La solution Ă ce puzzle est constituéÚ de 3 lettres et commence par la lettre F Les solutions â pour UN PEU DE CHALEUR de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots CroisĂ©s pour "UN PEU DE CHALEUR" 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires
Harry Potter 2005 ~€~ AcadĂ©mie de Poudlard ~€~ Les couloirs BibliothĂšqueElhiya EllisPersonnelSte-Mangouste Re La nuit dans la bibliothĂšqueElhiya Ellis, le Sam 16 Sep - 1729 D'un trĂšs lĂ©ger poufement de rire, Elhiya s'etait blotti doucement dans les bras qu'elle avait sollicitĂ© un peu plus tĂŽt. Rien de plus que cette chaleur lui Ă©tait nĂ©cessaire, du jour oĂč il avait posĂ© les yeux elle, et jusqu'a ce qu'il ne le pourrait plus. Rien de plus n'Ă©tait utile en cet endroit, rien de plus n'existait en ce moment. Pas mĂȘme les anneries qui s'Ă©chappaient des lĂšvres du garçon. Pas mĂȘme son manque d'analyse alors qu'il se targuait d'ĂȘtre extrelent logique en toute circonstance. Ses lĂšvres avaient dessinĂ©es un lĂ©ger sourir amusĂ© alors que les yeux clos, elle se pelotonnait un peu plus. "C'est dĂ©jĂ acceptĂ© depuis longtemps. Sans quoi tu ne serais pas la.."Comme si son temperament enflammĂ© Ă©tait suffisament domptable pour tolĂ©rer une chose qu'elle ne supportait pas. Ses palabres, cette fĂącheuse habitude Ă toujours vouloir avoir raison, ce sĂ©rieux bien trop prĂ©sent qui l'empĂȘchait de se contenter de rĂ©pondre de facon simple, cette manie stupide de lui voler un simple baiser en public, faisaient parti d'un tout qui le composait lui. Or c'etait le lui au complet qui lui plaisait, qui envahossait chacune de ses pensĂ©es et son ĂȘtre. En aucun cas, mĂȘme si elle le taquinait, changer une once de ce qu'il Ă©tait ne lui serait venu Ă l'esprit. Son Ă©treinte se ressera doucement, lui permettant de profiter un peu plus de sa chaleur et sa prĂ©sence. Unique besoin Ă©goĂŻste que mĂȘme quelques ombres ne pouvait bibliothĂšque n'Ă©tait trĂšs certainement pas le lieu idĂ©al pour rĂ©clamer rĂ©confort et soutient. Mais un nouveau passage dans la salle sur demande aurait Ă©tĂ© une trĂšs mauvaise idĂ©e vu la situation. Aussi, se contentant de rĂ©pondre Ă des propres envies, la blonde s'etait a nouveau emparĂ©e des lĂšvres du jeune homme. Elle lui avait demandĂ© d'ĂȘtre prĂ©sent, de se taire et de la prendre dans les bras afin de faire disparaĂźtre le monde qui les entourait. Maintenant qu'il accĂ©dait enfin Ă sa requĂȘte, plus rien ne comptait [Fin du rp pour nous deux - Merci mon Chaton] Artemis WildsmithPoufsouffle Re La nuit dans la bibliothĂšqueArtemis Wildsmith, le Sam 4 Nov - 1147 Nos cĆurs Ă la dĂ©riveAvec MaryPuis il avait eu le courage, plus ou moins, si on pouvait appeler ça ainsi. Au moins de planter le contexte, dâessayer de faire quelque chose, aucune idĂ©e sâil irait vraiment jusquâau bout. Lâangoisse, il y allait carrĂ©ment Ă reculons. Escapade dans les couloirs, mĂȘme les tableaux semblaient lâaccompagner dans la mĂ©lancolie, comme sâils se figuraient la soirĂ©e funeste. AprĂšs tout ce quâil sâĂ©tait passĂ©, les flashs remontaient trop brutalement, Ă la limite du haut-le-cĆur. Il avait tout fait de travers, et il ne pouvait pas tout dire. Certaines choses demeureraient secrĂštes. A jamais. Il se dĂ©testait, encore plus depuis quâil avait pris cette dĂ©cision, dâavouer. Avant ce nâĂ©tait quâillusion, comme si ça ne sâĂ©tait pas rĂ©ellement passĂ©, il aurait pu se forcer Ă croire Ă un mirage. Ăa nâavait rien de tangible puisquâelle ne savait pas. Alors le cĆur lourd il pousse la porte de la bibliothĂšque, ouverte magiquement pour lâoccasion. Quelques regards pour vĂ©rifier qu'il n'y avait personne aux alentours. Il sâĂ©tait dit que dans le noir il aurait plus de force, face cachĂ©e, il nâenclenche mĂȘme pas le Lumos alors quâil parcourt la bibliothĂšque. Il se cogne ici et lĂ , ce nâest pas grave, il sait quâil est en avance, il fallait quâil prĂ©pare, quâil y pense, aux mots couperets. Parce que pour lâinstant câĂ©tait encore bien trop flou dans sa tĂȘte. Il choisit une table, celle-ci nâest pas mal. Il sây installe, posture dâattente. Câest quâil fait plutĂŽt froid ce soir. Il se laisse engourdir par le silence de la vaste salle. Câest que le choix de lâendroit nâĂ©tait pas anodin, câĂ©tait lĂ quâil lâavait vue la premiĂšre fois, quâil sâĂ©tait senti Ă©trangement diffĂ©rent Ă ses cĂŽtĂ©s. Pourtant, en un clignement dâyeux, il tente dâĂ©vaporer les souvenirs. Il lui devait ça, des explications. Il se met Ă pianoter le bois de la table. Pas tellement un signe dâimpatience mais de nervositĂ©, plutĂŽt. Il aimerait bien, juste pour cette fois, faire appel aux pouvoirs de la science-fiction, mettre son cerveau en pause afin de faire un bon dans le futur, de quelques heures. Pour ne pas avoir Ă vivre les prochains instants, quâil imaginait douloureux. Ou alors de faire un deal avec le Arty du futur, quâil lui spoil un peu ce qui allait se dĂ©rouler dans cette bibliothĂšque dĂ©serte. Le problĂšme câest quâĂ ce moment, il nây avait que lui, le Arty du prĂ©sent, et il nâen menait pas remue, ne peut tenir en place, il voit les futures secondes en perspective comme un bĂ©lier fou se ruant sur lui, aucune chance de l'arrĂȘter. Puis, tĂȘte entre les mains, il soupire. DĂ©cidĂ©ment, il nâĂ©tait pas dans son assiette, son cĆur se met Ă se tortiller, par petits bonds, alors quâil sent les minutes avancer. Elle nâallait plus tarder, si elle venait. Câest vrai, il ne sâĂ©tait pas fait Ă cette possibilitĂ©, quâelle refuse. Sait-on jamais. Mais elle ne savait rien, sĂ»rement, ne se doutait de rien. Quoi quâil aurait pu Ă©crire un mot plus chaleureux, il avait dĂ©jĂ fait mieux. Ce nâĂ©tait peut-ĂȘtre pas lâaveu qui lâangoissait tant. Parce que câĂ©tait facile de juste dire ce quâil sâĂ©tait passĂ©, il sâĂ©tait prĂ©parĂ© Ă toute Ă©ventualitĂ© de retour. Non, il craignait surtout de ne rien dire. De continuer ainsi, de ne pas oser finalement alors quâelle se retrouverait juste devant lui. Parce quâil sâil y a une chose dont il Ă©tait absolument certain câĂ©tait quâil allait fondre devant Mary, elle ne mĂ©ritait pas tout ça, il faudrait quâil se reprenne ensuite, quâil souffle avant de se lancer, de sauter. Finalement, une lueur Ă©clatante lui traverse lâesprit. Peut-ĂȘtre quâil nâavait rien fait de mal, que ce nâĂ©tait rien, que câĂ©tait rĂ©cupĂ©rable, sâil le voulait vraiment. Que ce nâĂ©tait pas important, un simple dĂ©tail Ă discuter. Quâelle lui tout, pourquoi pas. GaĂ«lle PanyellaSerdaigle Re La nuit dans la bibliothĂšqueGaĂ«lle Panyella, le Mer 8 Nov - 1800 La joie au bord du coeur elle se dĂ©pĂȘche, souriant dans la pĂ©nombre, aprĂšs avoir lu une derniĂšre fois les mots qui lui avaient Ă©tĂ©s donnĂ©s. Ce n'est pas une bonne journĂ©e, et pourtant, avec un simple hibou, Arty avait rĂ©ussi Ă la rendre plus vivante, plus heureuse. Il suffit de quelques phrases et d'une intention pour que le tour soit jouĂ©. Sa tĂȘte dodeline, son pas se fait plus rapide. Il est presque l'heure, et elle, en retard. Les couloirs dĂ©filent, un peu comme le vent. Mary devient le souffle qui avance sans se retourner, espĂ©rant qu'aucune bourrasque ne viendra lui faire rebrousser le chemin. Elle a trop hĂąte. De le voir ; ça fait longtemps. Poudlard est grande, il lui arrive ne pas le croiser pendant un certain temps. Ces moments de solitudes la rendent malade. La prochaine fois elle viendrait tout de suite Ă lui au lieu de patienter. Enfin, ce qui est fait est fait, mais cette rĂ©solution lui donne une derniĂšre impulsion. Courir, ses pas raisonnent. Son coeur tambourine, toujours peu habituĂ© aux efforts, mais elle arrive vite Ă sa destination finalement la bibliothĂšque. Oups, un peu d'attente, mais au final ce n'est pas trĂšs mordillĂ©es sans pour autant devenir ensanglantĂ©es. Toujours des efforts, pour ne pas paraĂźtre trop dĂ©calĂ©e lorsque leurs chemins se croisent. Puis elle s'oublie, devenant un elle oubliant son je pour tenter un mieux. C'est rĂ©cent, il suffit d'un claquement pour devenir une simple observatrice, laissant les trois dĂ©crire. Certes il y a parfois des dĂ©bordements, quand ils veulent tourner mais qu'ils n'arrivent pas Ă ĂȘtre neutres dans les dĂ©cisions. Un peu comme dans ce film, lĂ , il y a joie, tristesse, colĂšre, dĂ©goĂ»t et peur. Mary a la folle, la furie et le petit bonhomme devant la porte les interrogations s'effacent pour laisser place Ă un vide. PoussĂ©e noir complet. Il y a quelque chose d'inquiĂ©tant dans cette piĂšce noire. Il sait pourtant non ? Qu'avec lui elle peut profiter des couleurs. Alors pourquoi avoir fait ce choix ? Allumant sa baguette d'un sortilĂšge, Mary fait un pas. Il suffit de voir la lumiĂšre blanche se teinter de jaune pour comprendre qu'il est bel et bien ici. Un peu de temps avant de le trouver attablĂ©, seul. Coucou pour montrer sa joie mais le dĂ©sarroi face Ă cette tĂȘte qui manque son joyeux comparer Ă l'habituelle bonne humeur et puis il faut Ă©clairer tout ça. Nouveau jeu avec son petit bout de bois et tout se retrouve allumĂ© je te prĂ©fĂšre comme ça fini par dĂ©clarer le murmure de sa voix. Puis elle se penche, ses lĂšvres sur les siennes comme si il y a un manque - c'est d'ailleurs le cas - et elle aurait pu passer encore plus de temps mais se sentant tomber Mary finit par se laisser tomber sur une chaise en face. Un sourire revient Ă©clairer momentanĂ©ment son visage. Les images de leur rencontre illuminent de plus en plus ses pensĂ©es devenues quelques secondes sombres. Artemis WildsmithPoufsouffle Re La nuit dans la bibliothĂšqueArtemis Wildsmith, le Dim 12 Nov - 2007 LA accordĂ©s pour tout le RP, by the quâil cherchait des Ă©pluchures de lumiĂšre afin dâĂ©clairer la situation dans laquelle il se trouvait, tout sâallume. Il nâavait pas fait attention, au mouvement pĂ©nĂ©trant la bibliothĂšque. Un bref salut et câest la lumiĂšre environnante qui le rĂ©veille, soudainement. Et ça nâa pas lâeffet escomptĂ©. Il a soudainement lâimpression dâĂȘtre mis Ă nu, Ă dĂ©couvert, il aimerait crier non, non, Ă©teins, vite. Il nâa pas envie quâelle le voie en rĂ©alitĂ©. Ou câest lâinverse. Il nâa pas envie de la voir parce quâil sait. Il pressent tout Ă fait ce quâil se passera dans quelques secondes. Parce que boum. Ăvidemment, devant ses mots et son baiser. Il veut la garder lĂ , prĂšs de lui, toujours, parce que sa prĂ©sence a quelque chose quâil ne comprend pas. Les lĂšvres sâĂ©loignent, elle aussi, la rattraper, vite. Elle sâassoit. Il se pince les lĂšvres devant son sourire. Ne jamais lâeffacer, nâavait-il pas fait une promesse qui allait dans ce sens-lĂ , un jour. Il ne se souvient plus, il aurait dĂ» le marquer, quelque part. Alors par mimĂ©tisme, il lui sourit aussi, il nâarrive pas Ă ignorer cette chaleur habituelle Ă ses cĂŽtĂ©s. Câest vrai quâil lâaime un peu quand mĂȘme. Mais trĂšs vite ça le rattrape, les flashs des autres Ă©treintes, des autres baisers, des autres touchers, le tout en mode Ă©pileptique, le visage dâArty sâassombrit. Elle est trop loin. Câest ce quâil se dit. Dâun Ă©lan dĂ©jĂ fait auparavant, il vient coller sa chaise Ă la sienne. Il nâa pas encore parlĂ©, il devrait peut-ĂȘtre, un peu, tout de mĂȘme, mais il a peur des mots qui pourraient sortir. Au lieu de ça, il pose sa main contre sa joue, lâembrasse de nouveau. Câest une erreur, il le sait, mais comme Ă son habitude, il ne peut y rĂ©sister, il ne veut pas. Juste encore profiter. Pourquoi faisait-il ça, au juste. Trop embrouillĂ© sĂ»rement, on lui pardonnera, ou pas. Geste de recul, le Blaireautin plonge ses yeux dans les siens. CĆur au bord de la bouche, ça va ĂȘtre difficile. Parce quâil ne comprend pas pourquoi il devrait lui dire, ça la ferait souffrir, Ă tous les coups. CâĂ©tait Ă lui de culpabiliser, de se sentir mal Ă en vomir. Pas elle. Pourtant. Ne fallait-il pas introduire la chose ? Un petit bonjour-comment-ça-va-et-ta-journĂ©e-alors ? Non, le mieux câĂ©tait dâarracher, tout de suite, come clean. Pas de chichis. Ce serait pire. Pour une raison encore plus inconnue, il vient poser sa tĂȘte dans le creux du cou de la Serdaigle, il se love. Aucun respect ce gamin, aucune dignitĂ©. Mary. » Il laisse ça en suspend, quelques instants, le temps de respire et dâaviser. Jâpense que jâai fait une bĂȘtise. Enfin, jâsuis sĂ»r. Tu vois jâai. » Comment dire. Comme une impression de dĂ©jĂ -vu. CâĂ©tait un cercle sans fin cette histoire. Câest-Ă -dire que mĂȘme avec les sentiments il ne pouvait sâen empĂȘcher, de virevolter ailleurs. Il sâĂ©loigne encore, ça ne serait donc que ça, se rapprocher et sâĂ©loigner. Geste nerveux dans les cheveux, il fallait quâil continue, quâil y aille. Il y Ă©tait presque. Encore un effort, allez. Mais câest le verbe qui lui manque. Flirter. Batifoler. Fricoter. Embrasser. Encore davantage. Ce nâĂ©tait pas assez. Il aurait dĂ» Ă©crire un petit discours et le lire. Bien que trop peu personnel. Il aurait au moins ce courage-lĂ , dâassumer. Presque. Mais ça prend trop de temps lĂ . Bouge-toi. Dâune main tremblante il saisit celle de Mary. ProximitĂ© dĂ©placĂ©e. Toujours Ă la recherche dâune once de rĂ©confort quâil ne mĂ©rite pas. Jâai pas rĂ©sistĂ©, avec quelquâun dâautre on sâest⊠rapprochĂ©s. » Il se plante lĂ devant ce visage quâil apprĂ©ciait tant. Il sâarrĂȘte. CâĂ©tait largement suffisant, pour lâinstant. Peut-ĂȘtre nâavait-il pas Ă©tĂ© assez clair, que son propos Ă©tait vague. Il attend, un mouvement, une expression, une rĂ©action quelconque. Ăa explose dans sa poitrine, lâeffroi, la peur, il grimace, ne sait pas quoi ajouter. Il nâa pas dit qui. Il ne le dirait sĂ»rement pas, aprĂšs tout, ce nâĂ©tait pas ça lâimportant, lâerreur Ă©tait dĂ©jĂ grandement suffisante. Il aurait eu envie de fuir, en courant, laisser lâinformation ici et tant pis, mais il ne peut sâempĂȘcher de sâaccrocher lĂ , Ă elle. GaĂ«lle PanyellaSerdaigle Re La nuit dans la bibliothĂšqueGaĂ«lle Panyella, le Ven 24 Nov - 1854 Une sphĂšre de chaleur dans le creux du ventre qui s'Ă©parpille ne laissant plus place aux lueurs sombres des torpilles ~ allures vagabondes des auras nĂ©fastes qui s'effondrent lorsque la lumiĂšre s'Ă©lance Ă la rencontre de la piĂšce maĂźtresse des lieux. Un endroit prĂ©misse d'une relation aux dĂ©lices sucrĂ©s de l'amour~achĂ©e. DĂ©voreuse, elle observe les yeux grands ouverts la chaise de l'autre se rapprocher de la sienne et veut Ă nouveau goĂ»ter Ă ses lĂšvres, apparition de la gourmandise, allez, juste une petite friandise. Une Ă©tincelle s'approche des pupilles si proches, voilĂ que le dĂ©sir est exhaussĂ©, un rĂȘve Ă©noncĂ© Ă des heures clefs, est-ce que le nombre Ă quatre identiques chiffre est dĂ©jĂ passĂ© ? Sans importances, ce qu'elle a voulu est arrivĂ©, un frisson d'amusement et de plaisir. Elle sent tout, comme si c'est exacerbĂ©, cette main sur sa joue... Une douce flammĂšche part de cet endroit pour consumer les autres parties de son corps. Mary s'y sent un brin Ă l'Ă©troit, sans doute est-ce Ă cause du feu. Partout le sang bouillonne et crĂ©e quelque chose de doux mais dont elle ne peut pas rĂ©ellement profiter pleinement. Contact rompu, dommage miment les lĂšvres avant que le regard ne soit heurtĂ© par celui d'Arty. Quelque chose ne doit pas aller, il manque l'Ă©tincelle qu'elle apprĂ©cie tant. Tenter un sourire, pour lui donner. Essayer d'ĂȘtre lĂ , parce que ça ne doit pas fonctionner que dans un sens. Il a aidĂ© plus qu'elle n'aurait imaginĂ©, heure de rendre la pareille. Sa tĂȘte vient se poser un creux de son cou, simple prĂ©nom Ă©noncĂ© lui suffit pour venir embrasser les parcelles de celui de l'autre qui lui sont accessibles. L'oiseau s'arrĂȘte pourtant lorsque les paroles douteuses sont prononcĂ©es mais n'ont pas l'effet d'un poignard, les bĂȘtises, ça arrive, ils ne sont qu'enfants aprĂšs tout. Casser un vase ça ne le rĂ©pare pas, tant qu'il ne recommence pas. Cependant l'hĂ©sitation et la difficultĂ© semblent se frayer un chemin. Attente de la suite mais il ne se passe qu'un Ă©loignement. TĂȘte penchĂ©e elle observe. Ă l'intĂ©rieur il n'y a rien. Aucune supposition, juste un vide saisissant. Peut-ĂȘtre qu'elle se prĂ©pare. Va-t-il la laisser ? Impossible, il ne l'aurait pas embrassĂ©. Une bonne nouvelles aux allures hĂ©sitantes alors ? SĂ»rement. Pas de conclusions hĂątives, espoir d'un petit truc chouette, qui allumera une myriade d'Ă©toiles dans leurs deux regards. LâatmosphĂšre devient pesante, sans doute liĂ©e Ă l'interminable attente. C'est dĂ©tachĂ©e que Mary observe sa main devenue prisonniĂšre. Envie de lui crier de se dĂ©pĂȘcher, pour retrouver la quiĂ©tude qui les englobaient seulement quelques minutes avant. Mais rien. Toujours elle aurait prĂ©fĂ©rĂ© qu'il se taise pour toujoursC'est l'hĂ©catombeComme un joli mur de rĂȘves qui s'effondre D'abord il ne se passe rien, le temps que les mots arrivent et percutent. Le visage d'amoureuse Ă©perdue se transforme. Se fracasse et est vidĂ© de toute consistance. Elle n'est pas stupide. C'est une gamine paumĂ©e, mais pas une imbĂ©cile. Les petites voix dans sa tĂȘte commencent tout doucement Ă donner leurs avis. Une pichenette sur le front les fait taire pendant un instant. Elle s'Ă©carte vivement, la chaise grince contre le sol d'un son qui crispe son corps automatiquement. L'impact et les consĂ©quences de ce que ça implique ne tuent pas pour le moment. Une seconde de battement. Rapprochement. Certainement pas un simple baiser Ă©changĂ©, ce n'est pas si grave que ça, ne vaut pas la peine d'ĂȘtre Ă©noncĂ©. AprĂšs tout elle n'avait pas dit avoir retrouvĂ© les lĂšvres d'Erundil un peu aprĂšs leur premiĂšre rencontre. Pire. Visage de marbre la jeune fille se lĂšve. ColĂšre colĂšre colĂšre. Sans s'en rendre compte son corps tout entier tremble. Disparue les vagues de chaleur. Un froid impossible vient se loger au niveau de son coeur. Sentiment de encore pire que l'abandonUn pas, la voilĂ juste devant, un peu d'Ă©lan de la part d'une main aux doigts frĂ©missants, la jeune femme Ă©coute le chat, le sourire narquois. Sans rĂ©flĂ©chir Ă la consĂ©quence de cet acte compliquĂ© voilĂ que en un seul mouvement rapide elle se retrouve collĂ©e Ă la joue de cet imbĂ©cile. Le geste n'est pas pensĂ© mais l'Ă©nervement prend plus de place. Elle a juste envie d'effacer avec une gomme ce qu'il vient de dire et de se jeter Ă son cou. Et pourquoi pas ? DĂ©pitĂ©e Mary se retrouve sur les genoux d'un arnaqueur qui mĂ©riterait cent annĂ©e de malheur. T'es un vrai c*n. Murmure laissĂ© en suspend avant de s'abandonner et de continuer la quĂȘte du rĂ©confort bien que ce soit lui la cause du malheur. Contredisant ses pensĂ©es Mary se noie dans un dĂ©cors spatial irrĂ©aliste et recommence Ă l'embrasser, tout en enfonçant ses doigts aux ongles cassĂ©s dans la peau du poignet. HĂ©sitation entre lui faire regretter et juste ignorer, se perdre Ă donner de la douleur et Ă noyer dans les premiĂšre larmes qui s'Ă©crasent le malheur. Artemis WildsmithPoufsouffle Re La nuit dans la bibliothĂšqueArtemis Wildsmith, le Ven 24 Nov - 2358 Ăa se tortille dans son cĆur, si tant est quâil en avait un, sĂ»rement oui, tout de mĂȘme, tandis que les secondes dĂ©cident de rigoler, de sâamuser de ce moment latent, les filousses. Finalement la rĂ©action de la Serdaigle est plutĂŽt prĂ©visible. Elle sâarrache Ă lui, sâĂ©loigne, il la regarde en soupirant. Elle avait compris. Pas la peine dâaller plus loin, de dĂ©velopper, ça se voyait. Pauvre petite chaise rejetĂ©e si brusquement, elle qui nâavait rien fait, victime collatĂ©rale. Il Ă©loigne cette pensĂ©e, concentre-toi, câest important lĂ . Il nâavait pas lâhabitude de la voir ainsi, les sourires et la lumiĂšre semblaient avoir dĂ©sertĂ© de son visage, de ses yeux. Il Ă©tait entiĂšrement responsable de ça. Comme le visage dâAlex ce jour-lĂ . Ses sentiments passent brutalement Ă la machine Ă laver, de nouveau. ComplĂštement dĂ©chirĂ©. Mais ce nâĂ©tait pas lui qui souffrait le plus ici. CâĂ©tait elle, qui sâĂ©tait dorĂ©navant rapprochĂ©e, alors quâelle aurait pu partir tout simplement. Claquer la porte, ne jamais regarder en arriĂšre. Il aurait peut-ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ©. Attendait-elle des explications ? Un pourquoi ? Il nâen avait pas. Ah non. Le faire souffrir en retour, ça devait ĂȘtre ça. Il ne flanche pas tandis que la main de la Serdaigle part pour venir sâĂ©craser contre sa joue. Aucune colĂšre chez lui, au contraire. Elle pouvait tout lui faire, exorciser tout ce quâil se passait dans son cĆur Ă elle, il lâavait grandement mĂ©ritĂ©. Il voudrait dĂ©sormais quâelle se mette Ă lui crier dessus et le rouer de coups. Tout lĂącher. Enfin, en douceur. Il se pince les lĂšvres alors que son regard vient se concentrer le sol de la bibliothĂšque comme sâil ne pouvait pas, impossible de lâaffronter. ComplĂštement vulnĂ©rable devant la froideur avec laquelle elle sâexprime. Quatre mots et demi sortent de sa bouche. Il hausse un sourcil, se risque Ă lever les yeux. Un con. Câest quâelle avait tout Ă fait raison. Mais encore. LâeuphĂ©misme de lâannĂ©e, elle Ă©tait plutĂŽt gentille. Parce quâheureusement elle ne connaĂźtrait jamais, lâautre moment. Le fameux dans la Cabane. Il y Ă©tait forcĂ©. Alors il se dit plutĂŽt content, quâil y ait eu Zack. Parce quâil pouvait ainsi avouer, en partie. Sinon il nâaurait eu dâautre choix que de lui cacher, enfermĂ© dans sa culpabilitĂ©. Ici, il avait cette chance de rĂ©vĂ©ler et de se libĂ©rer par la mĂȘme occasion. Lâ ne lui rĂ©pond pas. Se contente de lâobserver toute tremblante. Puis il vrille complĂštement. Situation Ă©pileptique. La revoici dans ses bras. Son cĆur sâenflamme de nouveau, son corps aussi. BrĂ»lant dâune chaleur quâil nâaurait pas cru revoir si tĂŽt. Trop tĂŽt dâailleurs. Quâest-ce quâelle faisait. Pas si prĂ©visible en rĂ©alitĂ©. Il nâest pas sĂ»r de comprendre. Un contact beaucoup plus abrupt quâavant la rĂ©vĂ©lation, mais il lâaccueille, Ă©videmment. Il se libĂšre de son emprise pour la serrer contre lui, mains sur ses hanches et dans le dos. Lâemprisonner peut-ĂȘtre un peu, lâempĂȘcher de partir encore une fois. Puis au rythme des baisers. Jâsuis dĂ©solĂ©. Jâsuis dĂ©solĂ©. » Non pas quâil ne le voulait pas, la tromper, il ne mentirait pas. Il Ă©tait tout simplement terriblement dĂ©solĂ© de la faire souffrir tant. Enfin, ce quâil pensait. Il se laisse guider, ne cesse de lâembrasser. Il tente d'expier ainsi sa culpabilitĂ©, la transmettre peut-ĂȘtre. Câest quâil profitait, un peu, d'avoir Mary contre lui, si proche. Contradictoire parce quâil amorce un lĂ©ger mouvement de recul. NâĂ©taient-ils pas censĂ©s en discuter ? Attends. Attends. Attendre quoi exactement. Arty est perdu, complĂštement. Elle le gifle pour lâembrasser ensuite. Quâest-ce que tu fais ? Est-ce quâil imaginait une rĂ©ponse, sĂ»rement pas. Il rĂȘvait. Alors il prĂ©fĂšre le dire, parce quâil nâest pas sĂ»r de pouvoir continuer Ă mentir. Tu sais que jâvais recommencer. Jâpeux pas tâpromettre le contraire. Dâun autre cĂŽtĂ©, ça nâarrivera peut-ĂȘtre plus. Jâsais pas. Dis moi. » Quoi. Quâest-ce quâelle pourrait bien dire ou vouloir. Et lui. Sâil pouvait succomber sans culpabilitĂ© est-ce que ce ne serait pas lâidĂ©al ? SĂ»rement. Puis il se demande vivement pourquoi exactement. Ses sentiments Ă©taient toujours lĂ pour elle, aucun doute lĂ -dessus. Dâailleurs. Ătaient-ils toujours ensemble. Alors. Il chasse lâinterrogation et la rĂ©flexion dâun geste des mĂšches brunes. RĂ©flĂ©chir. Pourquoi faire. Puis cette question de lĂ maintenant, ce qu'ils faisaient exactement. Il dĂ©glutit face Ă la difficultĂ© de ne pas se ruer, fondre sur les lĂšvres de la Serdaigle. GaĂ«lle PanyellaSerdaigle Re La nuit dans la bibliothĂšqueGaĂ«lle Panyella, le Sam 25 Nov - 1249 Quelque chose se modifie ici et lĂ quelque part mais elle ne sait pas trop oĂč, sĂ»rement la colĂšre qui s'entasse pour s'amuser, jouer avec les illusions qui passent et repassent alors que ses yeux sont fermĂ©s. LĂšvres toujours collĂ©es, ses mains ne font plus qu'effleurer la peau, trop tĂŽt pour lui infliger la douleur. Ce qu'elle comprend lui fait peur mais dans le dĂ©ni elle ne cherche pas bien loin. Cependant c'est tout proche que dans la chaleur du corps d'ArtĂ©mis elle trouve un j'en ai marre avec son ami c'est fini de subir, de souffrir alors qu'elle ne vit que pour Ă nouveau sourire. Mary a bien conscience que ce n'est pas une bonne idĂ©e, se retrouver ici sur des genoux qui mĂ©ritent d'ĂȘtre coupĂ©s mais la raison semble s'ĂȘtre Ă©vaporĂ©e dans une note de musique qui clĂŽt une jolie histoire, peut-ĂȘtre que ce n'est qu'un Ă©niĂšme Ă©lĂ©ment perturbateur qu'elle espĂ©rait dĂ©clencheur de la rĂ©solution. S'enfonçant dans des ruelles sombres mal famĂ©es lĂ voilĂ surprise de constater que le soleil n'est plus prĂ©sent mais une lueur blanche inquiĂ©tante. La poupĂ©e est loin elle aussi. Suffit de cette constatation pour comprendre celui qui reste. L'Ă©quilibre rompu n'annonce rien de bien positif mais c'est plus facile alors elle touche la corde Ă©paisse plus gracile et mallĂ©able, une pelote de laine aux deux milles possibilitĂ©s. Il lui faut ĂȘtre attentive Ă ne pas l'emmĂȘler, sinon ce sera encore la pagaille, un labyrinthe de corde dont il lui sera bien compliquĂ© de trouver le dĂ©tachement trop rapide laisse Ă©chapper un certain grognement. Impossible elle ne veut pas. Aucune raison de se plaindre pourtant, les lĂšvres continuent de s'effleurer alors que d'inutiles dĂ©solĂ©s s'approchent. Maintenant elle n'est plus plongĂ©e dans le noir, remarquant Ă©tonnement que les couleurs sont tout de mĂȘmes restĂ©es malgrĂ© la blessure infligĂ©e. Insatisfaite ça ne suffit pas. Envie qu'il souffre, qu'il sente la pointe d'un poignard s'enfoncer Ă plusieurs reprises dans le ventre. Puis une fois soignĂ©e, recommencer. Histoire de sa propre vie. AprĂšs tout, il l'a cherchĂ©. Encore plus lorsque Ă nouveau une distance est installĂ©e. Mine boudeuse chagrinĂ©e, c'est plutĂŽt clair qu'elle n'a aucune envie de discuter. Risque de s'Ă©nerver, avec toutes les petites consĂ©quences qui suivent. Ce qu'elle fait... Si simple. La rĂ©ponse est Ă©vidente. Il ne reste plus que le chat sauvage, les autres sont partis Ă cause de toi. T'es un tueur de poupĂ©es et un pompier qui Ă©teint les soleils. Mais mon fĂ©lin n'a pas peur des chiens. Dans sa tĂȘte tout est logique. Simple et limpide, rien de plus Ă expliquer. Regard dans le sien, Mary tente de le rendre froid sans grandes rĂ©ussites. Certainement une lueur d'incomprĂ©hension dans celui d'ArtĂ©mis mais ce sera Ă l'autre narratrice de dit qu'il veut recommencer dans la tĂȘte ça bouge encore les paroles se transforment pour ne plus ĂȘtre ce qu'elles sont Ă la base Ce n'est pas une bonne idĂ©e, il ne choisi pas les bons motsUn instant lĂ voilĂ relevĂ©e, loin de lui, murmure brisĂ© je reviens, tu bouges pasPour s'effacer dans les rayons de la bibliothĂšque, un peu de calme, dĂ©terminationPlus question d'ĂȘtre faiblesseUn chemin sinueux se trace dans les dĂ©combres d'un coin de son coeur qu'elle aperçoit Ă prĂ©sent catacombes Ses mains s'enfoncent dans un creux, sortantes avec un ouvrage qu'elle ne sait pas utiliserCe n'est pas comme ça que finissent les contes de fĂ©esRetour vers le point de dĂ©part. Le livre en mains elle ne sait pas quoi en faire, encore une idĂ©e stupide alors qu'elle rĂȘvait de grandiose. Il encombre, elle le balance dans la direction du poufsouffle, poufsouffre ? Ce nouveau mot lui plaĂźt. Envie de l'entendre rouler contre sa langue qui claque poufsouffre. L'ouvrage ne tombe pas sur sa tĂȘte, dĂ©cidĂ©ment elle n'est pas dotĂ©e de prĂ©cision, tant pis. VoilĂ paumĂ©e, Mary perdue, un mal de tĂȘte pratiquement prĂ©sent. D'un revers de la main les larmes sont effacĂ©es bien que remplacĂ©es par de nouvelles qui se veulent de plus en plus douloureuse. Le vide est de plus en plus intense. Oscillant entre la raison et la dĂ©raison elle choisi finalement la derniĂšre option ne voulant pas rompre si tĂŽt de nouvelles rĂ©solutions. Elle pourrait prendre une chaise et l'assommer, ce serait plus simple. Finalement elle s'assied Ă nouveau sur les jambes de l'autre, avant de planter ses mains dans les joues si adorables de son tortionnaire. Bien dĂ©cidĂ©e Ă inverser les rĂŽles. Cisailler de l'intĂ©rieur et de l'extĂ©rieur. Tu sais quoi ArtĂ©mis, je m'en fiche. C'est un mensonge elle le sait mais au final peu importe, envie de se donner l'impression d'ĂȘtre forte mĂȘme si l'autre n'y croit pas. Maintenant tu la fermes. LĂšvres pincĂ©es qui finissent par fondre Ă nouveaux, embrassant son visage. Il ne le mĂ©rite pas, elle non plus. Si il s'est laissĂ© consumer par quelqu'un d'autre elle compte bien l'achever. La petite crise A assez durĂ©e. Se donner l'illusion que c'est lui qui est en prison et pas le pauvre petit oiseau qui jamais ne saura s' aura cicatrisĂ© alors que je n'aurais pas trouvĂ© un seul pansement Artemis WildsmithPoufsouffle Re La nuit dans la bibliothĂšqueArtemis Wildsmith, le Dim 26 Nov - 221 Il accueille les paroles de la Serdaigle la bouche lĂ©gĂšrement entrouverte. Il ne comprend rien. Une histoire de chats et de chiens, une vraie animalerie, il ne voit pas trĂšs bien ce que ça vient faire lĂ , alors imperceptiblement il hausse les Ă©paules. Il savait que Mary pouvait se montrer perchĂ©e, pas dans le mauvais sens du terme, mais câest comme si la colĂšre devait dĂ©figurer ses pensĂ©es, câĂ©tait pas super joli Ă voir. Mais il laisse passer, il ne lui demande rien. Aucune explication, parce quâelle semble dĂ©jĂ ĂȘtre passĂ©e Ă autre chose. Il lui laisse le temps, aprĂšs tout, il fallait quâelle digĂšre, quâelle sache exactement quoi faire. Pendant quâil attendait la sentence, tout Ă fait prĂȘt Ă assumer, presque. Elle lui ordonne brusquement de ne pas bouger, et il obĂ©it. Câest rare. Peu sont ceux dont il accepte les ordres, mais ce soir, il pouvait peut-ĂȘtre faire une exception, le temps quâelle sâadapte, quâelle avise de la suite. Et tandis quâelle sâĂ©loigne il reste lĂ . Les bras ballants il sâintĂ©resse Ă une petite Ă©charde de bois qui dĂ©passe, il nâa aucune idĂ©e de ce quâest en train de traficoter la Serdaigle, peut-ĂȘtre est-elle partie. Il relĂšve la tĂȘte, le temps de voir un livre voler. On passait aux choses sĂ©rieuses. HĂ© » VoilĂ quâelle lâattaquait avec les livres, le pire câest quâelle avait Ă ses cĂŽtĂ©s une ribambelle de munitions. Peut-ĂȘtre devrait-il commencer Ă sâinquiĂ©ter, juste un peu. Il sâattarde un moment sur son visage, il en Ă©tait tout Ă fait responsable. Ăa le chiffonne de la rendre ainsi, petite pique dans la poitrine. Mais de nouveau, un vĂ©ritable accordĂ©on, la voici de nouveau sur lui, sur ses genoux. Ăa ne faisait que le perdre davantage, petit cĆur sautillant dans un ascenseur Ă©motionnel pas vraiment agrĂ©able. Mais encore une fois, il lâavait cherchĂ©. Ses mains contre ses joues, ça lâĂ©lectrise, il se demande ce quâelle allait bien trouver comme menace cette fois. Devait-il paniquer ? Pas tellement. Elle sâen fiche, dit-elle. Elle ne pouvait pas trouver pire. Pourquoi rĂ©agissait-elle ainsi dans ce cas ? Il aurait fallu lâannoncer dĂšs le dĂ©but sâil pouvait aller voleter ailleurs, il nâaurait pas culpabilisĂ© autant lors de lâadoltĂšre â nĂ©ologisme. Ils auraient dĂ» Ă©tablir quelques rĂšgles, quelque chose comme un contrat stipulant les droits de lâun et de lâautre. Maintenant il doit se taire. Il avait Ă©tĂ© trop obĂ©issant. Dâaccord il avait fait une connerie, peut-ĂȘtre, parce que finalement ça nâavait pas tant lâair de la toucher tant que ça, dâapparence. Mais il nâallait pas se laisser malmener ainsi. Puis demander Ă Arty de la fermer, câest comme demander Ă un caribou de faire du roller. Ăa ne marche pas bien, littĂ©ralement. Il Ă©loigne les mains de Mary de son visage, câest compliquĂ©, de la repousser ainsi. Lui-mĂȘme nâen revient pas. Mais câest que ça le lâoffense. Elle sâen fichait. Ses mots continuaient de rĂ©sonner dans son cerveau retournĂ© par le comportement de la Serdaigle. Des explications. Il en avait donnĂ©, Ă peu prĂšs, il mĂ©ritait une discussion, aussi petite soit-elle. Du moins câest ce quâil pensait. Alors forcĂ©ment, une lueur insolente dans ses yeux, il les plonge dans les siens. Tu tâen fiches ? Fallait le dire plus tĂŽt, tu mâaurais Ă©vitĂ© pas mal de monologues intĂ©rieurs. Il ricane. Peut-ĂȘtre la provoque-t-il volontairement, sĂ»rement. Et mâappelle pas comme ça. Câest Arty. » Parce que câest important de relever Ă chaque fois quâil entendait son prĂ©nom entiĂšrement. Parce que ça lui met une vision de sa mĂšre dans les rĂ©tines et que ce nâĂ©tait clairement pas le moment. Pourtant, le Blaireautin est incapable dâenvoyer vraiment paĂźtre la Serdaigle. Il la garde lĂ , toujours en face de lui. Il se risque Ă lui caresser la joue. Il ne sait plus oĂč ils en Ă©taient, il continue de lâembrasser, soudainement. Lui aussi tiraillĂ© certainement, entre son Ă©go froissĂ©. Puis ses lĂšvres lĂ , toujours, et dont il nâarrive pas Ă se dĂ©tacher. Parce quâil a du mal Ă accepter, quâelle puisse sâen fiche. Elle devait ĂȘtre touchĂ©e, lâimplorer pour quâil ne recommence plus, le forcer Ă ĂȘtre avec elle. Mais non. Pourtant, elle Ă©tait toujours lĂ , elle nâĂ©tait pas partie, nâavait pas claquĂ© la porte en lâinsultant de tous les noms. Elle demeurait, Ă savoir pourquoi. Elle ne savait pas elle-mĂȘme en fait, ça se voyait, la claque puis le bouquin rageur, il nâavait pas saisi, maintenant oui. Elle ne cessait dâosciller, clairement, entre lâĂ©loignement et la il Ă©tend les bras, perpendiculaire Ă son corps, complĂštement offert, il se surprend lui-mĂȘme. Tu sais quoi, câest ton moment. Jâai Ă©tĂ© clair, honnĂȘte, enfin, plus ou moins. Maintenant tu fais câque tu veux. Mais va falloir choisir. Soit tu mâbalances tous les livres de cette maudite bibliothĂšque Ă la figure. Ou. » Il ne termine pas sa phrase, il sourit un peu et mĂȘle une derniĂšre fois ses lĂšvres aux siennes. Comme un point dâorgue. Il sait sa proposition dangereuse, mais dans l'atmosphĂšre pesante, l'espiĂšglerie et le jeu continuaient de percer, petit Ă petit. GaĂ«lle PanyellaSerdaigle Re La nuit dans la bibliothĂšqueGaĂ«lle Panyella, le Dim 26 Nov - 2159 Elle veut juste profiter et oublier mais encore une fois il ne veut pas. C'est lui le fautif, elle ne comprend pas d'oĂč il peut se le permettre. Un soupire exagĂ©rĂ© s'Ă©lance, se mĂȘlant Ă la danse de la provocation qu'elle tente d'apprendre. De nouveaux pas avec lesquels mĂȘme le fĂ©lin a un peu de mal. Ătre happĂ© dans ce jeu insolite n'en vaut sans doutes pas la peine, prĂ©fĂ©rer la haine pure sans rapprochement serait plus saint, moins envoĂ»tant. Mary y pose tout de mĂȘme plus d'un orteil juste pour essayer. Les saveurs innovantes qu'elle goĂ»te ne lui sont pas si dĂ©sagrĂ©able que ça alors pourquoi se priver d'autant plus que lui ne s'est pas privĂ© lorsque la/les se sont prĂ©sentĂ©. Elle ne saura sans doutes jamais mais plus envie d'ĂȘtre la seule Ă ne pas profiter ou mĂȘme comprendre les raisons de ces horreurs dĂ©chaĂźnĂ©es qui l'ont poussĂ© Ă la tromper. Le mot n'est pas trĂšs joli d'ailleurs, rĂ©flexion faite il faudrait en trouver un nouveau. Deux trois secondes, le temps de trouver. EmbrunisĂ©es. Aucun rapport mais plus poĂ©tique. Du coup, vu qu'il s'est permis de l'embrunisĂ©e, elle voudrait voir et tenter aussi de faire mal de cette maniĂšre lĂ histoire de laisser la douleur physiques aux personnes comme la vipĂšre. Si jamais elle n'y arrive pas eh bien tant pis elle finira comme elle et ce sera la faute de celui qui l'avait il y a si peu de temps paroles n'arrangent pas l'histoire. Est-il dĂ©bile ? Depuis quand doit-on se fier Ă ce que quelqu'un montre dans le premier plan comme si il n'y en existait pas d'autre ? Il fait quoi des trois milles facettes qui s'Ă©parpillent dans son cerveau. Elle est comme ça parce qu'elle a mal. Comme prĂ©vu les rĂŽles s'inversent. Mary voulait mener pour une fois, ĂȘtre celle qui fait souffrir mais il suffit d'une rĂ©plique du camps adverse pour que ce visage presque dĂ©tachĂ© devienne totalement dĂ©truit. Tentative de se reprendre avec ce masque froid, peut-ĂȘtre mĂȘme pas forcĂ© vu la remarque inutile sur le prĂ©nom. T'es un enfo*rĂ© d'avoir fait ça. Comme une Ă©vidence qui tombe. Un sceau d'eau froide, glaciale tombe sur la bulle de barbe Ă papa qui n'est plus que sucre plaquant et perd son aspect doucereux. J'suis loin de m'en foutre. Je te faisais confiance m*rde. Une main rageuse part dans ses cheveux emmĂȘlĂ©s pour Ă©carter les mĂšches qui tombent sur son nez. Je m'arrange pour pas trop avoir mal, c'pas la premiĂšre claque que je me tape, j'finis par savoir comment mordre mes joues pour ne pas sentir la douleur Ă son point d'origine, Arty. Elle insiste sur les syllabes de la fin, montrer un peu de dĂ©termination avant d'essuyer vite fait les derniĂšres larmes qui tentent de s'Ă©chapper. J'ai dĂ©cidĂ© d'ĂȘtre chat. RĂ©pĂ©tĂ© en boucle il finira par devenir rĂ©alitĂ©. Du moins elle l'espĂšre, pas envie de retourner dans les tentacules de Folie. C'pas le couleurs commencent Ă se ternir autour d'eux mais une simple caresse sur sa joue leur redonne un peu de teintes qui sont agrĂ©ables Ă regarder. Pas besoin de plus. Son coeur semble renaĂźtre lorsque enfin elle retrouve les lĂšvres de ce drĂŽle de tortionnaire. Enfin on ne peut pas dire qu'il est comique. Elle imagine que ce n'est qu'un caprice, mais sans jugements Ă©tant donnĂ© que dans cette situation tout sauf idyllique elle ne vaut pas mieux. Simplement profiter. C'est un peu une note de fin, comme si la corde du violoncelle se rompait. Rip. Les derniers accords sont pourtant agrĂ©ables. On est triste que ce soit le dernier acte de la piĂšce mais les comĂ©diens sont toujours aussi plaisants Ă s'Ă©tend un peu. Difficile de se contenir pour ne pas encore fondre sur lui. Un aimant. DerniĂšres paroles prononcĂ©es un peu Ă l'arrache. Nouveau frisson. Ses yeux le regarde d'une façon nouvelle. Lâattirance a quelque peu changĂ©. Ce n'est plus les mĂȘmes raisons qui la poussent Ă l'embrasser pour rendre les parcelles de sa peau brasier. L'Ă©tĂ© s'est transformĂ© en hiver, une saison tout aussi agrĂ©able mais d'une façon diffĂ©rente. Le choix est simple. Les gens honnĂȘtes ils embrunisent pas ceux qu'ils sont sensĂ©s aimĂ©s. Mais j'sais pas prendre de dĂ©cision tu vois... Sans doutes est-ce l'adrĂ©naline, mais sa robe de sorciĂšre finit par atterrir Ă ses pieds. Fixant son ventre beaucoup trop maigre et effrayant, Mary se rend compte que c'est peut-ĂȘtre, nan c'est une erreur il va avoir jamais vouloir. Mais j'pense que tu vas te casser, j'suis sans doutes un peu trop nulle par rapport Ă celui, celle, ceux, peu m'importe, mais Ă qui tu m'as prĂ©fĂ©rĂ©.. Elle tremble intĂ©rieurement, frĂȘle coquille qui ne sait plus mais qui ne bouge pas pour autant. Face Ă lui elle se rend compte qu'elle est faible. C'est pas ça qui la rend moins amoureuse. Faudra le temps. Le choix qu'elle a fait n'est pas si compliquĂ© Ă comprendre ses gestes le montrent mais elle n'est pas sĂ»re que lui le veuille. Peut-ĂȘtre un dernier espoir avant qu'une page se tourne. Artemis WildsmithPoufsouffle Re La nuit dans la bibliothĂšqueArtemis Wildsmith, le Mar 28 Nov - 2329 Un enfoirĂ©. Ouais. Câest-Ă -dire que de lui-mĂȘme il nâaurait pas pu trouver mieux. Joliment dit. Comme si finalement il demandait confirmation de son erreur, de son comportement de bougre. Il avait besoin de cette pique, il attendait peut-ĂȘtre que ça rĂ©veille chez lui autre chose que la culpabilitĂ©, puisquâelle seule nâĂ©tait pas suffisante pour le retenir. Besoin dâentendre de sa bouche exactement ce que ça lui faisait, pour que cesse de nâĂȘtre quâune illusion, un petit nuage Ă©lectrique qui virevoltait au-dessus de sa tĂȘte. Ajouter de la tangibilitĂ© Ă la douleur quâil affligeait. Le fait quâil soit celui qui ait rajoutĂ© Ă son abĂźme de douleur. Ainsi, certes, les larmes et ses mots piquants le touchent, il ne peut pas dire le contraire. Mais tout de mĂȘme. Ne devrait-il pas se sentir encore plus mal que ça ? Parce quâelle avait raison, il lâavait trahie, complĂštement, sciemment. Et pourtant. Ăa le frappe dâun coup, sur le coin de la mĂąchoire, tellement quâil grimace. Il se rend compte. Il nâavait pas Ă©tĂ© celui quâil fallait Ă Mary. Il lui avait promis de la lumiĂšre, des Ă©tincelles et autre. Puis rien, il avait tout fait flamber dâun coup. Pourquoi au juste ? Des pĂ©tillements dans le bas-ventre. SĂ©rieusement. Il aurait pu faire mieux. Il y avait tout de mĂȘme un bon point Ă tout cela. Elle lâavait appelĂ© Arty de nouveau, ce nâĂ©tait pas nĂ©gligeable. Comme quoi, tout nâĂ©tait pas perdu. Loin de lĂ . La preuve en est dans son regard, juste lĂ , ça sâest renversĂ©. Il y avait autre chose. Elle dit ne pas savoir prendre de dĂ©cision, pourtant, le tableau qui se dessine devant ses yeux lui paraĂźt ĂȘtre une dĂ©cision assez marquĂ©e, peu subtile. Il fait tout ce quâil peut pour se mordre lâintĂ©rieur de la joue. Et lui ce nâest pas pour ne pas sentir la douleur. Câest pour calmer lâappĂ©tit grandissant, dâun coup. Il interprĂšte les derniĂšres paroles de la Serdaigle comme une lĂ©gĂšre provocation. Elle disait nâimporte quoi. RĂ©veiller quelque chose en lui, sans doute, se dit-il. Il ne pouvait pas partir ainsi, ne pas la laisser lĂ , comme ça. Tout de mĂȘme. Il la fixe, dents serrĂ©es, toujours. Avait-il vraiment prĂ©fĂ©rĂ© ces autres dont elle parle ? Sur le moment, peut-ĂȘtre. Mais elle Ă©tait toujours privilĂ©giĂ©e, quelque part dans sa poitrine Ă lui, il ne la considĂ©rait pas comme les autres. Et lĂ , davantage. Toutefois il hĂ©site, lĂ sur sa chaise, le temps de cligner plusieurs fois des yeux. Voir sâil ne rĂȘvait pas. Si elle Ă©tait bien lĂ , carrĂ©ment vulnĂ©rable devant lui. Un peu trop nulle avait-elle dit. Il nâen revient pas. CâĂ©tait peut-ĂȘtre son rĂŽle aussi, encore, pour le moment. DâĂȘtre lĂ et de lui redonner confiance. Câest lâexcuse quâil se trouve, parce que dĂ©sormais, il nâa pas du tout envie de partir. Alors guidĂ© par ses artĂšres bouillonnantes, sensation qui malheureusement ne lui est pas tout Ă fait Ă©trangĂšre, il se lĂšve pour se rapprocher dangereusement de Mary. Les doigts affairĂ©s Ă dĂ©boutonner sa chemise tandis que son front vient se poser contre celui de la brune, nez Ă nez. Tâes pas nulle. Câest moi qui ai m*rdĂ©, câtout. » Ăa donne une petite impression de regret, Ă peine. De nouveau essayer de rencontrer les rĂ©tines de lâautre, Ă quelques millimĂštres maintenant. Le tout vrombit Ă lâintĂ©rieur. Dâun coup, il a lâimpression dâĂȘtre transportĂ©, loin dâici, de la bibliothĂšque mais aussi et surtout des derniĂšres rĂ©vĂ©lations. Il y pense briĂšvement, en sachant que ça allait aboutir sur quelque chose comme ça, il aurait peut-ĂȘtre du tout dĂ©voiler il y a longtemps. Ăvidemment que lâidĂ©e un peu noire lui passe par la tĂȘte. Celle-lĂ mĂȘme qui lui dit dâune voix chuchotĂ©e que ce nâĂ©tait pas une bonne chose, clairement, que ce nâĂ©tait pas le moment opportun. Quâil profitait dâelle, un peu, de sa fragilitĂ©. Mais Mary Ă©tait une grande fille, plus que lui dâailleurs. DĂ©licatement, il la pousse alors contre la table, juste lĂ , Ă cĂŽtĂ© dâeux. Il avait de sĂ©rieux efforts Ă faire au niveau de la frustration et de la tentation. Mais as usual, il sâen prĂ©occuperait plus tard. Ses doigts se hasardent chaleureusement sur la peau de la Serdaigle, sur ce ventre quâelle nâosait pas tellement exposer. Jâpartirai pas. » Comme si ce nâĂ©tait pas suffisamment clair, quâil avait besoin de prĂ©ciser ce point-lĂ exactement. Je pense que quelque part il aurait bien aimĂ©, ĂȘtre plus courageux que ça. Lui dire non, ce nâest pas possible, pas maintenant, quâils nâĂ©taient pas en Ă©tat. Tourner le dos et on se voit plus tard. Mais trop entier Ă ses impulsions, il joint ses lĂšvres Ă celles de Mary. Puis il descend mĂ©ticuleusement, souligner les traits de la mĂąchoire, du cou, de la clavicule, saillante, tandis quâil presse le reste de son corps contre elle. Peut-ĂȘtre quâelle se rĂ©veillerait, le repousserait. Finalement, qui sait. GaĂ«lle PanyellaSerdaigle Re La nuit dans la bibliothĂšqueGaĂ«lle Panyella, le Jeu 7 DĂ©c - 2120 Musique ouais ça faisait longtempsNe sachant pas quoi faire je me contente de fixer. De regarder les boutons se dĂ©tacher, sa chemise disparaĂźtre pour laisser le reste se montrer. Douleur lancinante qui choie des deux cĂŽtĂ©s de la balance. Jalousie d'une part, qui me murmure que je ne suis pas la premiĂšre qui aura la chance de goĂ»ter Ă ces morceaux de peau dĂ©nudĂ© puis de l'autre celle, plus agrĂ©able, de l'attente et de la tentation. Tous ses gestes sont Ă©piĂ©s, une caresse dans le regard dĂ©plaçant l'animositĂ© toujours prĂ©sente, dans un coin quelque part, juste pour l'instant et admirer tenter deux secondes de profiter pour laisser toute la place Ă Monsieur DĂ©ni le Husky et juste sentir les effluves du moment mâenivrer dans un tourbillon Ă©lectrique, les premiĂšres notes Ă peine jouĂ©e le spectacle devient addictif. Peur de devenir cette ex flippante qui ne voudra plus le quitter, qui suivra, finira pas faire une bĂȘtise, pour ne pas trop se dĂ©truire mais d'un autre cĂŽtĂ© je ne veux pas le voir perdre toutes les lueurs que j'ai dĂ©jĂ pu apercevoir dans ses yeux. L'air de rien il vit et mĂȘme si la maniĂšre n'y est pas toujours. Les idĂ©es fuient et j'en viens presque Ă penser qu'au final ce n'est pas si grave d'ĂȘtre trompĂ©e. Habitude de dire que tout est Ă©phĂ©mĂšre alors pourquoi pas lui ? Les ondes de chaleur reviennent Ă la charge, j'suis pas nulle mais c'est un mensonge, un parmi d'autre que je finis par accepter comme un cadeau qu'il offre pour tenter de rĂ©conforter. Au final c'est sans doutes ça et les graphiques montent et descendent dans un coeur qui ne sait plus quoi penser, maximums, minimums, j'pense qu'on ne peut pas aller plus haut ou plus bas mais finalement il n'y a pas que les limites de l'Ă©criture qui sont sans cesses repoussĂ©es. Elles peuvent toutes l'ĂȘtre, et c'est ça qui est considĂ©rĂ© comme marrant dans le jeu que la vie propose, juste des dĂ©fis de plus en plus dangereux de plus en plus tentants qui finissent eux aussi par devenir des inĂ©vitables tant ils engouent, tant ils donnent envie de prouver, Ă soi et aux autres que nous, on peut y arriver. Les ravages qu'ils laissent sur leurs passages sont insignifiances alors qu'ils mĂ©riteraient une si grande importance...DĂ©viĂ©e, contre la table que je sens sous mon dos sans comprendre il est au-dessus et Ă nouveau les yeux s'Ă©garent, les mains aussi. Puis un dĂ©solĂ© qui passe par une oreille pour sortir par l'autre parce que ce qui est fait est fait et mĂȘme si je n'ai pas envie de passer l'Ă©ponge pour le moment c'est sans importances. Partir Ă la dĂ©couverte ce n'est pas si mal non plus, frĂŽler du bout des doigts son dos, dĂ©vier vers des inconnues. Les corps rapprochĂ©s qui se mĂȘlent, je l'ai finalement ma danse, quand ses lĂšvres Ă©chappent Ă son propre contrĂŽle et que dans un dernier effort je tente de chuchoter que finalement t'as rĂ©ussi Ă les faire rester puis me relĂšve d'un coup pour attraper sa main, s'Ă©loigner de cette table un peu trop exposĂ©e - on sait jamais quelqu'un peut Ă tout moment entrer - et dĂ©lirer, dĂ©livrer, dĂ©lier. Puis dans un coin plus confortable Ă nouveau s'emmĂȘler se croiser ne plus trop savoir pour finalement m'abandonner entiĂšrement, les gestes sont plus fort, les caresses plus douce, dĂ©passant le stade du regard et les lĂšvres qui ne se posent plus que sur ses semblables mais dĂ©vient. Un moment choyer Un moment d'abandonUn moment sans regrets Un soupçon de dĂ©liceUn Ă©tincelle de malicePuis des odeurs de rĂ©glisseEt une petite ellipse paske j'suis innocente et que j'veux pas savoir ce qu'il se passe lĂ exactement Un rayon de bonheurLes pĂ©tale tombent de la fleurUn peuBeaucoupPassionnĂ©ment Ă la folieSans se soucier du pas du toutJuste un sourire et quelques larmesSans remordsJuste un Ă©lan de gratitude qui s'Ă©vade alors que fixant le plafond le sourire ne quittant pas je fixe en coin et je comprends que Ă©trangement ça n'a fait que Ă©viter le pire, t'm'as sauvĂ©e du chat Arty, pas de remerciement pourtant pour ne pas qu'il se croit trop fort, mĂȘme si c'est sans doutes la derniĂšre Ă©treinte alors j'me lĂšve et cherche cette fameuse robe tombĂ©e puis la reporte, remise Ă sa place et retourne prĂšs d'Arty et non Artemis il aime pas mais c'est vrai que c'est plus joli puis au final il donnait bien quand on le faisait rimer avec Mary. Du passĂ© parce qu'il n'y a plus cet ensemble qu'ils sont sensĂ© formĂ©. Je dĂ©pose un dernier baiser sur ses lĂšvres aussi frivole puis termine par un simple adieu, plus de merci d'exister il ne les mĂ©rite pas, juste un c'est gentil d'avoir Ă©tĂ© lĂ pour finalement fuir dans une tornade d'Ă©motions qui ne sont plus contradictoires. Au final ces petites choses là ça s'emporte pour finalement se calmer en criant que la tempĂȘte et momentanĂ©ment du rp pour moi, merci Artemis WildsmithPoufsouffle Re La nuit dans la bibliothĂšqueArtemis Wildsmith, le Sam 16 DĂ©c - 2015 Pas le temps dâĂȘtre surpris. Elle vient de dire oui, avec ses baisers, ses mains, une sorte dâassentiment qui fait pulser son sang Ă lâintĂ©rieur. Il ne rĂ©flĂ©chit mĂȘme plus, au fait que non ça ne se fait pas, ce serait la briser. Mais il se donne trop dâimportance, et lâĂ©treinte semble ĂȘtre le meilleur moyen pour oublier quâil sâĂ©tait comportĂ© comme un enfoirĂ©. Quâil en avait marre dâĂȘtre ainsi rongĂ© par la culpabilitĂ©, alors profiter et surtout, donner Ă Mary, lĂ , Ă ce moment prĂ©cis, exactement tout ce quâelle voulait. Quâest-ce quâil Ă©tait gĂ©nĂ©reux tout de mĂȘme. Il ne comprend pas forcĂ©ment ce quâelle dit, mais il la suit, plus loin, en retrait dans la bibliothĂšque. La symbolique le frappe de nouveau Ă la figure tandis quâil sent Mary sous ses doigts, ses baisers. Totalement guidĂ© par la fureur des plaisirs, il en oublie mĂȘme que pour une fois, lâacte Ă©tait le bienvenu, pas de cachoteries, il Ă©tait autorisĂ© Ă lâembrasser de cette façon. Parce quâĂ cet instant elle Ă©tait encore sa petite amie. Mais en rĂ©alitĂ© ça ne change absolument rien, il a cette facultĂ© de foutre son cerveau en pause, surtout dans un tel moment. Pourtant, câest tout de mĂȘme avec plus de passion et de dĂ©termination quâil lâembrasse, et quâils se pour lâinnocence de Mary Câest toujours le moment de lâaprĂšs qui pique un peu. Il ne sait pas pourquoi jusquâĂ ce quâil la voie se relever, sâĂ©loigner, sâhabiller. Aucune bribe dâun Ă©tat quelque peu languissant des minutes prĂ©cĂ©dentes. Elle ne reste pas, elle nâen a pas lâintention. Il se redresse aussi, le regard interrogateur. Câest quâil a le culot de se demander pourquoi. Pourquoi elle rĂ©agissait ainsi, pourquoi elle ne voulait pas ĂȘtre Ă ses cĂŽtĂ©s, maintenant. Alors quâil comprend trĂšs bien, quâelle ne peut pas. Pourtant son Ă©goĂŻsme Ă©touffant lui donne envie de crier tu fais quoi lĂ tu vas oĂč reste un peu. Mais les derniĂšres paroles de la Serdaigle marquent une lacĂ©ration dans le muscle pompeur. Câest quâelle lâembrasse en plus, une derniĂšre fois. Un adieu qui claque dans le silence procurĂ© par les livres. Et sa derniĂšre phrase, lâadjectif, gentil. Ăa le ravage tandis quâil la voit sâĂ©loigner. Le temps que ça fasse son petit chemin Ă©lectrique dans les neurones en effusion. Elle venait de rompre. AprĂšs quâil lui ait avouĂ©, aprĂšs quâils aient Ă©tĂ© si proches. Il a comme lâimpression que la sĂ©paration nâarrive pas au bon moment, que ça aurait dĂ» ĂȘtre avant. Avant ça. Il dĂ©glutit, cligne des yeux, secoue la tĂȘte, passe sa main dans ses cheveux, tout ce quâil faut pour reprendre conscience de la rĂ©alitĂ©. Se relĂšve. Il demeure lĂ quelques instants, perdu. Le temps passĂ© avec Mary avait Ă©tĂ© bien trop furtif, une lumiĂšre brĂšve, le temps de se tromper dâinterrupteur, ou de remarquer quâen fait il y avait quelquâun dans la piĂšce. Ăteinte dĂ©sormais. Mais bon, il lâavait entiĂšrement mĂ©ritĂ©. Il nâĂ©tait pas si inconscient pour ne pas le remarquer, pour ne pas le savoir. Sâil avait voulu garder Mary, il nâaurait pas fait tout ça. Tout de mĂȘme, dâun geste rageur il frappe la plus proche Ă©tagĂšre. Parce que ça lui fait mal, ça le dĂ©vore, il aurait bien aimĂ© rester encore un peu dans leur bulle Ă eux, quâil avait pourtant de lui-mĂȘme Ă©clatĂ©e. Quelque chose dâamer lui reste lĂ , coincĂ© dans le fond de la gorge. Parce quâil nây avait pas eu dâexplosions de voix, dâobjets qui volent et de remontrances. Juste un câest gentil dâavoir Ă©tĂ© lĂ . Et ça faisait dâautant plus mal. Mais il allait devoir passer cette porte, revenir au quotidien, laisser ce quâils avaient Ă©tĂ© ici, dans cette bibliothĂšque. DĂ©cidĂ©ment, dĂ©jĂ quâil nây mettait pas souvent les pieds, dĂ©sormais plus jamais. Il a lâimpression dâĂȘtre saoul tandis quâil se rhabille, de peser lourd. Et il doit avancer, alors câest ce quâil fait. Quitter les lieux. C'Ă©tait sĂ»rement pas plus mal, fermer la porte Ă tout ça. Puis finalement, câest peut-ĂȘtre un soupir de soulagement qui sâĂ©chappe au moment de rejoindre le pour moi aussi, merci ! LorelaĂŻ PeonyDirectionSerdaigle Re La nuit dans la bibliothĂšqueLorelaĂŻ Peony, le Mar 6 FĂ©v - 1739 [LA de PrĂ©puce]Exorcisme de nuitPV avec NonocNuit d'hiver glacial. Le Parc du chĂąteau est silencieux. Un silence... blondinette masquĂ©e, tout de noir vĂȘtue, traverse l'Ă©tendu sombre, Ă©clairĂ© par la Lune le bras, un grimoire achetĂ© au MarchĂ© Noir, ou presque, dans une boutique dont le simple nom rĂ©veille les morts... Chez Barjow & Beurk !Cette nuit, toutes les conditions sont rĂ©unies, il ne reste plus qu'Ă retrouver la victime, cachĂ©e en haut de sa blonde monte les marches sur la pointe des pieds et arrive, quelque peu essoufflĂ©e, dans la voliĂšre. Peu d'oiseaux y sont encore prĂ©sents, l'appel de la chasse cherche, du bout de sa baguette allumĂ©e, l'oiseau maudit. Il n'est pas encore lĂ , elle devra blonde s'installe alors dans un coin pas trop sali et ferme les yeux. La tĂȘte entre les jambes, elle se souvient de ce beau jour dâautonome oĂč elle l'avait rencontrĂ©, ici se souvient surtout de ses yeux, perçants, enivrants. Comme elle l'avait aimĂ©. Son souvenir s'Ă©tait doucement effacĂ©s de sa mĂ©moire, ses sentiments restaient pourtant ancrĂ©s dans son cĆur. La LorelaĂŻ d'hier aimerait toujours l'Edward qui avait tant fait battre son larme coule le long de sa joue, un sourire nĂ©anmoins apparait sur ses lĂšvres. Un hibou, Ă peine plus grand que trois pommes, la titille de son bec. Caressant d'abord sa petit tĂȘte, elle sort ensuite un sac et enfourne le hibou dedans, sans se poser plus de questions que nĂ©cessaire. Il faut sauver l'animal, coĂ»te que Allez hop PrĂ©puce !A pas de souris, elle redescend la tour, traverse le chĂąteau et se dirige vers la cale le sac contre une chaise et sort son Exorcisme, exorcisme... Chut PrĂ©puce ou je te lance un bloclangue ! GuĂ©thenoc UrsionSerdaigle Re La nuit dans la bibliothĂšqueGuĂ©thenoc Ursion, le Mer 7 FĂ©v - 1953 A la faveur de l'obscuritĂ©, une ombre chargĂ©e d'un paquetage glissait, silencieuse et impalpable. Est-ce un esprit farceur en chemin pour importuner de ces facĂ©ties ? Est-ce le Spectre de la Mort venu rĂ©clamer son dĂ»?Fils ! Non ! Je vous interdit d'y aller !*...*Non, il s'agit simplement de GuĂ©thenoc, le fringant et modeste apprenti chevalier. Pour l'occasion et n'ayant pas d'autres tenues pour se faufiler parmi les tĂ©nĂšbres, il avait enfilĂ© une robe de bure noire. Elle lui avait Ă©tĂ© offerte par une de ses tantes lors de la NoĂ«l. MalgrĂ© qu'elle soit moldue, elle Ă©tait dans la confidence de son statut mais elle avait due confondre AcadĂ©mie de Sorcellerie » et Abbaye de Moineries ». Elle avait toutefois eu le nez fin. La robe le grattait. Cet inconfort Ă©tait contrebalancĂ© par l'excitation qu'il ressentait. Par cette excursion, l'Aiglon violait tout Ă fait consciemment l'article 3 du RĂšglement de Poudlard. Une graine de rebelle, so unamused ! Et puis, il ne vaquait » pas, un Ursion ne vagabonde jamais, il est toujours en QuĂȘte ! Il saurait donc se justifier si jamais il rencontrait un prĂ©fet ou un professeur ! Allez, Articles 6 et 12, aux oubliettes ! Un vrai trublion celui-ci...Il jeta un regard Ă la ronde. Pas Ăąme qui vive, si ce n'Ă©tait la trace d'un passage lâentrebĂąillement de la porte de la bibliothĂšque. Anormal, au regard de l'heure tardive. Oubli de la part du personnel ou signe d'une prĂ©sence inopportune? Une pointe d'inquiĂ©tude perça sa carapace d'assurance. Il Ă©tait manifeste que quelqu'un l'avait prĂ©cĂ©dĂ©. Son plan allait tomber Ă l'eau. Si seulement il perdait cette fĂącheuse habitude de trop ouvrir sa grande bouche... Il espĂ©rait qu'il n'avait pas Ă©tĂ© devancĂ©, il glissa un Ćil par l'ouverture et constata qu'en effet, une personne semblait s'affairer au sol, absorbĂ©e par il ne savait quel machination tordue. La lumiĂšre Ă©tait tĂ©nue mais il parvint Ă reconnaĂźtre cette silhouette. Il fut soulagĂ© quoique perplexe. LorelaĂŻ... Il entra dans la bibliothĂšque, prenant soin de fermer la porte. Il s'approcha d'elle, Ă©mettant un lĂ©ger toussotement pour manifester son Salut Loly ! », une pointe d'agacement dans la voix.*Mil' Gast ! Qu'est-ce qu'elle fiche ici?* Il l'avait surnommĂ© ainsi tout haut. Habituellement, il le faisait en son for intĂ©rieur. Toujours suivi par un air en tĂȘte, celui d'un dessin animĂ© de son enfance, oĂč il remplaçait les mots la vie » par Loly »... Trahi par ses propres pensĂ©es, mais pour l'heure, c'Ă©tait plutĂŽt un crissement de couteau glissant sur un tableau noir qui rĂ©sonnait en lui. LorelaĂŻ PeonyDirectionSerdaigle Re La nuit dans la bibliothĂšqueLorelaĂŻ Peony, le Lun 12 FĂ©v - 1643 Trop occupĂ©e Ă chercher le chapitre sur l'exorcisme, LorelaĂŻ ne vit pas arriver une petite tĂȘte bouclĂ©e derriĂšre son raclement de gorge, elle sursauta, posant sa main sur sa bouche, au risque de signaler sa prĂ©sence par un cri aussi effroyable que la peur qu'elle venait d'avoir. Si quelqu'un la trouvait assise au milieu de la bibliothĂšque, un livre presque noir entre les mains et un hibou enfournĂ© dans un sac, elle Ă©tait trĂšs mal partie pour se justifier. TrĂšs, trĂšs mal pourquoi, quand elle se rendit compte qu'il ne s'agissait que d'un petit bleu, qui en plus ne semblait pas dangereux, elle se ressaisit et s'approcha de lui, Ă pas de Qu'est-ce que tu fais ici Nonoc ? demanda-t-elle Ă voix basse. Tu devrais ĂȘtre dans ton dortoir Ă cette heure-ci. Et si on t'attrapait !Oui, parce que LorelaĂŻ se croyait bien placĂ©e pour faire la moral au jeune homme sur ce qu'il avait le droit ou non de faire. Elle n'Ă©tait pas prĂ©fĂšte, mais elle ne voulait pas qu'il ait des problĂšmes. Elle, si elle Ă©tait sortit, si elle avait enfreint le rĂ©glement, c'Ă©tait pour une question de vie ou de mort. Elle n'avait pas le choix. Bon, certains pourraient arguer que ce n'Ă©tait pas la premiĂšre fois qu'elle sortait aprĂšs le couvre-feu, et demander, Ă juste titre, si Ă chaque sorti il Ă©tait question d'y perdre la vie. Mais passons, Ă cet instant, elle Ă©tait convaincue de sa lĂ©gitimitĂ© Ă ĂȘtre prĂ©sente au milieu de la bibliothĂšque, et pas le petit cri de dĂ©tresse s'Ă©leva du sac derriĂšre les deux Serdaigle et LorelaĂŻ regarda son camarade avec un air sĂ©vĂšre qu'elle n'avait pas l'habitude de Ecoute GuĂ©.. GuĂ©tho... Ecoute Nonoc ! J'ai des affaires sĂ©rieuses en jeu, dit-elle en chuchotant, mais sur un ton ferme. Tu peux pas rester fallait vraiment qu'il s'en aille et qu'il la laisse tranquille, parce qu'elle n'avait pas beaucoup de temps pour exorciser le hibou. GuĂ©thenoc UrsionSerdaigle Re La nuit dans la bibliothĂšqueGuĂ©thenoc Ursion, le Lun 12 FĂ©v - 2121 Au Moyen-Age Moldu, les chevaliers et autres seigneurs fĂ©odaux, de part l'appui de la Loi salique et du fait du Dogme de lâĂglise, avaient prĂ©sĂ©ance sur l'Indigne CrĂ©ature qu'Ă©tait la femme. S'ensuivait tout un ensemble de RĂšgles, d'Us et de Coutumes, le Droit de Cuissage n'en Ă©tait qu'un piĂštre exemple. Certes, GuĂ©thenoc n'avait pas Ă©tĂ© Ă©levĂ© selon ses canons et principes douteux mais il tentait vaille que vaille de respecter un semblant de Code d'Honneur. VoilĂ pourquoi il pensa donc Un digne chevalier ne se laisse pas rabrouer de la sorte, et encore moins dicter sa conduite. Encore moins par une demoiselle ! ».Ătes-vous sĂ»r de cela, Fils ?*Non, MĂšre, d'accord, MĂšre...*C'est mieux... Gentils garçon...NĂ©anmoins, il n'Ă©tait pas forcĂ©ment content. Si lui n'avait pas le droit de se trouver ici et maintenant, au nom de quoi LorelaĂŻ s'exemptait des obligations auxquelles il Ă©tait assujettis ? Il se demandait bien quelles affaires sĂ©rieuses l'avait amenĂ©es Ă enfreindre elle aussi le Pontifiant RĂšglement. Dans tout les cas, son projet Ă lui tombait bel et bien Ă l'eau par la prĂ©sence de sa consĆur. A bien regarder, tout cela fleurait fort la loucherie. Il fronça des sourcils et la Permets-moi, Ă Brillantissime Muse, de te demander... ». Au diable le langage ampoulĂ© ! Et toi, qu'as-tu Ă faire ici ? ».Ses yeux mirĂšrent la scĂšne et remarquĂšrent l'ouvrage Ă terre ce qui n'Ă©tait guĂšre une place pour un grimoire, soit dit en passant, puis sâouvrirent comme des soucoupes quand un cri mit fin Ă la diarrhĂ©e interrogatoire qu'il s'apprĂȘtait Ă rĂ©pandre. Il se prĂ©cipita vers un sac posĂ© non loin de lĂ , laissant en plan la Serdy d'Elite. A n'en point douter, Ă moins d'ĂȘtre atteint d'une foldinguerie manifeste, ça bougeait Ă l'intĂ©rieur. L'avait-il interrompue alors qu'elle sâapprĂȘtait Ă vendre son Ăąme au Malin ? Comptait-elle s'adonner Ă une cĂ©rĂ©monie hĂ©rĂ©tique, impliquant un sacrifice ? Il ne pouvait le Dis moi sĂ©ance tenante ce qu'il se passe ! Et ne rĂȘve pas, je ne bougerai pas d'un iota ! ».Peut-ĂȘtre jamais ne s'Ă©tait-il senti aussi dĂ©terminĂ©. Il connaĂźtrait le fin mot de cette histoire. Re La nuit dans la bibliothĂšqueContenu sponsorisĂ©, le Permission de ce forumVous pouvez Vous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
Presquequarante jours consĂ©cutifs au-dessus des normales de saison : la chaleur qui sâest installĂ©e en France au printemps dure de façon inhabituelle, un phĂ©nomĂšne appelĂ© Ă devenir plus frĂ©quent avec le changement climatique, et qui accentue le risque de sĂ©cheresse. La pĂ©riode de chaleur exceptionnelle dure depuis le 11 avril.
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