ai eu mon premier garçon, fin 2010, j’ai repris Ă  mi-temps pour une question d’organisation je ne voulais pas qu’il rentre trop tĂŽt en crĂšche. A la rentrĂ©e 2011, je suis passĂ©e Ă  75%, ce qui me permettait de mieux m’organiser avec ma classe. Je m’y retrouve bien. Avec mon mari et mes enfants, on a beaucoup plus de temps pour passer des moments ensemble. Les parents n’ont pas toujours le choix mais en tant qu’enseignante, je vois des enfants qui enchaĂźnent garderie et Ă©cole et qui sont Ă©puisĂ©s. Je ne voulais pas ça pour les miens. Je ne dis pas que je ne reprendrai pas un jour Ă  temps plein mais pour l’instant, c’est un bon suite aprĂšs la publicitĂ© Mon mari est indĂ©pendant mais il cherche un emploi de salariĂ©, pas forcĂ©ment Ă  temps plein. A presque 50 ans, il a une expĂ©rience de vie trĂšs intense – il avait deux activitĂ©s. Il dit qu’il n’était pas plus heureux avec plus d’argent. On se rend compte que passer du temps avec nos enfants, c’est bien pour eux et pour nous et on est aussi plus dans une optique de dĂ©veloppement personnel. On gagne en qualitĂ© de vie. D’un point de vue financier, la diffĂ©rence entre un mi-temps et un 75% n’est pas Ă©norme je touche 1 350 euros, contre 1 750 euros Ă  temps plein. On a fait des concessions pour rĂ©duire notre train de vie on est moins partis en vacances, on a rĂ©duit les loisirs... pour au final passer plus de temps ensemble. Comme j’ai un enfant en bas Ăąge, je reste souvent Ă  la maison, le vendredi je fais du mĂ©nage, je bouquine... Ça me permet de m’avancer pour me libĂ©rer complĂštement le week-end. Je pense que le temps libre, c’est une richesse qui s’apprĂ©cie quand on en profite. Pas pour faire des choses en plus, mais plutĂŽt pour ne pas courir tout le temps. »
Cettesemaine, Lucile conseille, dans sa chronique C'est Compliqué, une femme qui n'arrive pas à savoir ce qu'elle veut dans la vie, mais souffre de la pression venue des autres qui, eux
Ă  propos de la perte, de la mort et de l’irrĂ©mĂ©diable Le jour de l’enterrement de sa mĂšre, C. a Ă©tĂ© piquĂ©e par une abeille. Il y avait beaucoup de monde dans la cour de la maison familiale. J’ai vu C. dans l’infini de ses quatre ans, ĂȘtre d’abord surprise par la douleur de la piqĂ»re puis, juste avant de pleurer, chercher avidement des yeux, parmi tous ceux qui Ă©taient lĂ , celle qui la consolait depuis toujours, et arrĂȘter brutalement cette recherche, ayant soudain tout compris de l’absence et de la mort. Cette scĂšne, qui n’a durĂ© que quelques secondes, est la plus poignante que j’aie jamais vue. Il y a une heure oĂč, pour chacun de nous, la connaissance inconsolable entre dans notre Ăąme et la dĂ©chire. C’est dans la lumiĂšre de cette heure-lĂ , qu’elle soit dĂ©jĂ  venue ou non, que nous devrions tous nous parler, nous aimer et mĂȘme le plus possible rire ensemble. » Christian Bobin, Ressusciter », Éditions Gallimard. La vie est injuste Comment la nature peut-elle ĂȘtre aussi injuste ? J’avais pourtant mis toutes les chances de mon cotĂ© pour avoir un bĂ©bĂ© en bonne santĂ©, alors que certaines personnes n’en font mĂȘme pas la moitiĂ© et ont de beaux bĂ©bĂ©s. Et le mien
 Je n’ose mĂȘme pas dire ce qu’il a. Je ne comprends pas. J’ai fait tout ce que le mĂ©decin m’a dit, Ă  la lettre. La vie est trop injuste ! Mon fils a eu un terrible accident avec sa moto samedi en fin de matinĂ©e
 il est mort sur le coup
 j’ai beaucoup de mal Ă  Ă©crire ça car je n’arrive pas Ă  y croire. Il venait d’avoir 20 ans. Il Ă©tait tellement heureux de se payer sa premiĂšre moto. Quand je pense Ă  toutes les choses qu’il ne connaĂźtra pas, il laisse un vide terrible
 Je me demande pourquoi lui ? Pourquoi nous ? C’était un gentil garçon, discret, respectueux et apprĂ©ciĂ© de tous. Pourquoi une telle injustice ? Mon pĂšre a travaillĂ© dur pendant toute sa vie, et quelques jours avant sa retraite, il nous a dit, Ă  mes frĂšres et moi Ah, je vais enfin pouvoir me reposer et passer du temps au jardin ». Mais six mois aprĂšs, il Ă©tait mort. C’est vraiment pas juste ! Quand l’ĂȘtre humain se retrouve aux prises avec une douleur insurmontable, une douleur qui l’étrangle presque, il se dĂ©bat, refuse la rĂ©alitĂ© et croit n’avoir pas d’autres ressources que de crier Ă  l’injustice. Pourquoi moi ? » La douleur insurmontable nous rend totalement Ă©gocentriques nous aurions prĂ©fĂ©rĂ© que quelqu’un d’autre la subisse. Un certain contexte judĂ©o chrĂ©tien du dieu vengeur nous inciterait mĂȘme Ă  penser que certains mĂ©riteraient la punition divine – parce qu’ils se sont mal comportĂ©s – mais moi qui n’ai rien fait, moi qui suis innocent, pourquoi devrais-je souffrir ? N’est-ce pas nĂ©cessairement injuste ? » La souffrance serait-elle fondamentalement injuste ? Qu’est-ce que l’injustice ? La notion d’injustice peut ĂȘtre apprĂ©hendĂ©e de deux maniĂšres bien diffĂ©rentes. Par dĂ©finition, la justice juge toujours par rapport Ă  quelque chose, que ce soit la loi ou la conception que chacun a du Bien. Dans la mesure oĂč il y a un contrat Ă©tabli entre l’homme et la sociĂ©tĂ© et que ce contrat – aussi appelĂ© la loi » – dit qu’il ne faut pas voler, on trouvera par exemple juste qu’un homme qui n’a pas respectĂ© ce contrat soit condamnĂ© pour vol. A contrario que ce voleur ne soit pas condamnĂ© nous paraĂźtra, Ă  juste ! titre, injuste. Par une dĂ©rive insidieuse, nous en arrivons Ă  trouver juste d’ĂȘtre en bonne santĂ©, de correctement gagner sa vie, d’avoir de beaux enfants
 et tout ce qui viendra casser ce bel Ă©quilibre rĂȘvĂ© ou inventĂ© par notre idĂ©al sera considĂ©rĂ© comme injuste. Or oĂč est la loi non Ă©crite le contrat entre la vie et nous qui stipule qu’une future mĂšre donnera toujours naissance Ă  un bĂ©bĂ© en bonne santĂ©, que ceux qui ont travaillĂ© pendant plus de quarante ans vivront au moins vingt ans Ă  la retraite pour en profiter, que les cyclones, tremblements de terre, tsunamis ne peuvent pas se produire, que les jeunes Ă  moto n’auront jamais d’accidents, etc. ? Qui parmi nous a signĂ© un contrat avec dieu, la vie, le destin, son pĂšre ou sa mĂšre pour ĂȘtre assurĂ© de ne pas souffrir ? Auquel cas il y aurait rupture du contrat
 et injustice ! Alors pourquoi crions-nous Ă  l’injustice ? Nous nous disons sans doute inconsciemment que si nous acceptons ce qui nous paraĂźt atroce, cela va lui donner plus de rĂ©alitĂ©. Et que si nous refusons que ce qui est soit autre nom du dĂ©ni nous allons moins souffrir. Or nous allons voir que ce n’est pas le cas, bien au contraire ! Petite ou grande souffrance, il n’y a aucune injustice Ă  souffrir. Il n’y a aucune injustice Ă  ce que mon enfant soit handicapĂ©. Il n’y a aucune injustice Ă  ce que mon pĂšre meure quelques jours aprĂšs son dĂ©part en retraite. Il n’y a aucune injustice Ă  ce que mon fils de vingt ans se tue dans un accident de moto. Pourquoi ? Simplement parce qu’il n’y a pas eu de contrat, parce que personne n’a jamais eu le pouvoir de l’interdire. Ce qui n’empĂȘche Ă©videmment pas de souffrir. Mais le fait de ne pas se rĂ©volter contre les faits change complĂštement notre relation Ă  la souffrance, c’est ce que nous verrons par la suite. La vie est cruelle Comment pouvons-nous nommer le fait que les desseins de la vie ne correspondent pas toujours Ă  ce que nous aurions souhaitĂ© ? Tout juste pouvons-nous dire que c’est pas de chance », en comparaison avec ce que nous aurions espĂ©rĂ© ou voulu. Nous sommes tous contraints Ă  vivre dans un monde dans lequel nous sommes impuissants Ă  faire en sorte que les Ă©vĂ©nements arrivent comme nous le voulons. Nous pouvons lĂ©gitimement nous employer Ă  tout faire pour mettre les chances de notre cĂŽtĂ©, mais ils continueront d’arriver
 comme ils arrivent. Par exemple, nous avons organisĂ© le mariage de notre fille unique un 1er aoĂ»t en Provence, persuadĂ©s que l’époque et le lieu choisis par nous nous assureront le beau temps. Et ce jour-lĂ , pour la premiĂšre fois depuis des annĂ©es Ă  cette date-lĂ , il pleut des cordes. Il va bien falloir un jour que nous comprenions que ce n’est pas nous qui dĂ©cidons, alors mĂȘme que nous avons la fausse impression de tout avoir contrĂŽlĂ©. MĂȘme quand la vie nous impose des Ă©vĂ©nements qui ne coĂŻncident pas avec ce qui nous convient, nous savons maintenant qu’elle n’est pas injuste il n’y a pas eu de contrat, alors nous disons qu’elle est cruelle ». Car nous souffrons. La premiĂšre des Quatre Nobles VĂ©ritĂ©s Ă©noncĂ©es par le Bouddha aprĂšs son illumination s’énonce ainsi Tout est souffrance. Etre uni Ă  ce que l’on n’aime pas est souffrance, ĂȘtre sĂ©parĂ© de ce que l’on aime est souffrance. » Comment s’en sortir ? A une mĂšre tordue de douleur qui n’acceptait pas la mort de son enfant et qui le suppliait de le faire revivre, le Bouddha aurait rĂ©pondu Je t’exaucerai si tu trouves une seule maison qui n’a pas connu la mort. » On dit qu’aprĂšs plusieurs annĂ©es de souffrance et d’errance, la femme est revenue en paix, se prosterner aux pieds du Bouddha. Qu’avait-elle compris ? Elle avait vĂ©rifiĂ© par elle-mĂȘme que toutes les maisons des hommes avaient connu la mort. Elle avait donc compris que la souffrance fait partie intrinsĂšque de la vie et que comme avec tout ce qui est », chacun est obligĂ© de faire avec. » Ordinairement, nous nions la rĂ©alitĂ© de ce qui ne nous convient pas. C’est ainsi que par notre rĂ©sistance, nous nions une partie de notre expĂ©rience et c’est cela qui nous condamne Ă  souffrir davantage. A chaque fois que nous refusons de souffrir au moment oĂč nous souffrons, nous nous blindons, et nous renforçons l’intensitĂ© de la souffrance en nous. Nous souffrons davantage encore en ajoutant la souffrance de notre refus c’est injuste, Ă  notre souffrance premiĂšre par exemple, mon cƓur est transpercĂ© par la mort de ma mĂšre. Oui, la vie est cruelle, c’est ainsi, et nous aurions avantage Ă  apprendre Ă  nous laisser transpercer le cƓur plutĂŽt qu’à vouloir le blinder. Et si c’était au moment oĂč la nuit est la plus noire que nous Ă©tions au plus prĂšs du point de l’aurore ? C’est en intĂ©grant la souffrance qui est la nĂŽtre et non en la rejetant que nous avancerons sur le chemin de la paix. Pour illustrer Voici quelques jours, je recevais ce message d’une mĂšre musulmane Mon fils, hier soir, a oubliĂ© de fermer une des portes des trois poulaillers. Ce matin je me suis aperçu qu’il manquait sa poule qu’il a depuis qu’elle est petite ainsi que ses poussins. Il ne reste qu’un poussin sur les sept. Un prĂ©dateur a dĂ» les prendre. Mon fils Ă©tait trĂšs attachĂ© a cette poule. Il l’avait apprivoisĂ©e et j’angoisse de lui annoncer. Il a dix ans. » La situation n’est-elle pas infiniment cruelle ? Le cƓur d’une mĂšre est transpercĂ© par la douleur parce que son enfant va se confronter violemment Ă  l’inĂ©luctable et Ă  la mort. Non, l’arrivĂ©e de ce prĂ©dateur n’est pas injuste pas de contrat entre le prĂ©dateur et les gens qui Ă©lĂšvent les poules. Non, la mort de la poule de cet enfant n’est pas injuste pas de contrat entre le dĂ©sir de cet enfant pour sa poule et la vie de la poule. Non, la souffrance de cet enfant n’est pas injuste pas de contrat entre le dĂ©sir de la mĂšre que son enfant ne souffre pas et la vie. C’est l’amour de cette mĂšre pour son enfant qui lui donnera la force de traverser sa propre souffrance et de s’ouvrir pleinement Ă  la vie telle qu’elle est, accompagnant par lĂ -mĂȘme son enfant Ă  s’ouvrir Ă  son tour Ă  la vie telle qu’elle est. La colĂšre*, Ă©motion liĂ©e Ă  l’injustice, trouve son sens quand elle est lĂ©gitime, c’est-Ă -dire quand il y a eu transgression d’un contrat, elle peut servir alors Ă  nous donner l’énergie de nous confronter Ă  celui qui a rompu le contrat ; mais quand elle est illĂ©gitime, c’est-Ă -dire quand elle s’exprime indĂ»ment, elle ne fait que masquer la tristesse, elle devient un piĂšge qui nous empĂȘche de devenir vulnĂ©rable Ă  la vie – mĂȘme quand elle est cruelle avec nous – qui nous empĂȘche de pleurer tout notre saoul, par exemple. Nous avons tous besoin de devenir vulnĂ©rables car c’est la vulnĂ©rabilitĂ© Ă  la souffrance qui attendrira notre cƓur. En fait il n’y a que l’amour qui peut nous donner la force de transcender la souffrance en nous permettant d’aller au-delĂ , or l’amour ne peut se dĂ©ployer que dans la vulnĂ©rabilitĂ©. C’est ce que vit cette mĂšre qui angoisse d’annoncer Ă  son enfant la cruautĂ© de la vie mais qui ne recule pas et assume son rĂŽle par amour. En guise de conclusion Dans une sociĂ©tĂ© qui veut nous rendre la vie belle et nous abuse en nous laissant croire la perte, la maladie, la solitude et la mort injustes, le grand dĂ©fi est d’oser se confronter Ă  la souffrance la sienne et celle des autres en ne s’en protĂ©geant pas. C’est Ă  cette condition et dans le souvenir de cette souffrance commune que nous pouvons nous rencontrer et nous comprendre, comme l’exprime si bien C. Bobin dans le texte introductif Ă  cet article. * Voir Ă  ce propos mon article Oser la colĂšre, oser ĂȘtre vrai avec soi-mĂȘme » © 2013 Renaud & HĂ©lĂšne PERRONNET Tous droits rĂ©servĂ©s. ————– Moyennant une modeste participation aux frais de ce site, vous pouvez tĂ©lĂ©charger l’intĂ©gralitĂ© de cet article 5 pages au format PDF, en cliquant sur ce bouton —————- Pour aller plus loin, vous pouvez aussi lire Le travail de deuil L’enfant et la mort J’ai peur que ma petite fille de 5 ans n’ait Ă©tĂ© secouĂ©e par un dĂ©cĂšs Vous pouvez aussi tĂ©lĂ©charger la fiche pratique inĂ©dite Apprendre Ă  se dĂ©tendre 
et regarder la vidĂ©o Pour adultes seulement ÉVOLUTE Conseil est un cabinet d’accompagnement psychothĂ©rapeutique et un site internet interactif de plus de 8 000 partages avec mes rĂ©ponses. Avertissement aux lectrices et aux lecteurs Il est possible que les idĂ©es Ă©mises dans ces articles vous apparaissent osĂ©es ou dĂ©concertantes. Le travail de connaissance de soi devant passer par votre propre expĂ©rience, je ne vous invite pas Ă  croire ces idĂ©es parce qu’elles sont Ă©crites, mais Ă  vĂ©rifier par vous-mĂȘme si ce qui est Ă©crit et que peut-ĂȘtre vous dĂ©couvrez est vrai ou non pour vous, afin de vous permettre d’en tirer vos propres conclusions et peut-ĂȘtre de vous en servir pour mettre en doute certaines de vos anciennes certitudes. Cliquez ici pour en savoir plus sur qui je suis Cliquez ici pour en savoir plus sur Évolute Conseil
2 Cultivez votre rĂ©silience. Passer Ă  l’action et attaquer de front vos problĂšmes favorisera votre capacitĂ© Ă  faire face aux situations difficiles. Rester dans la passivitĂ© Ă  ruminer des pensĂ©es et des idĂ©es

Forme et bien-ĂȘtrePsychoBien dans ma tĂȘte, bien dans ma peauRechercherJe n'ai pas d'ambition c'est grave ?Et si l'ambition professionnelle n'Ă©tait pas le seul modĂšle pour accĂ©der Ă  l'Ă©panouissement ?Je n'ai pas d'ambition c'est grave ? La rĂ©ponse ici !DĂ©crocher un poste Ă  responsabilitĂ©s, avoir un parcours professionnel remarquable, tout cela ne vous fait pas rĂȘver. On vous fait d'ailleurs souvent la remarque que vous manquez d'ambition. Mais aprĂšs tout, est-ce si grave ?Je n'ai pas d'ambition c'est quoi l'ambition, en fait ?Et s'il n'existait pas une ambition, mais plutĂŽt des ambitions ? Certes, vous manquez peut-ĂȘtre d'ambition professionnelle, votre carriĂšre vous importe peu, et l'ascension de l'Ă©chelle sociale encore moins. Pourtant, cela ne signifie pas que vous n'avez pas d'ambition. Elle peut ĂȘtre ailleurs. On peut chercher Ă  rĂ©ussir sa vie autrement, et aspirer Ă  une vie tranquille, entourĂ©e de ceux que l'on aime. Dans ce cas, il s'agit d'ambitions personnelles. Vos envies, vos prioritĂ©s ne correspondent pas forcĂ©ment Ă  celles de vos parents, de vos amis, mais elles relĂšvent tout de mĂȘme de l'ambition. Car l'ambition est ce qui nous pousse, ce qui nous fait avancer. Une rĂ©alisation de soi qui ne passe pas forcĂ©ment par la rĂ©ussite sociale, mais qui peut tout Ă  fait passer par la sphĂšre privĂ©e. On peut avoir pour ambition de se dĂ©vouer entiĂšrement Ă  sa famille. L'essentiel est d'ĂȘtre n'ai pas d'ambition quand cela provoque une souffranceLe problĂšme arrive lorsque le bonheur n'est pas au rendez-vous. On peut penser ne pas avoir d'ambition alors qu'en rĂ©alitĂ©, on en a, mais on n'a pas trouvĂ© lesquelles. Si les accomplissements actuels ne vous Ă©panouissent pas, c'est sans doute le cas. Il faut vous poser la question, vous demander quelles sont vos ambitions, qu'est-ce qui donnerait un sens Ă  votre vie. Ces ambitions peuvent Ă©voluer avec le temps. On peut avoir une grande ambition professionnelle un jour, puis se rĂ©veiller un autre jour en ressentant un manque. L'ambition personnelle prend alors dessus. Demandez-vous si vous n'ĂȘtes pas passĂ©e Ă  cĂŽtĂ© de vos ambitions Ă  un moment de votre vie. Dans ce cas, analysez pourquoi vous n'avez pas pu les accomplir, ce qui vous a freinĂ©e dans vos motivations. En vous penchant sur ce problĂšme, vous pourrez retrouver votre ambition personnelle, celle qui vous n'ai pas d'ambition reprendre confiance en soiSi vous pensez que vous n'avez pas d'ambition, c'est sans doute parce que vous vous regardez par rapport aux autres. Vous cherchez leur approbation, ou du moins, vous prĂȘtez attention Ă  leur avis sur vos accomplissements. Or, ceux-ci sont personnels. Ce qui comble une personne peut ne pas satisfaire une autre. Il est alors trĂšs important pour votre Ă©panouissement de prendre conscience de vos vĂ©ritables ambitions. MĂ»rissez vos motivations en vous, sans forcĂ©ment en parler Ă  votre entourage tant que vous n'aurez pas pris confiance dans votre projet, quel qu'il soit. Ce n'est qu'une fois que vous serez en accord avec celui-ci, que vous aurez suffisamment avancĂ© vers son accomplissement, que vous pourrez en parler autour de vous. Comme vous aurez gagnĂ© en confiance, le regard des autres ne vous importera plus. Et ils pourront dire que vous n'avez pas d'ambition, vous saurez bien que c'est faux.

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Jesuis Ă©tudiante en prĂ©pa, et je suis Ă©puisĂ©e de mon mode de vie, Ă  la fois familial mais aussi estudiantin donc. Je n’ai pas besoin de beaucoup travailler pour avoir un «bon» niveau, mais mon inaction me rend malade parce que je perçois bien Ă©videmment que je pourrai aller plus loin. Dans l’ensemble, ce sont les Ă©tudes mais Vous ĂȘtes-vous dĂ©jĂ  demandĂ© si vous Ă©tiez vraiment fait pour ĂȘtre en couple ? Si vous aviez des prĂ©dispositions qui guidaient votre vie amoureuse ? Nous vous expliquons tout !5 MAI 2017 Lecture min. Nous avons tous autour de nous des personnes qui sont toujours en couple, d'autres qui s’envolent de relation en relation, ou d'autres encore qui sont cĂ©libataires endurcis . On peut dĂšs lors se poser la question avons-nous des prĂ©dispositions Ă  ĂȘtre plutĂŽt cĂ©libataire ou en couple ? Et d'oĂč cela nous vient-il ? Le cĂ©libat est quelque chose qui, encore aujourd'hui, peut ĂȘtre vu comme une tare, les personnes cĂ©libataires se faisant rapidement juger ou moquer, Ă  coup de "alors, quand est-ce que tu nous prĂ©sentes quelqu'un?". Pourtant, on peut dire qu'il existe deux types de cĂ©libataires celles qui vivent le cĂ©libat comme un poids, dĂ©sespĂ©rant de ne pouvoir trouver quelqu'un, et celles pour qui le cĂ©libat est une libertĂ© totale, qui ont de multiples conquĂȘtes et ne souhaitent pas forcĂ©ment se poser. On peut donc rapidement en arriver Ă  se poser la question y a-t-il des personnes qui sont faites pour ĂȘtre cĂ©libataires et d'autres faites pour ĂȘtre en couple ? Comment savoir dans quelle catĂ©gorie on se situe ? Les prĂ©dispositions n'existent pas En rĂ©alitĂ©, nous n'avons pas de prĂ©disposition Ă  ĂȘtre plutĂŽt en couple ou plutĂŽt cĂ©libataire. En revanche, notre histoire personnelle joue un certain rĂŽle dans notre vie amoureuse et, selon les psychologues et psychanalystes, nous passons de toutes façons tous par des pĂ©riodes de cĂ©libat et de couple. Cependant, nous vivons dans une sociĂ©tĂ© en contradiction avec elle-mĂȘme et qui pĂšse beaucoup sur nous. D'un cĂŽtĂ©, le fait d'ĂȘtre en couple est toujours encensĂ©, le couple est vu comme une fin en soi pour beaucoup de personnes, vivre une relation de couple est primordial pour une vie Ă©panouie. Pourtant, le nombre de divorces explose, et de plus en plus, depuis la rĂ©volution sexuelle. Le cĂ©libat est prĂ©sentĂ© comme la libertĂ© de choisir et de voler sans se poser. Évidemment, personne n'a tort ou raison dans ce contexte l'important est d'ĂȘtre le plus heureux possible dans sa situation, de se sentir suffisamment en sĂ©curitĂ© pour pouvoir faire des projets qui leur plaisent, pour voyager, voir des amis, s'investir dans des choses qui leur tiennent Ă  coeur. Le marchĂ© du cĂ©libat Ce choix est renforcĂ© par l'offre incroyable Ă  la disposition des personnes cĂ©libataires. Les sites et applications de rencontre sont lĂ©gions , chez les jeunes comme les moins jeunes. MĂȘme si moins de 10% des couples se sont connus via un site ou une application de rencontre, il n'empĂȘche que cela peut donner l'image d'un marchĂ© immense. Pourtant, ces sites et applications sont aussi l'occasion de rencontrer des personnes que l'on n'aurait jamais rencontrĂ©es dans la vraie vie, mĂȘme si cela ne conduit pas Ă  une relation de couple durable. Qu'est-ce qui fait que l'on est cĂ©libataire ? Nous l'avons Ă©voquĂ©, il n'y a pas de prĂ©disposition Ă  ĂȘtre plutĂŽt en couple ou cĂ©libataire. Les raisons sont Ă  chercher au coeur de nos histoires personnelles. Ainsi, beaucoup de personnes ayant profondĂ©ment souffert dans une ancienne relation n'osent plus se lancer de peur de souffrir Ă  nouveau, d'autres qui ont Ă©tĂ© blessĂ©es ou trahies ne veulent pas accorder leur confiance de peur d'ĂȘtre trahies Ă  nouveau. Enfin, certaines personnes ne sont tout simplement pas intĂ©ressĂ©es par une vie de couple, car elles se sentent bien seules et n'ont pas le besoin de vivre Ă  deux. Le poids des histoires familiales dans la vie de couple On ne s'en rend pas forcĂ©ment compte, mais le poids de la famille joue beaucoup dans notre histoire et dans notre propension Ă  rechercher une partenaire. Ainsi, chez les personnes dont les parents ont souffert, il est courant de voir des tentatives inconscientes d'auto-sabotage parce que l'on ne s'autorise pas Ă  ĂȘtre heureux. Si l'on ne sent pas complĂštement Ă©panoui dans une relation ou que l'on a du mal Ă  trouver l'amour, il peut ĂȘtre bon d'en parler avec un professionnel pour de dĂ©couvrir ce qui nous empĂȘche d'ĂȘtre heureux et de guĂ©rir de nos blessures, afin de ne pas nous mettre en couple avec des personnes qui appuieraient» sur nos failles. Ne pas s'enfermer dans une relation de souffrance Peut-ĂȘtre l'avez-vous dĂ©jĂ  vĂ©cu, oĂč des personnes autour de vous sont parfois en position de sacrifice constant. Faire des compromis, c'est normal, mais il n'est pas normal que ce soit toujours la mĂȘme personne qui se sacrifie, allant jusqu'Ă  se mettre en danger au niveau personnel, professionnel ou financier, par exemple. On peut d'ailleurs rapprocher cela du syndrome de l'infirmiĂšre. Courant chez les femmes, mais existant aussi chez les hommes, le syndrome de l'infirmiĂšre fait que l'on pense que l'on pourra guĂ©rir une personne de ses faiblesses. C'est souvent Ă  cause de ce syndrome que de nombreux individus s'enferment dans des relations toxiques, car ils pensent pouvoir faire changer l'autre pour le meilleur. Il n'est jamais recommandĂ© de consacrer tout son temps et toute son Ă©nergie Ă  son couple au contraire, il est bien normal de prendre du temps pour soi ! D'ailleurs, c'est pendant ces temps pour vous que vous pourrez penser tranquillement Ă  votre couple et rĂ©flĂ©chir Ă  vos envies, Ă  vos besoins. Bref, les moments seuls sont idĂ©aux parfois, mĂȘme si c’est pour faire le point. Photos Shutterstock Les informations publiĂ©es sur ne se substituent en aucun cas Ă  la relation entre le patient et son psychologue. ne fait l'apologie d'aucun traitement spĂ©cifique, produit commercial ou service. Jesors du lycĂ©e avec le Bac je suis content je vis chez mes parents Je suis antisociale j'ai des vrais amis sur Internet mais pas dans la vraie vie Je suis seul et mon
Pourtant, par contrainte pour beaucoup, par choix pour d’autres, donner du sens Ă  son travail n’est pas toujours un prĂ©-requis. Peut-on ĂȘtre heureux dans un travail auquel on ne donne pas de sens ? Et d’ailleurs trouver du sens, est-ce la finalitĂ© du travail ?Pour tenter de rĂ©pondre Ă  cette question digne d’un sujet de bac philo, nous sommes allĂ©s Ă  la rencontre de ceux qui ont choisi de mettre au second plan cette quĂȘte de sens au crise du sens au travail, le privilĂšge d’une gĂ©nĂ©ration
Quitter son job de trader pour devenir Ă©leveur de vaches laitiĂšres, ouvrir un blog et partir dĂ©couvrir les cuisines du monde, entamer une reconversion dans l’humanitaire, autant d’histoires dont les mĂ©dias sont friands et qui rĂ©vĂšlent bien la quĂȘte de sens au travail qui anime aujourd’hui notre bas les “bullshits jobs” et autres “bore out” la gĂ©nĂ©ration actuelle s’est lancĂ©e dans une quĂȘte frĂ©nĂ©tique de sens dans le milieu professionnel. Une consultation IPSOS rĂ©alisĂ©e en 2017 auprĂšs des Ă©lĂšves de grandes Ă©coles rĂ©vĂ©lait en effet que 75% des futurs diplĂŽmĂ©s considĂ©raient comme primordial de trouver un emploi en accord avec leurs valeurs. Un moteur devenu presque une prĂ©rogative, au point d’oublier parfois qu’il n’en a pas toujours Ă©tĂ© ainsi comme le rĂ©sume Marine, 32 ans Pour moi, le sens du travail est un concept purement gĂ©nĂ©rationnel. Nos grands-parents n’ont pas eu le choix, nos parents ont souvent fait le mĂȘme mĂ©tier pendant quarante ans donc on imagine, peut-ĂȘtre Ă  tort, qu’ils en ont eu marre Ă  un moment. Notre gĂ©nĂ©ration est plus chanceuse car nos parents nous ont donnĂ© le choix de faire des Ă©tudes dans un domaine qui nous plaisait. »Pour Marine, cela a donnĂ© naissance Ă  une gĂ©nĂ©ration qui pense qu’elle doit Ă  tout prix donner une dimension supplĂ©mentaire au travail Notre gĂ©nĂ©ration pense que l’on a tous quelque chose de spĂ©cial en nous, un talent Ă  exploiter. On a l’impression que l’on doit se sentir investis d’une mission, que l’on doit faire quelque chose qui a du sens pour nous et pour la planĂšte. »  et d’une catĂ©gorie socialePourtant, la recherche de l’épanouissement personnel dans le cadre de son travail reste un luxe rĂ©servĂ© Ă  une poignĂ©e de chanceux comme le rappelle Marine Cette quĂȘte de sens c’est bien beau, mais aucune sociĂ©tĂ© n’a jamais fonctionnĂ© qu’avec cela, il y a forcĂ©ment des gens qui doivent faire des boulots difficiles, ingrats, et d’autres qui sont trĂšs privilĂ©giĂ©s et qui peuvent se permettre de choisir. » Julien, 27 ans, abonde dans ce sens C’est un sujet qui ne touche que certaines catĂ©gories sociales. Seules les personnes qui ont fait des Ă©tudes supĂ©rieures recherchent une fusion entre mĂ©tier et passion, mais quelqu’un qui travaille pour vivre n’a pas ces prĂ©occupations. »Le travail un moyen, pas une fin en soiParmi les chanceux qui auraient la possibilitĂ© de se lancer dans cette quĂȘte de sens, certains font pourtant le choix d’assumer de prendre un poste pour des raisons tout Ă  fait diffĂ©rentes, Ă  contre-courant de la tendance actuelle. Tous ont un point commun leur travail ne rĂ©sume ni leur vie, ni leur personne et constitue davantage un moyen de s’épanouir par ailleurs qu’une fin en soi. C’est trĂšs parisien de penser que son travail, c’est toute sa vie ! » plaisante Thomas, 29 ans, ingĂ©nieur dans l’industrie pharmaceutique en Suisse. Je fais de ma rĂ©munĂ©ration ma prioritĂ© »Julien, 27 ans, a appris Ă  ses dĂ©pens que vouloir mĂȘler passion et travail n’était pas forcĂ©ment la combinaison idĂ©ale. Lorsqu’il finit ses Ă©tudes en Ă©cole de commerce, il cherche alors spontanĂ©ment un emploi dans le secteur des jeux vidĂ©os, avec l’envie d’allier sa passion Ă  son travail. Il trouve un job dans le marketing et le dĂ©veloppement de jeux vidĂ©os au sein d’une entreprise d’envergure mondiale une opportunitĂ© de rĂȘve sur le papier. Pourtant aprĂšs trois ans, et un salaire qui n’a pas augmentĂ©, la motivation et le plaisir au travail s’érodent. Julien assume chercher aujourd’hui un nouvel emploi avec en ligne de mire une meilleure rĂ©munĂ©ration, quitte Ă  mettre de cĂŽtĂ© sa passion. Aujourd’hui, j’accorde davantage d’importance Ă  l’argent qu’au sens que je peux mettre dans mon travail. Si on me laisse le choix entre un boulot super bien payĂ© dans une industrie qui ne m’intĂ©resse pas spĂ©cialement, et un job passionnant payĂ© au SMIC, je choisirai celui qui est mieux payĂ©. Je me suis aperçu que le job passionnant ne pourra l’ĂȘtre qu’un temps car s’il n’est pas bien rĂ©munĂ©rĂ©, la passion va s’effacer pour laisser place Ă  une certaine frustration. »Pour Julien, une forme d’hypocrisie entoure le fantasme du sens du travail Je pense que c’est facile de se retrouver face Ă  des personnes qui ne sont pas d’accord avec ça, l’argent reste un tabou, surtout en France. Plus on est jeune, plus on a tendance Ă  croire en ses rĂȘves, Ă  rechercher l’épanouissement par le sens, mais pour moi c’est un leurre, l’argent est fondamental. » Mon travail, un moyen de mener la vie dont je rĂȘve Ă  cĂŽtĂ© »Thomas, 29 ans, n’a quant Ă  lui jamais vraiment cherchĂ© un Ă©panouissement personnel dans son travail et assume complĂštement cette position. IngĂ©nieur dans l’industrie pharmaceutique, c’est la volontĂ© de se rapprocher de sa rĂ©gion natale qui a motivĂ© son premier choix professionnel Je voulais revenir dans la rĂ©gion de Grenoble. L’objet du job passait clairement en second plan. » Aujourd’hui salariĂ© en Suisse, ce fan d’outdoors, de sport et de bricolage, assume considĂ©rer son travail uniquement comme un moyen de s’offrir la qualitĂ© de vie dont il rĂȘve. Voici comment je conçois les choses mon boulot c’est ce qui me rapporte de quoi vivre et de quoi faire ce qui me plaĂźt Ă  cĂŽtĂ©. AprĂšs je cherche un compromis entre la pĂ©nibilitĂ© au travail * je dois trouver minimum d’intĂ©rĂȘt dans mon boulot - le temps que cela me laisse Ă  cĂŽtĂ©, et le salaire qu’il me rapporte. Un juste Ă©quilibre entre ces trois paramĂštres. » J’ai vu lĂ  l’opportunitĂ© de rĂ©aliser d’autres projets »Le parcours de Marine, 32 ans, est encore diffĂ©rent. AprĂšs des Ă©tudes en tourisme et Ă©vĂ©nementiel, puis en management des entreprises culturelles et un stage en galerie d’art, elle cherche sans succĂšs un emploi dans son secteur, avant de se rĂ©soudre Ă  accepter un emploi de conseillĂšre clientĂšle dans une banque Ă  La Rochelle. Je n’ai jamais aimĂ© ce travail, dĂšs le dĂ©part c’était contre toutes mes valeurs. » Pourtant, Marine, voit dans cet emploi l’opportunitĂ© de rĂ©aliser des projets qui lui tiennent Ă  coeur. En acceptant un CDI, dans une banque, j’ai en quelques sortes obtenu un pass pour rĂ©aliser tous les projets que j’avais en tĂȘte, notamment l’achat de deux appartements que j’ai retapĂ©s et que je loue maintenant. Dire que j’étais banquiĂšre c’était un vrai atout pour pouvoir emprunter. Ça m’a permis de comprendre plein de choses, notamment comment les crĂ©dits fonctionnaient. MĂȘme si je savais dĂšs le dĂ©part que cette expĂ©rience ne durerait pas, ce que j’ai appris me servira toute ma vie. » Marine se dit aujourd’hui que mettre sa quĂȘte de sens entre parenthĂšses pendant un moment - un peu contrainte et forcĂ©e - lui aura finalement Ă©tĂ© bĂ©nĂ©fique pour s’épanouir sur d’autres plans et poser des galons pour la suite. Donner du sens Ă  son travail, une rĂ©flexion qui Ă©volue tout au long de la viePour Marine particuliĂšrement, accepter un travail sans y trouver un sens reprĂ©sentait forcĂ©ment une expĂ©rience Ă  court terme. AprĂšs trois ans dans une banque, elle a aujourd’hui retrouvĂ© un emploi dans lequel elle s’épanouit davantage. Tous admettent cependant que leur vision du travail, et le sens qu’ils lui donnent, Ă©voluera sans doute durant toute leur carriĂšre comme le confie Julien Je pense qu’il y a diffĂ©rents moments de vie. L’argent est le moteur de mes dĂ©cisions car j’ai 27 ans, j’habite Ă  Paris et le coĂ»t de la vie est trĂšs Ă©levĂ©. Je tiendrai sĂ»rement un autre discours dans quelques annĂ©es. C’est une question d’ñge et de situation personnelle. »En effet, la question du sens au travail reste trĂšs personnelle et n’est pas une donnĂ©e objective, ni dĂ©finitive. L’important est d’identifier clairement ses attentes Ă  chaque Ă©tape de la vie et d’essayer de trouver un emploi au plus proche de celles-ci !Suivez Welcome to the Jungle sur Facebook pour recevoir chaque jour nos meilleurs articles dans votre timeline !Photo d’illustration by WTTJ
ï»żLe15 mai 2021, Marghe remportait la 10Ăšme saison de The Voice. Depuis, sa vie a complĂštement changĂ© et elle a travaillĂ© sur un premier album, disponible le 26 aoĂ»t. Parmi les femmes encore prisonniĂšres des camps kurdes, certaines ont Ă©tĂ© emmenĂ©es trĂšs jeunes par des parents radicalisĂ©s. Elles n’ont pas Ă©tĂ© rapatriĂ©es en prioritĂ©. V ous saviez qu’ils Ă©taient extrĂ©mistes
 Pourquoi, quand on m’a imposĂ© le voile Ă  10 ans sous prĂ©texte que j’étais pubĂšre, vous n’avez rien fait ? J’étais qu’une gosse, merde ! » Ces quelques lignes couchĂ©es par Julia* en juin 2019 sur une feuille arrachĂ©e d’un cahier d’écolier sont adressĂ©es Ă  sa famille et Ă  la sociĂ©tĂ© française. La jeune femme, alors prisonniĂšre Ă  Al-Hol avec ses deux enfants, dit avoir Ă©tĂ© emmenĂ©e par le mari que ses parents lui ont choisi. On m’a imposĂ© de me marier Ă  un extrĂ©miste
 Je n’avais que 17 ans. » Dans sa lettre, elle supplie la France de la reprendre Encore aujourd’hui, je dois subir. Je n’en peux plus de cette vie, je veux rentrer dans mon pays, je veux choisir ma vie maintenant, il n’est pas trop tard je n’ai que 25 ans
 » Un appel restĂ© lettre morte, alors que l’une de ses deux filles prĂ©sentait tous les signes d’une malnutrition sĂ©vĂšre. Et puis, un jour, Julia s’est enfuie, Ă©vaporĂ©e dans la guerre. La France a-t-elle manquĂ© une Ă©niĂšme chance de sortir une femme et ses enfants du bain radical dans lequel ils baignent depuis si jeunes ? Il reste 75% de l'article Ă  lire. Pour lire la suite de cet article, identifiez-vous ou crĂ©ez un compte Article rĂ©servĂ© Pour lire cet article Consultez nos offres d’abonnement,Ă  partir de 5€/mois. DĂ©jĂ  abonnĂ©e ?Identifiez-vous. Vous pouvez aussi acheter le journal contenant cet article ici
Jen’en peux plus de cette vie, je veux rentrer dans mon pays, je veux choisir ma vie maintenant, il n’est pas trop tard : je n’ai que 25 ans. » Un appel restĂ© lettre morte,
Savez vous que Boaz a fait l’éloge de Ruth en ces termes " Maintenant, ma fille, sois sans crainte; je ferai pour toi tout ce que tu diras ; car sur la place publique chacun sait que tu es une femme de valeur femme vertueuse ". Ruth En quoi Ruth Ă©tait-elle une femme de valeur ? En Ă©tudiant sa vie, on dĂ©couvre des qualitĂ©s liĂ©es Ă  la force et Ă  l’excellence. Comprendre que nous sommes faites Ă  l'image de Christ et choisir d'agir comme Il le dĂ©sire nous aidera dans notre Ce but qui vaut la peine d’ĂȘtre recherchĂ© Vouloir agir comme bon me semble, faire ce que je veux culte du corps, indĂ©pendance, consommation, rĂ©ussite sociale, carriĂ©risme, autant d'objectifs des femmes d’aujourd’hui qui recherchent un sens et une valeur Ă  leur vie. Mais, est-ce lĂ  les bon buts? A la recherche de la perfection la perfection est le degrĂ© le plus haut dans une Ă©chelle de valeur, et la qualitĂ© de ce qui est parfait, surtout dans le domaine esthĂ©tique et moral. Pour dĂ©finir une femme de valeur, bibliquement parlant, regardons les qualitĂ©s de Ruth c’est une femme solide, qui a des valeurs, pleine de bravoure, apte Ă  prendre des dĂ©cisions, courageuse
 Regardons aussi, les femmes de Proverbes " l’épouse vertueuse et digne, sincĂšre et forte de caractĂšre ", et Proverbes " la femme capable, intelligente et vertueuse ". Et l’excellence ? " pour marcher d’une maniĂšre digne du Seigneur
 ". Notre but doit ĂȘtre clair, pour ne pas perdre de vue ce Ă  quoi nous nous efforçons de parvenir. On a tous entendu dire dans notre jeunesse " si tu fais quelque chose, fais le bien ". Faire bien ne signifie pas que tout doit ĂȘtre parfait. Mais notre attitude doit manifester la volontĂ© de faire les choses correctement, au mieux de nos capacitĂ©s. Dieu regarde au cƓur 
 RĂ©flexion Quelle est mon attitude face Ă  la vie ? Ai-je un but qui me permette de faire les bons choix pour mes prioritĂ©s et mes activitĂ©s ? Dans quel domaine puis-je progresser ? Comprenons que par nous mĂȘme il est difficile d’atteindre l’excellence. Les dispositions de notre coeur n'Ă©chappe pas Ă  Dieu. Dieu est bon Le fait de savoir que Dieu m’aime inconditionnellement, me permet de cesser de vouloir Ă  tout prix vivre la vie chrĂ©tienne en Ă©tant parfaite, et vouloir mĂ©riter son amour en jouant un rĂŽle. C’est en comprenant l’amour de Dieu que je peux lui rendre son amour en vivant une vie qui lui fasse honneur, et que je choisis de plaire Ă  Dieu. Dieu est souverain et nous permet de traverser les circonstances qui Ɠuvrent pour notre bien prĂ©sent et notre bien ĂȘtre Ă©ternel. Dieu pourvoit Psaume 23
 Si l’Eternel est mon berger, il peut donc pourvoir Ă  mes besoins. Son cƓur est plein d’amour et donc je ne manquerai de rien. Car Il sait ce dont j’ai besoin
 Le souhait de Dieu est notre croissance pour devenir semblables Ă  Christ. Laissons Dieu nous enseigner qu'il a tout accompli, Lui seul est la source de notre force. Cette croissance se produit quand nous persĂ©vĂ©rons dans notre marche avec Lui, c’est un processus. Devenir, signifie " arriver Ă , commencer Ă  ĂȘtre, subir un changement ". Pour calquer notre vie sur celle de Christ, il importe de choisir d’abord d'entrer en relation avec lui
 Pas de dĂ©couragement, ni d’excĂšs de confiance en soi Dieu a commencĂ© son Ɠuvre en nous, il l’achĂšvera. Pas de panique, Dieu est patient dans ce processus. Pour ne citer qu’un exemple MoĂŻse est restĂ© 40 ans dans le dĂ©sert, avant de conduire les IsraĂ©lites hors d’Egypte. RĂ©flexion personnelle Que puis-je faire pour Lui laisser plus de place et lui permettre d'agir plus complĂštement en moi? ContrĂŽler ma langue, modĂ©rer mes rĂ©actions aux critiques, passer plus de temps Ă  prier
. ? Le plus important sera ma communion personnelle avec JĂ©sus Christ, mon rĂ©dempteur et sauveur. A travers cette relation essentielle, Dieu accomplira ses desseins pour moi. 2 Le prix Ă  payer - Du temps pour Dieu DĂ©velopper ma relation avec Dieu, passer du temps dans la priĂšre, prendre le temps de mĂ©diter seront pour moi un formidable moyen de vouloir servir l'autre. Cela me permettra de croĂźtre dans ma vie ChrĂ©tienne et de remporter des victoires. Jean Baptiste disait il faut qu’Il croisse et que je diminue. Dieu attend que nous lui fassions pleinement confiance, que nous nous soumettions Ă  lui. - une vie d’obĂ©issance L’obĂ©issance spirituelle est motivĂ©e par un cƓur qui a compris et qui rĂ©pond Ă  l'amour de Dieu. Que disait David ? " Je prends plaisir Ă  faire ta volontĂ©, ĂŽ mon Dieu, ta loi est au fond de mon cƓur " Psaume ObĂ©ir pour notre bien Et si Eve avait obĂ©it ? Et si la femme de Lot avait obĂ©it ? Et si j’obĂ©issais pour Ă©viter de subir tous les dĂ©sagrĂ©ments que je pourrais Ă©viter ! Ai-je le dĂ©sir de faire la volontĂ© de Dieu ? ObĂ©ir ou dĂ©sobĂ©ir Ă  Dieu, c’est un choix. Les questions d’obĂ©issance ne sont pas uniquement liĂ©es aux tentations Ă  cĂ©der au mal. Ça peut ĂȘtre tout simplement la tendance Ă  tout remettre Ă  plus tard, ou l’engagement excessif dans certaines activitĂ©s sans vivre nos prioritĂ©s une activitĂ© fondamentalement bonne peut se faire aux dĂ©pens de ma marche avec Dieu, de ma famille, 
. ObĂ©ir pour notre croissance HĂ©breux nous dit que JĂ©sus a appris l’obĂ©issance par ce qu’il a souffert. Le meilleur moyen pour apprendre l’obĂ©issance avec Dieu est de rĂ©sister aux tentations et de persĂ©vĂ©rer malgrĂ© les Ă©preuves. Notre rĂ©action dans les Ă©preuves rĂ©vĂšle notre disposition de cƓur Ă  obĂ©ir. Jacques nous demande de nous rĂ©jouir dans l’épreuve et non pas nous rĂ©jouir des Ă©preuves. 3 La rĂ©compense - Une femme de valeur sera modelĂ©e par la discipline JĂ©sus Christ est l’exemple parfait de la personne disciplinĂ©e. Il jeĂ»nait quand il le devait et faisait la fĂȘte quand c'Ă©tait le moment de la faire. Il ne faisait aucun cas des traditions des hommes lorsque la rĂ©ponse appropriĂ©e Ă©tait d’obĂ©ir Ă  la parole de Dieu. 2 Pierre " faites tous vos efforts pour joindre Ă  votre foi la vertu, ... ". Faites tous vos efforts veut dire que nous avons quelque chose Ă  faire. Nous ne pouvons pas faire ce que Dieu fait pour nous, mais Il ne fera pas Ă  notre place ce que nous pouvons faire nous mĂȘme. La discipline s’exercera alors dans plusieurs domaines - notre esprit " 
Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire Ă  Dieu " Romains - notre volontĂ© Psaume " Je prendrai garde Ă  la voie droite. Quand viendras-tu Ă  moi ? Je marcherai dans l'intĂ©gritĂ© de mon cƓur au milieu de ma maison. Je ne mettrai rien de mauvais devant mes yeux
 ". - nos Ă©motions Une pensĂ©e et un comportement justes entraĂźnent des sentiments justes. Les Ă©motions sont les consĂ©quences de notre pensĂ©e et de notre comportement. Si je fais ce que je sais devoir faire obĂ©ir, mener Ă  bien un projet j’ai des bons sentiments. Le meilleur moyen de maĂźtriser nos Ă©motions, c’est d’avouer sincĂšrement nos sentiments Ă  Dieu. Dans le Psaume 109, David est blessĂ©, fĂąchĂ© et rejetĂ©. A la fin du psaume, David loue l’Eternel ; il a Ă©panchĂ© son cƓur. - notre corps Les Ă©pitres de Paul nous rappellent que notre corps est le temple du Saint Esprit 1 et nous appelle Ă  honorer et discipliner notre corps. - notre temps En gĂ©nĂ©ral, ce n’est pas d’avantage de temps qu’il nous faut, mais davantage de discipline on a toujours du temps pour faire la volontĂ© de Dieu. Il nous faut apprendre Ă  faire un meilleur usage de notre temps, ne pas perdre de temps, ne pas remettre Ă  plus tard. - Une femme de valeur sera guidĂ©e par la modĂ©ration. Notre aspect extĂ©rieur, nos capacitĂ©s et nos connaissances ont tendance Ă  s’estomper si le bon sens n’est pas Ă©vident dans notre comportement. Le bon sens, c’est dire et faire ce qu’il convient au bon moment. Prudence et discrĂ©tion sont les atouts d’une femme guidĂ©e par la modĂ©ration. Les proverbes sont une source inĂ©puisable de sagesse, de connaissance et de comprĂ©hension de la modĂ©ration. - ĂȘtre modĂ©rĂ©e dans ses propos pas de calomnies, de mĂ©disance, ni jugement hĂątif, mais plutĂŽt " Qu'il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s'il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve Ă  l'Ă©dification et communique une grĂące Ă  ceux qui l'entendent ". EphĂ©siens - lente Ă  la colĂšre en rĂ©flĂ©chissant Ă  la patience du Seigneur envers nous. Nous sommes souvent comme le serviteur impitoyable Ă  qui le MaĂźtre avait remis la dette. - ne pas dĂ©tourner ou attirer l’attention par la maniĂšre dont je suis vĂȘtue. 1 TimothĂ©e "Je veux aussi que les femmes, vĂȘtues d'une maniĂšre dĂ©cente, avec pudeur et modestie ", - ĂȘtre prĂ©voyante pour ne citer que la parabole des dix vierges
 Matthieu Etablir un emploi du temps basique et lister les choses Ă  faire, permet de nous guider sans perdre de temps. - Une femme de valeur est prĂ©cieuse par un esprit doux et tranquille 1 Pierre " Aez, non cette parure extĂ©rieure 
 mais la parure intĂ©rieure et cachĂ©e dans le cƓur, la puretĂ© incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu ". Une femme Ă  l’esprit doux et tranquille est prĂ©cieuse pour Dieu, mais aussi attirante pour les autres. Son ornement intĂ©rieur est remarquĂ© parce qu’elle est en sĂ©curitĂ© et en repos dans son esprit. Elle est gracieuse, satisfaite, et libre de donner Ă  autrui. Certainement, l’une des qualitĂ©s les plus importantes d’une femme de valeur, c’est un esprit doux et tranquille. Comment faire ? Savoir que Dieu contrĂŽle les circonstances de ma vie, mĂȘme si je ne comprends pas tout et savoir qu'il m'aime telle que je suis, voilĂ  qui me donne un esprit doux et tranquille. Pour entretenir un esprit doux et tranquille certains obstacles empĂȘchent d’ĂȘtre calme et tranquille je vous mets les versets Ă  mĂ©diter au cas ou
 - Un pĂ©chĂ© non confessĂ© psaume - la colĂšre Ă©phĂ©siens - un esprit qui ne pardonne pas Ă©phĂ©siens - l’égocentrisme philippiens - l’anxiĂ©tĂ© philippiens - les responsabilitĂ©s nĂ©gligĂ©es proverbes - la fatigue psaume - les dĂ©sordres physiques 2 cor. Conclusion Un message aujourd'hui vous ĂȘtes prĂ©cieuse pour Dieu, il vous a créées Ă  son image. Et Ă  ce titre lĂ  vous avez une grande valeur. Confiez vous en l'Eternel et il agira au-delĂ  de ce que vous espĂ©rez. .
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